Le ciel passe du bleu au noir

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Mon enfance était rayonnante,chaque jour mon cœur éveillé par la joie,j'étais insouciant du destin et mon seul dessein était d'être le plus libre possible. Mes pensées était d'une couleur ciel paisible, je me répétais qu'éternellement rien ne me serait nuisible, mais au final la détresse,elle, fut possible... Le temps passe et le ciel s'assombrissait inévitablement,  je m'abandonnais dans la noirceur, et tristement pour me sauver, j'imaginais mon âme sœur.. Perdu chaque seconde, jamais je n'aurai  imaginé que ma tristesse serait vagabonde... Une nuit, j'ai écrit quelques vers comme si cela me paraissait essentiel  à ma libération... Le mal dans ma tête m'anéantissait un peu plus chaque jour, je décidais de créer un monde plus beau, durant l'écriture je m'envolais loin de tout. Au final la mélancolie est ma plus fidèle amie,elle me prend dans ses bras( parfois je me sens nostalgique) et l'évasion commence...

L'art est venu m'habiter mais jamais il ne s'évadera de moi, jamais il ne s'éventera car sans lui je suis en émoi, l'art est une transmission d'idées et de visions,une capture de sentiments... Je voyage souvent lorsque la ville trouve le sommeil et je me reconnais peu à peu. Lumière tamisée, hier me paraît moins abîmée l'art est venu m'habiter. Et quand le mal me prend, je divague afin d'ajouter des couleurs dans ce malheur. Le ténébreux alors s'envole de mon corps,s'inscrit sur une page, et quand mes yeux pleuvent mes écrits n'en finissent plus, jusqu'à me vider de tout vice. Le soleil je le rêve tant, que je cherche le beau à travers le mauvais. Un instant d'extase,de rêve et mon corps instable enrichit ce décor sombre en apaisement intérieur. Seul, le soir me tue et me retrouve... Seul, la mélodie évasive me suis et me retourne. Il n'y a plus de temps, plus de vents, juste un extase de vide.
Je pense qu'une plume qui se dépose sur du blanc peut sauver des âmes, car elle oublie que tu es seul sur un banc, et que peut être c'est le seul moyen de te retrouver.moins abîmé, personne pour me déranger, à part mes pensées...                                                                                           

Dis-moi de quel oiseau s'est ôtée cette plume,  dis-moi pourquoi un quelconque humain étant seul arrive à s'envoler en dispersant son encre. Au fond, tu vides un esprit et ta contenance, ton doux son inaudible appelle ma clarté. Dans ta lumière si dense, les sensations défilent et dansent, quand tu n'es pas là je reste dans l'assombrissement  seul, sans voyages et me revoilà sans voiles... Mes yeux sont-ils défectueux en ton absence ?  Suis-moi si tu le peux, je passe mon temps à penser et à me penser, brille comme cette fille dans mon imaginaire qui apporte un peu de chaleur à ce froid polaire. (Plus la plume écoule son encre, plus l'envol est long, les lettres repandent leurs fumées dans mes rêves,troublant le réel d'un moi heureux.) Alors pour trouver la paix je pénètre dans le "beau", et peut-être que je verrai du bleu dans ma fenêtre. Bloqué depuis quelque temps, dansé avec le vent je le fais la plupart des soirs. Qui pourrait m'aider ? Cela fait de longues nuits que je me perds et mes anges finissent par terre, seul, vide, je veux m'éviter. Évader sa réalité pour évacuer ses idées, un avenir tracé, le mien s'efface dans mes pleurs. Une main humaine ne saurait toucher mes veines et oublier mes peines. Temps évente ce que je mens d'être heureux, lentement, s'écoule sur mes joues le bonheur du passé qui me manque tant... "Le silence et la solitude sont la respiration des pensées, mais tout comme l'essence ils brûlent jusqu'à détruire un corps dont le désir simple était d'être accompagné."

Les nuances du cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant