L'interdit aura bon goût

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Dernier jour avant de partir de cet endroit merveilleux. Quitter tout cela semble vraiment difficile mais je veux profiter des jours qui viennent à fond. Le petit déjeuné m'attendais à bras ouvert et pour une fois c'était Florian le premier arrivé. Je mourais d'envie de lui poser des questions sur cette femme incroyable mais il fallait que je me retienne au vu de l'arrivée d'Olivio, Hector et Olivia. Nous passâmes un très bon repas, très joyeux. Aujourd'hui pas de coaching personnel. On allait travailler toute la journée sur notre chanson finale. J'étais très excitée au vu de cette idée mais également déçu de ne pas avoir MON moment avec Florian.
On a chanté, pianoté, rectifié, arrangé toute la journée. C'est épuisant a vrai dire. Heureusement que nous avons une pause dans l'après midi où nous avons quartier libre. Comme à mon habitude je sors pour m'aérer l'esprit. C'est calme. Cette journée était très speed et ce moment avec la nature là ralentis agréablement. Je m'allonge sur l'herbe histoire de profiter et de me détendre un maximum.

J'entends des pas de loins qui se rapprochent de moi. C'est Florian qui vient me rejoindre.

- Je savais que je te trouverais ici. Me dit-il

- J'aime être dehors, ce n'est pas un scoop. Me moquais-je

- Alors, tu te sens de repartir demain?

- Non, je meurs d'envie de rester. Tout est si incroyable ici.

Je ne pouvais m'empêcher de le regarder après avoir prononcé le mot « incroyable ».

-  Tu es contente de la semaine que tu as passé ici? Me demanda-t-il

-Oh que oui! J'aurais aimé qu'elle ne s'arrête pas. Parfois j'aimerais juste arrêter le temps, il passe si vite. Être là allongé dans l'herbe c'est comme si le temps ralentissais. Cette idée me fais du bien.

- Ta maturité me surprendra toujours.  Dit-il en s'allongeant à mes côtés.  C'est vrai qu'on est bien ici.

Je le regardais en train de regarder le ciel. Il avait des yeux remplis d'émerveillement. Comme un enfant. C'était vraiment adorable.

Il tourna la tête et m'a clairement vu le regarder. Je tournais la tête mine de rien.

- Marie?

- Oui?

- Je suis désolé, vraiment. Pour tout ce que j'ai dis et fais. Tu ne méritais pas ça du tout.

- C'est pas grave ça arrive, c'est moi qui me suis fais des films sur....nous.

Il se redressa d'un coup.

- Qu'est-ce qu'il se passe? Dis-je en me redressant également.

- Marie tu... tu ne t'es pas fais de films. Je...je... je t'ai mentis.

- Comment ça?

Il se retourna vers moi brusquement.

- Marie je... je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi et c'est... frustrant. Ton âge est un blocage beaucoup trop fort.  

Il se leva et je le suivis.

- Florian, je ne sais pas quoi te dire. Tu aurais du me le dire! Tu n'aurais pas du me mentir!

- Je sais Marie mais comprends moi, je n'allais pas me laisser embarquer dans une amourette avec une fille de 17 ans !

- Non mais on aurait pu en parler! Comme des adultes responsables !

- MAIS TU N'ES PAS UNE ADULTE MARIE TU COMPRENDS ?!

- Si ça se trouve on passe à côté de quelque chose de vraiment beau... Lui répondis je .

- Je ne peux même pas y penser Marie, je n'y ai pas le droit. Je pourrais aller en prison et tu le sais! Enonça-t-il.

- Et ton envie ? Lui dis-je

- Mon envie serait de t'embrasser, immédiatement, sans retenue, langoureusement jusqu'à te couper le souffle. Mon envie serait de t'enlacer, de te caresser, de te regarder toute entière.

Il se rapprocha de moi, posa sa main sur ma joue et me regarda dans les yeux.

-J'en meurs d'envie si tu savais...Mais pour plein de raisons cela m'est impossible.

- Florian je...

- Non, ne dis rien. Il ne peut rien se passer alors autant en rester là. Dit-il en reculant comme pour reprendre le contrôle.

- Et je n'ai pas mon mot à dire dans cette histoire ? Je suis condamné moi?

- Nous le sommes tout les deux...

Je me rapprochais de lui de plus en plus, prise par une pulsion, un mélange de colère et de désir. Ah oui? On ne me laissait pas le choix? On va voir! Je m'approchais de plus en plus il ne bougea pas. Je le regardais dans les yeux tout en posant mes mains sur son torse. Il ne bougea toujours pas. Je savais qu'il ne reculerait plus, plus maintenant. J'allais pour embrasser son cou. Je laissais mon souffle envahir son cou avant de déposer mes baisers. Je le sentis frissonner rien qu'avec ce filet d'air sur sa nuque. Sa respiration se coupait, puis reprenait. Il était dans un état qu'il ne contrôlait plus. C'est moi qui lui faisait cet effet là ? Je déposais enfin un baiser sur sa nuque puis revenais vers son regard. Il avait l'air étonné. Étonné qu'a ce moment précis, ma timidité ai disparu, je n'avais pas froid aux yeux, je savais prendre les devants quand je le voulais. Je le cachais bien c'est tout. Il me regarda dans les yeux et vint plaquer sauvagement ses lèvres contre les miennes. Il nous fit tomber à terre mais nous continuions notre baiser. Je sentis une chaleur grandir dans le creux de mes hanches. Je ne contrôlais plus rien non plus. Notre baiser s'intensifiait de plus en plus.

Soudainement nous entendions la voix d'Oli nous appeler. Nous nous sommes coupé net, nous nous sommes levé et dirigé vers la salle d'enregistrement sans nous dire un mot. L'excitation était toujours présente, il fallait nous calmer avant d'entrer. Je décidais d'aller me mettre de l'eau sur le visage et Florian fit de même de son côté, puis, nous arrivions enfin à la salle d'enregistrement pour finir notre journée.