Ciel brûlant

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Décès ption:

Elle prend à la gorge comme si elle voulait serrer nos maux, et nous perdre entre la haine et le besoin d'aide. Elle erre jusqu'à empêcher le sommeil avec une envie de s'éteindre dans le noir, mais la nuit s'étend autant que le brûlant dans le corps... Une envie de se séparer de la réalité, de rêver jusqu'à ne plus se réveiller. Ce tableau démuni de couleur dure des heures, mais il faut que j'essuie mes pleurs, car sinon cette blessure sera une pluie durement effaçable qui assombrira la lumière frêle... Des ratures dans un ciel bleuté, la nature me rappelle qu' heureux je l'ai été.

Vi(ces)(et lé)sions:

Peut-on vivre heureux dans l'ignorance ? Est-ce l'aveuglement qui faisait de nous des êtres sans problème ? Cette errance fait de mes nuits des poèmes... L'insouciance de l'enfance, l'humain plongé dans l'inconscience... Croit tu que le monde est si beau ? Observe le attentivement tu verras le silence règne, les pleurs sont réels. On t'efface si t'es face à la pauvreté, on te protège et comble si tu es connu et riche. Entre rêves et cauchemars la réalité est une difficulté. Oserais-tu regarder un malheureux dans les yeux ? Le regarder et faire comme si de rien n'était ? Pose-toi des questions sur ce monde qui ferme les yeux sur la paix, questionne toi sur la société actuelle qui ne pense qu'à la monnaie et tuerait pour en obtenir... Un billet ne possède pas de cœur, une âme est inestimable mais meurt, un papier ou un corps, fais le bon choix. "Liberté ? où est tu ? Je t'ai appelée mais tu t'es tue. Qui suis-je ? Où vais-je ? Ma joie a disparu dès lors que ces questions se sont posées."

Sang blanc :

Je fais semblant en faisant de ma vie une page sans blanc, peut-être que mon futur est sanglant... Je m'efforce d'aspirer le bonheur, je vide le livide sur la page et ainsi disparaît mes peurs. Le sang des peines tente de donner un sens à mes écrits, constamment le passé m'appelle, me rappelle le bonheur de l'insouciance. Un poème d'amour pour m'en apporter, je fais des tours dans ma tête et dans ma ville... Dans ma ville je roule à contresens, inéluctablement je me détruis tout comme ce monde moins joli.

Adolescence :

Changement corporel, le passé te manque, car durant cette longue période tu t'es perdu jusqu'à ne plus savoir qui tu es. Hébergement de démons, tu grandis mais tu ne veux qu'oublier cette éprouvante sensation... Tu réfléchis mais chaque jour est une rature, tu ne voudrais que t'évader à travers la nature. L'apparence est une importance pour cacher ton mal-être, auparavant cela n'avait aucun sens. Le temps s'écoule et mes pétales coulent à en divaguer dans l'océan de ma pluie...

Peau aime / Je t'aime mais jamais je ne m'aime :

Les ondes de mon téléphone comblent ma personne, dans l'inconscience de me détruire... Je sais, je suis dans mon monde, tu sais je rêve tant de tes bras... J'ai peur de la mort car si elle m'emporte jamais je ne pourrais être épris. J'aimerais que mon espérance soit finie. De mon infini devient mon soleil, je suis puni sans toi je bégaye. Je n'ai pas beaucoup d'inspiration mais assez de respiration pour te parler... Sans voie, j'entends la voix du mal-être qui s'étend, je vois les gens heureux et je m'éteins. Avoir l'espoir de croire que le soir est composé de lumière, le noir n'est peut-être qu'une particule d'hier. Ecrire est un sourire intérieur, une encre de pleurs, une fleur qui ôte ses épines au fil des mots... Encore une page de mes pensées qui saccage mes jours, une tache embellie par l'amour de l'écriture. Je fais de mes songes de l'art et de mes remords de l'or.

(J'é)fleur (les) erre(urs) :

Toujours ce désordre dans ma tête, je suis flou ou peut-être juste fou... Moi je voulais qu'être accompagné du bonheur, je suis encore dans le noir à me comprendre et pourtant je ne sais plus qui je suis. J'ai connu vos yeux mesdames, j'en ai couru qu'à ma perte et au vide... Fleur a absorbé des épines, il a perdu ses véritables tiges... Quel avenir pour quelqu'un qui ne sait plus et se fige ? Une musique mélancolique se mêle à mes sensations, je crée un tableau nuageux, pluvieux ou bien ensoleillé et me vide de tout démon.

Avenir vide :

Ton avenir est incertain, tes désirs pas très saints... Tu parles du noir comme d'un ami qui t'écoute, avec lui tu te sens plus serein. Vices, vide, où sont passées tes idées de liberté, celles où tu n'étais pas pour toi un moins que rien ? Tu écris chaque douleur, tu écris pour que ta peau n'oublie pas les sensations d'avoir connu de belles couleurs. Tu existes, tu résistes à ne pas tomber dans l'oubli chaque jour, et un jour tu seras heureux, oui, ce sera à ton tour. " Plus mon corps se sépare de mon innocence moins je ne comprends ce monde... Nuage, nuage, nuage arrête de commettre des ravages. On ne marche plus droit, alors je t'attends toi loin de toute folie, ton âme serait mon lit dans lequel je rêverai sans cesse, un lieu de sommeil où chaque réveil ne serait plus une prouesse."

Je nage dans les nuages :

Entends-tu ce silence qui te tue car tu es seul ? Tu emmènes les paysages les plus beaux caresser ton corps et ta vue, avec l'envie de tout lâcher, tu veux crier et partir loin de cette vie... La balade éclairée te remémore les instants de bonheur... "Cette vision n'est plus mienne, viens on s'en va autre part, les sensations me prennent et me portent vers l'enfance. Je touche les nuages pied sur terre, tête sur mer, je suis un oiseau et bien plus qu'un simple être."

Ravage/ monde :

Un univers sans pluie, sans pleurs, je regarde le monde et j'ai peur... Les regards tueurs, les regards perdus dans l'obscurité, la paix est une planète à part. Mon regard épris par l'art se laisse naviguer par le temps. L'alcool noie la réalité dans une vague d'aveuglement, on se tue pour de la thune, on périt sous les coups. Ce n'est pas fini et je m'enfuis sur cette page vide, qui dans quelque temps se sera noirci.

Vide :

Pourquoi cache-tu ta douleur ? Pourquoi perd-tu t'es couleurs ? Tu as tout pour être heureux mais pourtant c'est impossible... Tu ne penses qu'à t'effacer dans la nuit, mais tu es face au vide... Tu t'assois sur l'herbe, ne regarde que le ciel étoilé, larmes aux yeux, tu fais un vœu. Ce monde ne te conviens pas comment faire ? Tu t'enfermes dans le noir, n'aimerait que la voir... Le soir est long, depuis des années il dure. Es-tu une ombre rêveuse de lumière ou bien regrettes-tu les moments d'hier ? Je me suis égaré sur le chemin de la vie, je n'ai plus d'envies... "Je suis désolé, je ne vois pas le même monde que toi, sincèrement j'ai lutté, trop de soirs dans ma voie... L'encre sur cette page, le bonheur qui s'efface, le calme qui se lance, juste un soir je m'évade, tout seul je compose le rêve. Je suis désolé encore d'avoir tant de désordres dans ma tête..."

Ravage/monde 2 :

Ce monde où les gens perdent la raison m'a perdu et ainsi s'effondrent mes joies... Haines, violences devenues banales, la paix n'existe plus nous n'avons plus de valeurs. Plus aucune confiance, on se renferme. La mort sera-t-elle meilleure que cette vie sans sens ? Ton corps sera-t-il ma meilleure envie, oubliant que je suis en sang ? Les amis se dissipent au fil du temps, c'est bien plus joli quand on est enfant et insouciant... Noyons nos peines dans des solvants, fuyons notre être afin que tout cela s'arrête. "Folie grandie, et sur mon lit je n'ai faits que me noircir de mes souvenirs."

Vie :

Dans un monde au vide intérieur avec comme désirs l'envol et de ne plus être dans ce corps que la vie fait d'un désaccord... Dans un poème je désire une vision que j'aime, et ma haine se dissipera dans ces vers ou ces verres. Vie, pourquoi me rends-tu si triste ? Tu es si belle mais les décibels du noir sont trop forts... Vie, c'est à moi de changer ce voile, aborde-moi comme au passé, tel un voyageur épris de ta clarté. Constamment tu te fais remplacé par "Envie", elle qui me tue dans un ciel nuageux... Inévitablement j'écris pour que mon encre ne reste pas transparente. Bonheur je t'en prie, hante moi ,ôte les, deviens mon hôte, le mal m'a entravé.

Les nuances du cielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant