Voici mon histoire, l'histoire d'une ado qui n'a rien compris

Au commencement...

Bonjour, je m'appelle Shelby et j'ai 16 ans. Je suis qlq'un de sociable, attentionnée et douce mais aussi possessive, quand je veux renfermée et jalouse...

On pourrait croire que je suis une ado ordinaire qui vit ses hauts et ses bas, mais au contraire : ne jamais se fier aux apparences.

Je vis dans un appart du 93 et j'ai des parents divorcés. Vous connaissez cette douleur qui vous brise quand vous apprenez que la vie n'est pas tjs rose et que tous les darons ne vivent pas un conte de fée ? Bha... c'est c'que j'ai ressenti ce jour du 10 septembre 2015. J'étais triste, froide, renfermée et très énervée.

Et c'est à cause de ça que j'ai commencé les crises d'ados, que les parents ne comprennent jamais prk ils estiment qu'on est dans "l'âge bête". Mais je n'étais pas non plus une de ces ados rebelles qui se mettent en mode vulgaire ou alors gothique. J'étais de celles qui s'énervent pour tout et qui veulent jouer un rôle pour être reconnues et acceptées des autres.

Mes journées étaient tjs blanches, grises ou noires, mais aucune touche de peps ou de vivacité. Et pour moi, dans des moments durs comme celui là, le seul refuge que j'avais à disponibilité ou mon jardin secret, était ma chambre. Un endroit où tout est tjs calme, qlq'ch que tu ne quitte jamais car c'est ton cocon de paix. Et ton lit, celui qui te suis depuis ta naissance, qui ne t'a jamais trahit et qui a tjs su te réconforter, si tu a la chance d'en avoir un rien que pour toi : profites-en pendant qu'il est encore temps, car un jour tout peut basculer au moment où tu t'y attendra le moins...

Quand j'étais en 4e, au collège, j'aimais bien traîner avec des bandes de filles stylées qui n'ont peur de rien, qui sortent avec des gars ou qui écoutent du rap par ex. J'me sentais bien avec elles, comme ci j'étais enfin qlq'un : moi-même. Une fille qu'on va respecter et qu'on regardera plus jamais de haut.

Mais j'avais tort car elles et moi, on avait pas les mêmes délires, les mêmes envies ou juste la même façon de parler et de penser. Bien-sûr qu'à part elles, j'avais aussi d'autres amies qui étaient comme moi et bcp plus gentilles. Alors je me suis rapprochée d'elles et on est vite devenues inséparables. Cela a duré 1 ans et demi jusqu'au jour tout a basculé...

J'ai commencé à changer de style, ma façon de penser n'était plus la même, ni ma façon de parler. Je pensais tjs à vouloir être en couple à tout prix même quand j'en avais pas besoin, il me fallait un mec à mes côtés.

Et un jour de janvier, en allant au sport, (car je faisais de l'athlé) un gars m'a suivi en scooter. Et ce gars je l'avais déjà remarqué dans ma cité mais pas plus que ça. Du genre il ne m'intéressait pas. Donc il m'avait attendu dans le coin d'une rue et m'a interpellé :

Le gars - : Hé !

Moi - : *me retournant* 🤨 ???

Le gars - : Salut cv ?

Moi - : Euuuh ouai, et toi ? *dans ma tête : "mais t'es qui en faite? "*

Le gars - : Hé tu peux m'passe ton Snap ?

Moi - : Non, j'ai pas

Le gars - : Et ton insta ?

Moi - : Non plus mdr

Le gars - : T'a pas insta ni snap ??

Moi - : Bha non mdr, mais pk tu les veux ?

Le gars - : Bha pour faire coco

*Dans ma tête : " Huuum... "*
Moi - : Ha okay, mmm_mais j'ai pas envie

Le gars - : Et t'a pas un num quand même ?

Moi - : Si mais j'veux pas, on s'coco pas

Le gars - : Je sais mais pk wesh ?

Moi - : Bhai jsp mais g pas envie,

Le gars insistant - : T'es sûre ??

Moi - : *gênée et en rigolant* Ouai 😅

Le gars - : Okay, sinon tu va où ?

Moi - : Au stade pk ?

Le gars - : Tu veux pas j'te dépose pour aller plus vite vu que ch'uis en scoot ?

Moi - : Jsp, euh oui... ?

Le gars - : Okay bha monte alors

Moi - : Euh d'acc

(Après le sport)

Je rentrais seule et je n'arrêtais pas de penser au gars qui m'avait abordé. Et pendant plus de 2 mois je n'ai plus eu de ses nouvelles.

J'avais pris le temps d'enquêter sur lui en parlant de cette histoire à des potes pour savoir si elles le connaissaient. Donc je savais son blaze : Yayou; son âge : 17 ans et qu'il vivait juste en bas de ma rue.

J'me sentais stupide et gt dégoûtée de ne pas lui avoir donner mon num. Jusqu'au jour où...

À suivre....