Ma vie d'avant [Terminée]

Cauchemar

TW VIOLENCES SUR ENFANT

Lou et moi étions donc d'accord sur le plan. Je montrais un visage confiant mais au fond de moi, j'avais peur, très peur. Mes parents arrivèrent vers 10h avec bien évidemment, mon frère. Ils prirent mon sac et commencèrent à s'en aller.

- Bah j'ai pas le droit de dire au revoir?

- Euh si naturellement.

C'est là que tout allait se jouer.

- Salut Lucas, merci pour tout, merci docteur. Lou, tu vas tellement me manquer mon amour...

Pas de réaction de mes parents.

- Toi aussi tu vas me manquer b, tu viendras me voir?

- Tous les jours! Viens là.

Je lui pris le visage et l'embrassa. Attendant un orage de mes parents, ils n'eurent aucune réaction. Je ne comprenais pas, avaient-ils changé en l'espace que quelques semaines. Non c'était impossible. J'avais de plus en plus peur.

- Attends Adeline, je t'accompagne jusqu'à la sortie. Lou me prit la main et nous nous sommes dirigées vers la sortie accompagnées de ma famille.

- C'est normal cette réaction, me glissa Lou

- Non pas du tout, j'ai peur...

Nous étions déjà arrivés à la voiture. Lou me regarda un dernière fois, les yeux remplis de larmes, je voyais flou à travers les miennes. Elle m'embrassa une dernière fois avant de me regarder monter puis partir.

Dès que sommes partis, la réaction de mes parents fût immédiate. J'aurais dû m'en douter plus.

- C'est quand même pas ta copine cette fille? Hein? T'es la honte de la famille! Bisexuelle, donc je t'explique, tu ne reverra plus jamais cette fille! Tu ne lui parleras plus non plus!

- QUOI ! MAIS POURQUOI ! MAIS C'EST PAS JUUUSTE !

- TAIS-TOI ! DEJA QUE L'ON T'ACCEPTE CHEZ NOUS C'EST PAS MAL ALORS TU LA BOUCLES !!

Une fois arrivée à la maison, ce fut pire. Je montai dans ma chambre et dû y rester toute la journée. Je n'ai pas pu manger à midi. Heureusement, il me restait le chocolat de Lucas. Mes parents m'avaient pris mon téléphone et effacé tous les numéros.

- Pour être sûrs que tu ne la recontactes pas!

J'eus le droit de diner mais ils m'apportèrent un plateau repas avec les restes du midi. J'avais un seul moyen de demander de l'aide, le lycée. Je décidai donc de leur parler.

- Excusez-moi, j'aurais une question

- QUOI ENCORE,

- Voilà, avant mon accident, j'allai en cours, ce serait possible de retourner au lycée?

- Et pourquoi donc?

-Bien l'école est obligatoire jusque 16 ans, or je n'en ai que 15, de plus j'aimerais finir mes études pour pouvoir travailler plus tard.

- Je n'y vois pas d'objections, une seule condition, nous t'y emmèneront et viendront te chercher tous les jours, pour être sûrs que tu ne retournes pas voir ton amie à l'hôpital.

- D'accord.

Puis je remontai dans ma chambre lorsque l'on cria mon nom.

- Oui?

- Va faire la vaisselle puis tu préparera notre diner!

- Je...

- Ne discutes pas!

C'est de cette façon que je me suis retrouvée à jouer les Cendrillon de la maison. Sauf que moi les souris ne venaient pas m'aider et les oiseaux non plus. Actuellement nous étions en vacances donc je n'allais pas au lycée, du moins encore pour quelques jours.

Cet après-midi, alors que je lisais tranquillement un livre, ma mère arriva et m'attrapa par les cheveux. Elle poussa sur le sol et commença à me frapper. Je ne pouvais pas crier, de toute façon cela n'aurait servit à rien.

J'allai dans la salle de bain après cela et fît des photos de mes bleus multiples, ainsi que des plaies. Je n'aurais jamais penser dire ça un jour mais j'avais hâte que le lycée reprenne. Car pour se passer les nerfs, mes parents me frappaient, mon frère faisait une bêtise, ils me frappaient. Puisque, j'étais bisexuelle, je le méritais.

Enfin, le dernier jour des vacances était arrivé. J'avais préparé mon sac quand ma mère arriva. Par réflexe je reculai:

- Tiens, demain matin tu mettras ce fond de teint sur tes plaies et tes bleus pour les cacher et sur tous!

- D'accord, o-o-ok

Puis j'allai dormir pour me lever tôt, étant donné le nombre de bleus que j'avais sur la peau il allait me falloir une bonne demi-heure pour tous les couvrir mais c'était ainsi, mais vie était ainsi, mais heureusement j'allai bientôt changer de vie.