La guerre sévit sur le Royaume Alphaga. Il y a de cela, 150 ans, les Omêta, ont décidé de prendre le contrôle des deux royaumes. Pourtant, tout semblait paisible. D'un côté, les alphaga, aussi nommés loups à 7 queues, et de l'autre les Omêta, des Re...
Je la regardais. Est-ce que je pouvais lui faire confiance ?
Moi: Maggani.
Mag: Oui.
Moi: Sais-tu grader un secret ?
Mag: Euh...oui bien sûr mais pourquoi me posez-vous la question ?
Moi: Ce que je vais te dire et un secret de la plus haute importance.
Je sais je lui mets la pression mais je n'ai pas le choix si je veux survivre.
Mag: Oui, Dam- Alia, je vous promet de garder votre secret.
Je ne lui dis rien et commence à enlever ma perruque et mes lentilles.
Elle écarquille les yeux.
Mag: V-vous êtes u-une Alphaga ?!
Moi: Moins fort s'il te plaît. Et oui, j'en suis une.
D'après son histoire, j'ai pu comprendre qu'elle était trop jeune pour savoir qui j'étais réellement. Je ne lui révèle donc pas entièrement mon identité.
Mag: Mais... je ne comprends pas... je n'ai pas réussir à sentir votre odeur.
Moi: C'est normal, j'ai mis une grande cape en fourrure qui la camouflait. Et désormais, je vais m'imprégner de l'odeur des Omêta en ne portant que leurs tissus. Je vais également mette beaucoup de parfum, je pense que ça fera l'affaire.
Mag: Sinon, vous pouvez aussi utiliser de la ravigue.
Moi: De la ravigue ? Qu'est-ce donc ?
Mag: C'est une fleur que je transforme en parfum pour camoufler mon odeur. Même avec le temps, elle persiste toujours un peu. J'en utilise donc et depuis personne n'a rien remarqué. Des fois, je me demande s'ils ont oublié que j'étais une Alphaga autrefois.
Intéressant. Je n'avais jamais entendu parler de cette fleur. Elle doit être peu connue et rare. Parfaitement ce qu'il me faut.
Moi: Pourrais-tu m'en fournir ?
Mag: Oui, bien sûr, je vous en ramènerai demain matin.
Moi: Merci, je n'ai plus besoin de tes services. Va donc te reposer.
Mag: Oui... Alia.
Elle me rend mon sourire et s'éclipse. Même si elle n'ai plus de mon clan, je e suis attachée à elle. On ne peut changer son sang.
Je regarde l'heure. 23h. Je pourrais me faire couler un bain de minuit ? Mmh, non. Je me laverais demain matin. Il faut vraiment que j'aille me reposer moi aussi. J'enfile donc mon kimono pour la nuit et vais me coucher.
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