Encore une fois, je me repassai en boucle tout ce qui m'était arrivé depuis ma rencontre avec Dionysus, allongé sur mon lit, les bras croisés derrière ma tête. Plus j'y repensais et plus je faisais le catalogue de toutes les énormes boulettes que j'avais commise, me rendant compte que le bel Apollon n'avait peut-être pas tord sur un point.
Peut-être que... son entraînement m'endurerait ?
Et même si juste le penser ça me cassait vraiment les couilles, je devais avouer que je n'avais pas assez d'expérience. Il n'y avait qu'à voir toutes les fautes, les erreurs de débutants que j'avais faite pour le constater. Mais cela ne voulait pas dire que j'étais un bon à rien. J'avais quand même un sacré potentiel. Et lui-même me l'avait fait comprendre. Il fallait simplement que je règle ce petit paramètre pour que je sois fort.
Et bientôt, plus personne ne pourra me battre.
C'était cette pensée qui me faisait doucement accepter l'idée de Dionysus. Celle que j'étais un novice en manque d'expérience mais avec un potentiel remarquable. En temps normal, je n'aurais pas accepté son aide. Celle de m'entraîner. C'était une règle fondamentale chez moi et jamais je ne la transgressais. Mais pour une fois je pouvais faire une exception. La seule que je pourrais faire dans ma vie puisque j'avais besoin de plus de puissance.
Afin de ne laisser personne me marcher dessus.
Je voulais être en haut de la pyramide. Celui qui était indétrônable et imbattable. Et laisser les autres qui tentaient de me battre, tomber dans la fosse aux crocodiles.
Je ne voulais juste plus être faible.
Ne pas avoir encore cette faille.
Je soupirai d'un air soûlé, tendis mon bras pour attraper mon téléphone sur ma table de chevet et l'allumai afin de connaître l'heure. La luminosité de ce fichu appareil me brûla la rétine et je râlai en tentant de lire l'horaire en plissant les yeux. Et l'heure qu'il était me fit encore plus râler.
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Éᴘɪɴᴇ́ᴘʜʀɪɴᴇ ༉‧₊˚✧ - [𝑻𝑨𝑬𝑲𝑶𝑶𝑲]
Romance𝐋a vie de Junkook était intrépide, dangereuse, sanguinaire. Mais il aimait cette existence-là car c'était celle qu'il avait choisi. Celle qui lui donnait envie de vivre. Le noiraud avait toujours était téméraire. Il aimait cette sensation d'adrénal...