Chapitre 10

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Adelaïde :

Nous sommes arrivés au Japon au petites heures du matin, je suis épuisé et pourtant je n'arrive pas à dormir. Je n'arrive pas à penser à d'autre chose que Roger. Je me demande s'il a changé, s'il est toujours nerveux avant d'entrer en scène et surtout s'il lui arrive encore de penser à moi.

Je souris à cette idée puis mes yeux se replissent de larmes. C'est ridicule de penser ça Adel, il y a plein de filles folles de lui et c'est sûr qu'il en profite.

Mon cœur se serre, mais je fais à l'idée et je ferme les yeux.

Le lendemain

Je me réveille et Charles n'est plus là, il est assis à la table et prend un café.

- Bon matin, mon amour.

Je tente de l'embrasser, mais il me repousse.

- Qu'est-ce que tu as ?

- Je n'arrête pas de penser à ce soir, il va y avoir plein de mec et moi je vais devoir faire mon travail. Je ne pourrai pas être avec toi.

- Il ne fallait pas que tu m'invites si tu as aussi peur.

Il ne dit rien et il m'agrippe durement le bras. Il n'arrête pas de serrer plus fort, mais ça ne me fait rien. On s'habitue avec le temps.

- Justement, ne me fait regretter mon geste.

Il ne dit rien de plus puis me lâche, je suis soulagée, ce n'est pas si pire aujourd'hui.

Charles ne m'a pas reparlé de la journée et cela ne me déplait pas. Je ne veux pas avoir l'air d'une victime, mais Charles est très agressif dès que je ne suis pas d'accord avec lui. Si je pouvais me débarrasser de lui, je le ferais, mais mon père a tout arrangé et si je veux me protéger. Je dois rester avec lui.

Nous avons rencontré monsieur Reid et il m'a proposé d'aider aux costumes vu que je suis plutôt douée avec la machine à coudre. Je me rends dans la salle et je rencontre les costumières. Tout me semble étrange, je remarque qu'ils ont maintenant un logo, il est plutôt cool. Les habits sont magnifiques, ils ne ressemblent pas du tout à des habits de groupe Rock et c'est intéressant.

- Quelle est ta chanson préférée?

- Difficile de choisir.

La vérité c'est que j'ai évité d'écouter leur musique, je suis sûre que c'est bon, mais je ne peux tout simplement pas.

Je suis à la machine à coudre, je m'occupe de la tenue de Freddie, c'est un une pièce blanc avec des volets au bras. C'est un peu féminin je dois avouer, cela me fait sourire, ça ne m'étonne pas du tout.

- Adelaïde, tu peux aller me chercher du fil?

- Oui, pas de problème.

Je me lève et je fais le chercher, mais mon attention est dérivée lorsque j'aperçois je groupe. Ils n'ont pas changé, seul leurs habits paraissent plus chics. Mes yeux se dirigent vers Roger. Il est toujours aussi beau, il a l'air confiant et tout.

Je souris, putain ça fait chaud au cœur de le voir.

Je remarque qu'il me regarde, il a l'air de se poser des questions, mais je pars avant qu'il puisse faire quelque chose et je retourne à ma place.

- T'en as mis du temps.

- Ouais désolé, j'ai été distraite.

- Ce n'est pas grave, t'es prêt pour l'essayage?

- Quel essayage?

- Bah celui des vedettes! Tu t'occupes de monsieur Mercury, tu vas voir c'est un étrange personnage, mais sympa.

Je ne peux même pas dire un son que Freddie est déjà dans la loge, il semble aussi surpris que moi.

- Alors là ça c'est un signe de Dieu je n'y crois pas!

- Salut Freddie

- C'est tout ce que tu as à me dire?

Il me prend il me sert dans ses bras.

- J'ai tellement de chose à te dire, on va devoir aller prendre un café. Attend, est-ce que Roger t'a vu? Il faut absolument que tu le vois.

- Je ne peux pas malheureusement et je ne vais pas assister un spectacle, je suis vraiment désolé.

- Ne dis pas n'importe quoi Chérie, c'est moi qui paye tout tu auras droit à la meilleure place. Tu ne peux pas refuser de voir Queen.

j'hésite longuement, je suis sûre que je vais le regretter, mais en même temps, un spectacle ne peut pas me faire de mal.

- Tu as raison, je suis sûre que je vais aimer en plus.

Freddie applaudit puis on se prépare, un assistant vient me chercher pour m'installer dans la première rangée, mon cœur va sortir de ma poitrine et le rideau se lève.

Je vois Roger, il s'installe à la batterie, à ce moment précis j'aimerais qu'il me regarde. Ses yeux étincelants se pose sur moi, mais il semble déstabilisé et ce contente de sourire à la foule par la suite.

C'est le meilleur spectacle que j'ai vu de ma vie, la foule est en délire. Freddie a raison, ils sont devenus Queen.

Après le spectacle, je me dépêche à aller rejoindre Charles, mais il n'est pas là ce que je trouve curieux. Je décide donc de repartir seule vu que notre hôtel se trouve à quelques minutes.

Je marche en direction de chez moi, alors qu'une voix familière m'arrête.

- Tu comptes partir comme ça?


Honey (Roger Taylor)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant