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La femme de la forêt

Tu n'étais pas une femme de soirées mondaines. Tu n'étais pas de celles qui aimaient porter de longues robes époustouflantes, qui se perchaient sur des talons haut et qui portaient du maquillage qui lui cachait les traits du visage. Ce n'était pas ton monde.

Toi, tu n'étais pas une femme qu'on expose. Tu étais une femme d'action.

Druidesse immortelle, et bien la dernière de ton espèce, tu protégeais l'équilibre du monde. Et combien de fois avait-il été bouleversé, cet équilibre ? Un nombre incalculable de fois. En bref, tu n'étais pas du genre "femme fatale", mais plutôt de celles qui ne perdaient pas de temps à prendre soin d'elles.

Tu servais la nature. Tu avais eu du mal avec les progrès technologiques, mais t'en étais étrangement bien accommodée. La chose à savoir sur toi, c'est que tu n'aimais pas porter de pantalons. Les pantalons étaient un inconvénient pour toi, et ne parlons pas des jeans ! 

Parce que, comme dis précédemment, tu servais la nature. Tu étais donc du genre à passer des heures dans le bayou sans voir le temps passer, à mettre tes mains dans la boue sans hésiter, à plonger dans les rivières quand il le fallait. Tu guérissais les arbres, aidais les animaux, faisais pousser les plantes. Tu étais une femme de la nature, et tous l'avaient bien compris. Et malgré ton apparence optimiste, enjouée et rêveuse, tu étais peut-être la plus grande menace que la Terre n'ait jamais porté.

Parce que ton espèce, les druides, était la plus vieille espèce du monde. Et vos pouvoirs dépassaient, et dépassent toujours l'entendement. C'est d'ailleurs pour cette raison que ta race fut exterminée : vous étiez trop puissants pour ce monde. Mais tu as survécu.

Tu étais donc très puissante. Tu pouvais ramener à la vie quiconque, guérir les pires blessures, tuer n'importe quelle créature d'un claquement de doigt. Et il était donc évident pour la famille Mikaelson de faire de toi un allier.

Et c'était d'ailleurs pour cela que, un matin, alors que tu te dirigeais vers ta porte pour sortir de chez toi, tu eus la surprise de trouver un carton d'invitation sur ton porche. C'était étrange. Tu regardas à gauche puis à droite, mais ne vit personne. Et, haussant les épaules, tu t'emparas de l'enveloppe avant de l'ouvrir, découvrant une invitation pour une soirée mondaine chez les Mikaelson. Tu détestais les soirées mondaines.

Tu connaissais les Mikaelson. Qui, dans le monde surnaturel, ne connaissait pas cette famille ? Mais tu essayais, depuis toujours, de rester aussi loin d'eux que possible : tu représentais l'équilibre, et eux le chaos. 

Mais tu ne voyais pas de raison de refuser. Après tout, ils avaient fait un pas vers toi, avaient pris la décision de t'inviter. Peut-être était-ce simplement par politesse, mais tu savais, tu sentais que c'était bien plus que cela. Ils n'avaient apparemment pas envie de t'avoir comme ennemi, et c'était une sage pensée.

Alors, tu pris la décision d'y aller. Après tout, pourquoi pas ? Que pouvait-il arriver ? Tu n'avais pas peur.

Et c'était comme ça que tu t'étais retrouvée à l'entrée de la demeure des Mikaelson. Les portes s'ouvrèrent sur toi d'elles-mêmes, et tu observas autour de toi, un air léger sur le visage. Tous te regardaient, mais tu n'y fis pas attention. Tu savais que ton entrée, l'entrée de la grande druidesse immortelle serait remarqué, mais tu n'en avais pas eu honte, ou même peur : tu savais que ton arrivée soudaine susciteraient de telles réactions.

Une personne plus que les autres avait remarqué ton arrivée : Elijah Mikaelson. Il avait entendu les portes s'ouvrir, et avait posé son regard sur l'entrée, et c'était à cet instant que tu étais arrivée.

passion || the vampire diariesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant