Chapitre 7

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Flash-back :

La voiture se gare, en face de l'Umbrella Academy, mais également face à de nombreux fans de notre travail d'équipe. Le Monocle est le premier à sortir de la voiture pour en quelque sorte... préparer le public à nous voir ? Je n'en sais pas grand-chose, mais je sais une chose, je ne sais pas comment on fait pour tous rentrer dans cette si petite voiture... Je veux dire que nous sommes tout de même sept enfants.. dans une voiture cinq places. Bref. Luther est le premier de nous sept à sortir, suivit des autres garçons puis d'Allison. Je suis la dernière. Le public nous acclame, mais je déteste ça. Pourquoi font-ils ça ? Ça me paraît stupide. Mais je n'ai pas mon mot à dire et je m'avance vers l'allée qu'on fait la sécurité, ironique n'est-ce pas ? Nous avons des habilités hors du commun, mais nous avons une sécurité. Très marrant je trouve. Dès que je sors de la dite voiture, je remarque un enfant de notre âge, habillé de la même façon que nous, qui passe par dessus les barrières de sécurité. Peut-être un peu d'action ? Je le vois agripper Allison, mais Luther le dégage. Attendez. C'est ça l'action que j'avais espérer ? Pathétique. Je continue d'avancer, comme si de rien n'étais. Puis, soudainement, sortit de nul part... ou pas, je m'y attendais en fait, une main m'agrippe le bras, me forçant à stopper ma marche. Pourquoi il attrape que les filles ? Je veux dire, pourquoi pas Klaus ? Ou Luther ? Ou même Diego, sait-on jamais ? Enfin bref, il attrape mon bras, mais étrangement, pour moi, aucune interposition envers ce contact. Génial. Je me sens tellement aimée. Je vire sa main en lui chuchotant qu'il ne devrait pas être ici, mais avant que je ne puisse finir ma phrase, la voix rauque de l'être que j'aime le moins sévit.

« Retournez derrière les barrières ! tel fur ses mots, si doux et si délicats.

- Mais monsieur, riposta le jeune que je vais nommer Léo, ça lui va bien, je suis né le même jour que vos enfants et, et je crois que je suis pareil en fait. »

Eh bien, voilà qui est fort intéressant. Je continue ma route vers les marches de l'entrée et positionne aux côtés de mes coéquipiers. Je les considère plus comme ça que comme ma famille.

« Je suis comme eux c'est obligé ! continue ce fameux Léo. Je sais pas encore ce que j'ai comme pouvoir, mais vous pourriez peut-être m'aider à le découvrir.

- Vous n'avez aucun pouvoir, lui dit sèchement Le Monocle en s'abaissant face à lui. Et vous n'en aurez jamais par ailleurs. Alors rentrez chez vous.

- S'il vous plaît, se met-il à le supplier. Il faut que... Vous devez me laisser entrer. Je suis venu de loin, me forçais pas à rentrer chez moi...

- Permettez moi de vous donner un conseil mon enfant, lui dit monsieur chiant, tous les humains ne sont pas dotés de pouvoir et passer sa vie à poursuivre des chimères ne vous apportera que de nombreuses déceptions et une profonde amertume. »

Il le saisit alors par le col du dos et le force à bouger pour partir.

« Alors veuillez quitter ma propriété. »

Puis il le lâche au niveau de la voiture. Sous le rire des gens. Je trouve ça injuste pour tout dire. Mais mon avis... Vous savez ce que tout le monde en pense. Je sens une main passer sur l'endroit que notre fameux Léo à agripper, je regarde en biais lequel trouve ça amusant et sans aucun doute, il s'agit de Diego. J'aurais dû m'en douter.

« Il ne t'as pas fait mal ? chuchote-t-il discrètement, si on veut.

- Non, c'est bon, je lui lance en voyant le vieux fermer le portail devant nous. On rentre. »

Retour au présent :

« Harold Jenkins ? je demande.

- Mais c'est qui Harold Jenkins ? renchérit Diego. »

Numéro 43 // Diego HargreevesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant