Bienvenue à la cité , là où mes origines dérangent - Lamaï

Prologue et partie 1

Jeune fille à problèmes, incomprise par sa famille, une fréquentation dites mauvaises par ses parents. Elle se sent heureuse qu'avec ses amis, ce sont les seuls à la comprendre. Critiqué mais au fond savez vous ce qu'elle endure? Jugés par des inconnus qui ne connaissent même pas le quart de sa vie !

Fréquentant depuis son plus jeune âge des personnes majoritairement de types africaines, sa famille ne comprenant pas et n'acceptant pas ceci l'envoie dans une école privée ou pour eux la fréquentation est bien meilleure. N'écoutant toujours pas ses parents qui la rejette petit à petit. Seule sa cousine la comprend et accepte ses choix. 

Issue d'une famille très renfermée avec une soeur de 25 ans Samaï qui se préoccupe que de sa petite personne et de son mari, ne s’intéressant plus aux problèmes de sa petite soeur qui cri à l'aide..

Le ton monte, la compréhension devient impossible, disputes sur disputes.. Elle décide de partir pour une durée indéterminé chez sa cousine de 21 ans en collocation avec une amie dans une cité.

Valises prête, je passe le pas de ma chambre le coeur lourd. Mes parents devant la porte accompagné de ma cousine m'attendent, un simple bisou suivis d'un câlin comme au revoir. Mais si vous saviez Maman, si vous saviez Papa, comme j'ai mal d'être incomprise, comme j'ai mal que mes choix ne soient pas acceptés, est ce une honte de fréquenter des africains, est ce un crime d'être en accord avec l'Islam? Vous quittez est un déchirement pour moi, si vous saviez comme je vous aimes mais je ne peux plus vivre dans ces conditions là, un jour vous comprendrez mes choix, je l'espère. Et vous m'accepterez tel que je suis et non tel que vous voulez que je sois ..

« La vie n'as pas d'prix donc j'fréquente pas les vendus , J'me suis toujours relevé même si dans mon dos ça m'a descendu »

Aujourd'hui je me lève le coeur lourd, dans ce lit qui n'est pas le mien, dans cet appartement ou mes parents en sont loin..
Je me prépare pour aller en cours, la tête ailleurs je suis silencieuse. Ce n'est pas à mon habitude, je suis pour mes amis qualifiée de « rayon de soleil », celle qui sourit tout le temps, qui rigole même quand tout va mal, qui apporte la gaieté, qui rend les gens heureux. Mais là, tout va très mal, tellement, que je suis à ce moment là incapable de cacher cette peine si immense. Je suis maintenant rejetée par ma famille, mon sang, ceux qui m'ont donné la vie..

19 heures, j'arrive à la cité. Il fait déjà sombre et frais, je me dépêche de rentrer, arrivée à ma tour, j'aperçois deux trois jeunes assis sur les escalier dans le hall de mon immeuble.

- Oh une noich dans une cité ??

- (rire) wAllah, ils sont partout geh.

Je soupire et essaye de me freiner un chemin mais l'un d'entre eux me retiens par le bras

Moi - Oh mais lâche moi!

- Oh c'est bon fait pas la miss, t'habites ici ?

Moi - (me détachant) De quoi je me mêles ?

Je continue mon chemin.

- Zehma ça veut gérer des chinoises?

- Allez décale de là khoya

Pour un premier jour à la cité .. J'arrive chez ma cousine, épuisée, énervée, triste..

Ma cousine, c'est comme ma soeur, elle est même bien plus importante que ma propre soeur. Elle a toujours été là pour moi, et elle le sera toujours. Elle est mon modèle, en plus elle est canon !!

Kaliane - Alors cette journée?
Moi - Pourrie
Kaliane - Ça va aller t'inquiète
Moi - Ouais.. En plus y'a des bouffons en bas là ils m'ont mis le seum..
Kaliane - Ah bon, ils ont fait quoi ?
Moi - Vas-y avec leurs propos raciste là pff
Kaliane - Ah c'est Youssri ça obligé, c'était la même à mon arrivé mais avec le temps ça va passer et puis je m'entends bien avec ils sont sympa enfin pas tous 
Moi - Hmm.. Je vais me doucher
Kaliane - Ok