Chapitre 2- le silence

35 2 0
                                    

Cela faisait maintenant 1ans que nous étions marié et tout se passait a la merveille, ton travail te plaisait, tu souriais sans cesse tu m'inondais de compliments, de sublimes paroles et on avait même un projet, un si beau projet que même moi je n'étais pas remise de mes émotions, on allais être parents. Un merveilleux enfant aller enfin profiter du bonheur qu'on auras a lui offrir, une chance incroyable, tout nos proches était si fier. C'est comme si après toutes ces années de malheur, a broyer du noir autour d'un verre dans un bar, la chance nous souriaient enfin. Puis un jour tu es rentré plus tôt du travail, les yeux rouges et le cœur briser, tu m'as expliqué que ta mère était décéder suite a une crise cardiaque. Depuis notre rencontre au bars je ne t'avais plus vu aussi triste et désespérer, je ne savais quoi faire a part te serrer dans mes bras et t'écouter hurler ta peine, hurler la haine que tu avais envers ce monde. Il ta fallut des semaines pour t'en remettre, du moins pour cacher la tristesse qui te ronger de l'intérieur et pour donner de la force a ton frères et ta sœur qui ne savais plus quoi faire, c'était une épreuve tellement dur pour toi, pour ta famille et pour moi même si je ne le montrais pas forcément. Malgré tout le projet d'avoir un enfant était la seule chose sur laquelle tu te raccrocher, comme si tu avais l'espoir qu'a travers ce futur enfant ta mère se réincarnerait, qu'elle serait de nouveaux parmi nous. Alors les jours passèrent et je faisais de mon mieux pour te faire sourire a nouveaux même si dans le fond, je savais que tu te forçais a rire pour me faire plaisir. Un jour on a décider d'acheter un test de grossesse pour savoir si j'étais enceinte ou non, il était négatif alors on sais dit que ce n'étais rien et on réessaya le mois suivant mais c'était de nouveaux négatif. Nous avons alors compris que quelque chose n'allais pas, et voyant ton regard désespérer j'ais pris rendez-vous chez le médecin. Le médecin m'annonça que j'étais stérile, mais j'ai préférer ne pas t'en parler, cela faisait a peine 5 mois que ta mère était partis et je sais bien qu'une nouvelle de ce genre ne t'aurais pas fait du bien loin de la , alors je t'ai mentis en te disant que le médecin ne comprenez pas ce qui pouvais bien m'arriver. Je t'ais vu sourire en me disant qu'il faut laisser le temps faires les choses et j'ai acquiescer de la tête, me rendant compte que je n'aurais pas du te mentir. Les mois défilais et ton sourire revenais peu a peu sur ton visage, j'était heureuse de te voir heureux, chaque jour je me rendais compte que t'était l plus belle chose qui me sois arrivée dans ma vie. Nous sortions souvent au restaurant préféré de ta mère, je pense que c'était ta manière de faire ton deuil, après tout depuis son décès on avait pas vraiment aborder le sujet, comme si tu le fuyais et je comprend, perdre un être proche c'est dur. Une année plus tard, se fut mon père qui décéda , j'essayer de rester forte mais face a toi j'étais impuissante, tu lisais en moi comme dans un livre ouvert, tu savais mes peines, tu savais a quel point son décès m'affectait. Il me fallut des mois pour aller de l'avant , pour ne plus être ravager par la peine que son décès avait créer en moi. Mais je me devais de rester forte, je devais le rester pour toi, je voulais être forte a tes yeux comme tu l'étais rester aux miens après le décès tragique de ta mère. Puis arriva ce fameux repas ou tu me posa cette question : « Et du coup pour avoir un enfant t'es toujours d'accord ma puce ». je ne savais pas quoi répondre, c'est vrai que je t'avais menti concernant cela, alors je t'ai parler d'adoption en pensant que tu ne te douterais de rien, j'avais tellement peur de te décevoir. Je t'ai dit que l'accouchement me faisait peur, que je ne me sentirais pas a l'aise a l'hôpital mais je savais que tu te doutais de quelque chose.

Violences ConjugalesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant