Chapitre 18

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PDV Daenerys:

Il me passe les menottes avant d'enlever son couteau. Il ne marche même pas droit cet ordure.

Roi: Tu reste ici. Tu fais ce que tu veux, lave-toi je m'en fou mais tu bouges pas ton jolie petit cul de cette pièce.

Donc non seulement il me tutoie mais en plus il me parle mal.

Roi: Je reviens m'occuper de toi demain t'inquiète pas ma chérie.

Il s'en va me laissant seule. Seule sans le prince.

Ellipse 2h:

Je m'ennuie. J'ai même pas réussi à prendre une douche avec ses fichues menottes. Je suis assise sur le grand lit. Seul une petite fenêtre en hauteur éclaire la pièce. La lumière devient peu à peu sombre, le soleil se couche, il est sûrement 20h.

Je mets mes sens à l'affût. Ivrogne comme il est, le roi n'aura pas de mal à faire un boucan infernal pour arriver jusqu'ici.

Étrangement, j'entends seulement de légers pas derrière la porte. Il a décuvé ?

La porte s'ouvre dans un petit grincement.

Prince de Pacotille ?

Prince: Suivez-moi et taisez-vous.

Je fais ce qu'il dit, il a l'air...énervé, très énervé.

Il me conduit en silence dans ses appartements.

Prince: Asseyez-vous.

Je m'assoie sur son sofa, muette. Je n'ose pas relever mon regard. Je suis de sang royale ! Je n'ai pas à écouter ses ordres ! Alors pourquoi je ne proteste pas ?

Il s'approche de mes menottes. Il les brise d'un seul coup, à la force de ses mains. Le système se défait par la même occasion, il me retire donc les bracelets d'acier.

Je me frotte instinctivement les poignets, ils sont rougis.

Prince: Venez.

Je le suis et atterris dans une grande salle de bain de marbres noirs et blancs. Il me fait asseoir sur le rebord de la baignoire, et sort de quoi apaiser mes rougeurs.

Prince: « Je peux me débrouiller toute seule ! »

Moi: ...

Prince: Si je n'avais pas été là, qu'est-ce qu'il aurait fait ?!

Son ton monte mais il se calme, soufflant bruyamment. Il se mord la lèvre d'énervement.

Prince: Je pense qu'il est mieux pour vous de quitter la sélection.

... Quoi ... ? Je... je devrais être heureuse, sauter de joie mais... je n'y arrive pas. Si je quitte la sélection, je quitte le prince...

Moi: ...On ne se verra plus jamais ?

Sa tête est baissée, il est concentré sur mes blessures. Enfin, je crois.

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