Let there be light !
La lumière s'allume violemment. Le hall d'entrée du bâtiment est gigantesque avec une ambiance luxe et tamisé, ressemblant aux décors des films américains, le sol est brillant et reflète les lumières sous-jacentes des portes. Au plafond, un énorme lustre blanc et ultra moderne, les murs sont couverts de bois nobles. Des néons sont placés sous les plinthes à intervalles régulier, rendant l'ambiance douce et accueillante.
Des bruits de pas semblable à des talons se dirige vers nous. Une femme grande et fine, avec les cheveux long, lisse et brun, des traits nordiques et la peau très blanche. Elle arrive et s'installe à l'accueil. Machinalement, nous nous dirigeons vers elle. Nous la saluons et nous nous présentons.
Les présentations faites, nous lui donnons nos papier, par ce biais j'appris que le père de Deckard , Mr. Shaw, est dans les forces spéciales de la British Army. Son père lui légua cette classe et ce charisme invraisemblable. Puis Deckard apprend que je me prénomme Austin Richard Post, que mon père est guitariste de renommé dans l'état de Washington, ma mère productrice musicale dans un studio à New-York et que je suis là pour le conservatoire.
Subséquemment, elle nous demanda si nous souhaitons être dans le même logement universitaire ; ce sont des collocations pour plusieurs étudiants venues de part et d'autres du globe souhaitant sociabiliser ; duquel nous acquiesçons avec agrément, elle nous donne les cartes de la chambres puis nous indique le 15e étage. D'un pas assuré notre binôme se dirige vers l'ascenseur. L'intérieur n'a pas de signe distinctif plus exotique que le reste du bâtiment.
Les portes se ferment, l'ascenseur démarre. Aucune musique. Seul le bruit nos respiration, des rails, et nos pensées. Ces dernières sont intenses, puissantes et parlent de nous, matérialisant réflexion profonde, de tout, tout le temps, et pour n'importe quoi. Deckard est en sueur, je lui demande si tout se passe bien. Il me déclara la peur de regretter sa venue ici, et le mal du pays. Ayant ressenti cela la première fois que je quitta ma ville, je m'exclama que la vie vaut la peine de sortir de sa zone de confort, et de découvrir le monde non pour ce qu'il laisse paraître, mais pour ce qu'il est vraiment.
Notre discussion se termine au moment où l'ascenseur se fige, nous nous dirigeons vers la porte indiqué par la carte d'accès. Nos deux cartes glissées pour nous enregistrer, la porte se débloque. Voilà une pièce à vivre très grande ; se rapprochant plus d'un appartement ; et spacieuse. Quatre portes sont marquées d'une indication précisant qu'il s'agit de chambres. Leurs dispositions est symétrique depuis l'entrée. De première vue, cela est assez vaste pour y vivre à quatre. Deux salles de bains sont disponibles, chacune imbriqué entre une paire de chambres. La présence d'une grande baie vitrée ceinturant le bâtiment me laisse dubitatif. De plus, il est possible de prendre l'air via un balcon large accessible depuis une porte dans la baie vitrée. Une cuisine de taille convenable et bien équipée est disposé vers l'extérieur, donnant luminosité et une vue apaisante sur la capitale.
Je me dirige vers une chambre du côté droit par rapport à l'entrée. J'entrouvre la porte, puis, que miré-je ? Un lit de grande taille ordonnancé entre deux lampes murales. Un dressing composé de plusieurs gardes robes est encastré dans ce même mur. Le sol est couvert d'une moquette à motifs géométriques bleu et vert. Agréable à contempler. En faisant le tour, la présence d'un grand miroir s'appropria mon attention, assez grand pour me voir entièrement. Inconsciemment je m'arrête, me fixant, pensant que la nature réussit à créer chacun de nous, nous sommes tous uniques.
Ma longue chevelure et ma barbe ont poussées, mon veston rouge et ma chemise blanche ne sont pas tachés malgré ce voyage mouvementé. Cependant, ma ceinture est un peu desserrée, Par mélancolie je me couche dos à terre en regardant dans le miroir, le calme règne, je plisse mes yeux et penses à l'année que je vais vivre, sera-t-elle bien ? vais-je prendre mes marques ? et, avec quels bagages vais-je revenir ?
Après cette minute d'apitoiement, je décide de me lever et d'aller voir Deckard pour prendre connaissance de son ressenti. Ultérieurement nos bagages furent amenés devant la chambre, la sonnette retentit, nous prenons nos bagages.
Le rangement de nos affaires étant terminé. Nous décidons de faire un tour à la cafétéria, située près du hall d'entrée. Cette cafétéria est dans le même style que le reste du bâtiment. Néanmoins, il y a très peu de monde, sauf une fille tenant ses bagages. Certainement une arrivante. Voyant notre entrée dans la salle, elle se dirige vers nous d'un pas fatiguée. De première abord une personne très souriante.
- Hallo, je m'appelle Angela, énonça-t-elle. Je viens tout droit de Zurich. Je ne pensais pas arriver de nuit, dommage que je n'étais pas mise au courant pour les retards depuis Strasbourg.
C'est une personne vraiment resplendissante, dotée de long cheveux blond, sa finesse et la douceur de ses gestes.
- Par ailleurs, je réside dans la chambre N°826, savez-vous où se trouve-t-elle ?
Stupéfaits, Deckard lui dit que nous venons d'arriver : ayant déjà emménagés, nous sommes descendu prendre un remontant. Après une longue discussion avec elle. J'apprends qu'elle aspire à devenir chirurgienne dans un grand hôpital suisse, et prendre le flambeau de sa mère, actuelle directrice du service de chirurgie du plus grand hôpital suisse. Pour elle, sauver des vie, innover ou créer sont ses principaux objectifs.
Nous décidons de nous rendre à la chambre en l'aidant à monter ses affaires. Elle prend la chambre située à l'opposé de celle à Deckard. Elle l'explore et range ses affaires. Pendant ce temps, nous sommes sur le balcon à contempler la Ville Lumière, avec sa vie nocturne, ses gens se baladant. La nuit nous n'avons pas la même vision du monde et de ce qui nous entourent que pendant la journée, la nuit est belle, mystérieuse et sombre, et c'est tous cela qui lui donne sa splendeur, pour réfléchir sur nous, nos erreurs et notre future. Cette nuit sera longue et inédite. Angela nous rejoint, calme mais toujours souriante. En sortant elle est aveuglée par les lumières de la ville. A ce moment je me sens fort, grand, mais apeuré par les vérités de la vie, demain est un autre jour, et il faudra le savourer et s'en emparer car nous seul choisissons ce que nous sommes et ce que nous allons devenir.
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Inside Shade
Fiksi UmumAustin, 22 ans, nouvel arrivant au conservatoire de musique de Paris, emménage dans un campus-dortoir avec des étudiants d'autres écoles et universités. Il fera des rencontres qui changeront sa vie, ses pensées et sa vision du monde. Une évolution m...