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Le marché

Le soleil traversait les fenêtres quand tu te réveillas. Un rayon de lumière vint te caresser la jambe, le bras et la joue, et tu papillonas des paupières, les souvenirs embrumés. Tu refermas les yeux un instant, essayant d'habituer tes pupilles à la lumière, et tu ouvris les paupières à nouveau, regardant autour de toi. Et soudain, quelque chose te frappa. Tu n'étais pas dans ta chambre.

Tes yeux s'ouvrirent en grand à cette constatation. Ce n'était pas ta chambre. Ce n'était pas ta chambre. Mais où étais-tu ? Qu'est-ce que tu avais foutu bordel ?

Et là, à nouveau, quelque chose te frappa. Alors, doucement, craignant que ta théorie soit vraie, tu tournas ton regard vers l'autre côté du lit. Et à nouveau, tes yeux s'ouvrirent en grand, prenant peu à peu conscience de la bêtise que tu avais dû faire la nuit dernière.

- Oh merde.

Klaus dormait à côté de toi. Et ça, ce  n'était pas bon, mais pas bon du tout. Espérant que vous aviez juste dormi côte à côte, tu soulevas la couverture, et tu te frappas le front à la vue de ton corps... Nu.

- Oh putain de merde.

C'était mauvais, très mauvais. Parce que Klaus, même s'il représentait l'objet de bon nombre de tes fantasmes les plus inavouables, restait un ennemi. Il était l'ennemi, et tu ne devais pas "fricoter avec l'ennemi", voilà les mots de Damon. Et te voilà nue dans le lit de l'hybride. Une chose était sûre : Damon te passerait un savon.

Alors, tu pris la décision de partir avant qu'il ne se réveille. Parce que, si tu étais encore là à son réveil... Tu ne savais pas quelle allait être sa réaction, mais tu préférais ne pas imaginer.

Alors, très doucement, tu sortis tes jambes de son lit, et sans perdre de temps, tu revêtis tes sous-vêtements, te retrouvant alors debout, en culotte et soutien-gorge, à chercher désesépérement tes affaires. En regardant de plus près, tu remarquas que, bien évidément, elles étaient partout dans la chambre. Ton haut se trouvait sur son chevalet, ta jupe sur la banquette jouxtant la fenêtre, et tes escarpins étaient de part et d'autre de la pièce. Alors, le plus doucement possible, toujours en ignorant l'hybride se reposant sur le lit, tu enfilas ta jupe, quand une voix t'arrêta.

- Tu t'en va déjà, ma douce ?

Tes membres se glacèrent, alors que tu étais toujours en soutient-gorge. Doucement, tu te retournas, et trouvas Klaus, qui te fixait avec un sourire insolent sur le visage. Tu savais que cette situation l'amusait plus que ça ne devrait.

- C'était une erreur, d'accord ? Alors oublie ça.

- Oublier le fait qu'il y a encore quelques heures, tu criais mon nom ? Hm, non, c'est bien trop précieux à mes yeux

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- Oublier le fait qu'il y a encore quelques heures, tu criais mon nom ? Hm, non, c'est bien trop précieux à mes yeux.

- Oh, ferme-la.

passion || the vampire diariesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant