❦ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟒 ❦

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Après m'avoir salué pendant cinq bonnes minutes, Angelina était descendue de mes bras pour aller rejoindre ses parents. Eux qui semblaient si heureux que je sois devenu la nouvelle nounou de leur fille. Mais aussi collaborateur de Dionysus même si je ne savais pas trop ce que cela voulait dire ni en quoi ça consistait exactement. On aurait dit qu'ils venaient de gagner le jackpot au loto.

Moi ce qui me dépassait encore plus, c'était ce qui s'était déroulé sous mes yeux sans que je n'ai eu le droit de dire un mot ou de donner mon opinion.

L'accord entre les deux hommes mais sans le mien.

Ironique n'est-ce pas ?

J'avais à la fois envie d'engueuler le noiraud pour ne pas m'avoir demandé mon avis que de me féliciter d'avoir réussi une mission. Ma première qui plus est ! Mais bordel, qu'avait-il en tête ! Avais-je vraiment une gueule d'assistant maternel ? Moi ? M'occuper de la fourmi ?

C'était bien mignon tout ça mais non. On arrête la comédie. Ça va deux secondes quand même !

Ça faisait dix minutes. Peut-être un petit peu moins qu'on était monté dans la voiture du bouclé. Et aucun de nous ne parlait. Lui car il semblait encore une fois réfléchir en silence. Et moi car je tirais une tête de celui qui venait de se faire trahir de la pire manière possible. Ce qui était un peu le cas.

En faisais-je toute une histoire ?

Non.

Ce n'était pas vraiment le fait de devoir m'occuper de la petite qui me dérangeait. Mais c'était que l'Apollon à ma gauche se serve de moi pour parvenir à ses fins. Je savais que dans ce milieu c'était généralement comme ça. Mais je n'aimais vraiment pas ça. C'était comme s'il m'avait vendu et je haïssais cette sensation. Je lui en voulais vraiment de ne pas m'avoir consulté auparavant.

J'étais en cet instant énervé. Et si je ne faisais rien pour me calmer, j'étais sûr que ma colère grandirait. Encore et encore, se nourrissant de toute la haine que j'avais à l'intérieur de moi et qui me pourrissait quotidiennement. Comme une sorte de monstre qui bientôt ne se retiendrait pas de tenir sa langue dans sa poche. Et mieux valait éviter ce carnage au risque d'entamer une sérieuse troisième guerre mondiale.

Je brisai à contrecœur le silence pour marmonner d'un ton mauvais :


— J'peux fumer ?


Je ne voulais pas le regarder. Alors je laissai mon regard fixé droit devant moi comme si mes yeux étaient scotchés et qu'ils ne pouvaient pas bouger de cette route sur laquelle on avançait.


— Oui, accepta-t-il.


Bon.

Éᴘɪɴᴇ́ᴘʜʀɪɴᴇ ༉‧₊˚✧ - [𝑻𝑨𝑬𝑲𝑶𝑶𝑲]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant