Poèmes et citations

l'ange et l'ombre

Elle tombe
Souffrant de cette trahison
Ignorant les secondes
Qui la rapproche du fond

Alors qu'elle approche du trépas
Le temps semble s'arrêter
Elle est sauvé par des bras
qui viennent la serrer

Face à elle, un ange
Une jolie fille
Qui méritent les louanges
Pourtant qui vacille

Remise sur ses pieds
La jeune file lui sourit
Et tout semble s illuminer
C'est un abrupte tournant de sa vie

Un devient deux
Je deviens nous
S'allume un feu
Et les noeuds se denouent

La fille n'est qu'une ombre
Qui se confond dans le noir
L'ange à le regard sombre
Tachée par sa mémoire

Ensemble, elles réussissent à avancer
C'est un miracle, une illusion
Leurs doigts sont entrecroisés
Alors qu'elles s'éloignent de l'exécution

Pas à pas
Elles voit un monde meilleur
C'est un combat
Mais liés sont leur coeur

"à jamais"
Les promesses fusent
Mais les démons ricanaient
Car fragile est leur refuge

Continuant de sombrer
Elle se soutiennent en tentant d'y croire
Ayant peur de tout faire foirer
Emplie encore et toujours par le désespoir

Mais à deux c'est mieux!
S'exclame t-elle, doucement
Mais tout est périlleux
Et périt lentement

Parce que l'ange est déchu
Et que ses ailes brisées ne peuvent plus la porter
Que ses sentiments sont décousue
Et qu'elle se laisse emporter

Parce que l'ombre n'est pas à la hauteur
Et qu'elle n'arrive pas à la rattraper à son tour
Qu'elle est elle-même hantée par le faucheur
Et sans cesse entourée par ces vautours

Elles ne se sont jamais dit adieux
Mais leur regard ne se croisent plus
On n'entend plus leur voix à deux
Et elle se perdent de vu

À la place ou l'ombre craque
Se dessine un phare
Remplaçant son esprit qui se détraque
Par une lumière à l'énergie bizarre

De ce fait, elle veille sur tout le monde
Éclairant le noir sans regarder derrière elle
Mais au fond le mal abonde
Dur est le monde réel

Mais elle continue d'éclairer de sa lanterne
Les voyageurs perdus
Les serpents qui s'enferment
Essayant de les aider à trouver leurs vertus

Du haut de sa tour
Elle recherche sa mésange
On ne sait si c'est par habitude ou amour
Mais elle cherche du regard son ange

Ne le trouvant pas
Elle se replie
Dans son désarroi
Jugeant sa vie

Puis elle se met debout
Le visage terne
Finit d'être à bout
Ou de croire en ces balivernes

Certains disent qu'on peut voir les couleurs  celles de ses émotions dans la lumière du phare
Qui s'efface comme une fleur
Après avoir éclairée même les nénuphars

D'autres raconte avoir vu l'ombre marcher
Se rendant sur le bord des falaises
Juste pour regarder le vide et imaginer tomber
Parce que visiblement ça l'apaise

Mais les gens s'entendent sur une chose
Le coeur des deux ne sont plus visibles
Peut-être à cause d'une psychose
Ou de leurs douleurs invisibles

Tant de jour sans nouvelle
Le résultat est sans appel
Quelque chose à cassé
Et ce bonheur n'est plus que passé