Préparez-vous à partir pour le Japon en compagnie de Karasuma, Irina et leur fille Izumi (Marie Iitoyo) pour un petit voyage vers les souvenirs...
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"Où est-ce que tu nous emmènes, Papa ?" demanda Izumi, 15 ans.
"Dans un endroit qui est assez spécial pour ta mère et moi." répondit son père qui était en train de conduire.
"Ah oui ?"
"Tu comprendras pourquoi quand on y sera !" lui répondit sa mère avec un sourire complice.
Accoudée à la fenêtre de la voiture, la jeune fille de 13 ans se posait beaucoup de questions : elle se demandait ce que ses parents avaient de si particulier à lui montrer. Elle eut la réponse après une heure de route lorsqu'ils s'arrêtèrent devant le collège Kunugigaoka.
"Vous voulez m'inscrire dans ce collège ?"
"Du tout : l'endroit où nous allons n'est pas loin d'ici !" expliqua son père.
Ils avancèrent sur plusieurs mètres avant d'arriver au pied d'un escalier qui gravissait une petite montagne.
"Et dire qu'autrefois, il n'y avait aucun escalier : il fallait tout gravir à pied ! Et qu'est-ce que c'était exténuant !" se rappela Irina.
"En même temps, tu avais toujours des chaussures à talons !" se moqua son mari.
"Oh, la ferme !"
Izumi esquissa un léger sourire : ses parents marchaient toujours ainsi, d'abord en se chamaillant, puis en faisant comme si de rien n'était.
La famille gravit les marches en silence avant d'arriver au plateau principal de la colline sur lequel on y trouvait une large forêt. S'avançant entre les arbres, le trio tomba sur une piscine :
"Ils continuent toujours à l'entretenir, visiblement !" sourit la femme
"Il s'y est passé tant de choses dans cette piscine pour eux... Et je suis sûr qu'ils l'utilisent de temps en temps !" répondit l'ancien militaire.
"Vous y avez fait trempette aussi ?" demanda leur fille.
"Pas vraiment : c'était destiné aux élèves de 3-E !"
Ils poursuivirent leur marche pour arriver sur un grand terrain au bout duquel se trouvait un bâtiment en bois.
"Il est bien plus beau qu'avant ! Autrefois, cette bicoque menaçait de se casser la figure face au moindre courant d'air !"
"A ce point ?" demanda Izumi, ahurie.
"Et oui... Dire que c'est ici que ce salopard d'Asano avait parqué tous ceux qui étaient considérés comme des cancres ! Rien que d'y repenser, ça me dégoûte !" grimaça Irina.
