Les frères Hudson : Rick

Chapitre 2 Rick

En m'occupant des chevaux je repense à ma discussion d'hier avec  Ana.
Comme a chaque fois elle me rejette, non pas que je lui en veuille mais je pensais sincèrement qu'au bout de 6 ans elle accepterait enfin de discuter avec moi de ce qui c'est passé .
J'ai tenté un nombre incalculable de fois et ça se finit toujours de la même façon.
Je devrais peut-être laisser tomber et faire comme elle dit, tourner la page.
Je ne m'en sens pas capable mais un jour ça viendra, du moins je l'espère.
Je ne peux plus continuer comme ça, je n'en ai plus la force.
Je l'aime toujours mais ne dit-il pas que parfois l'amour ne suffit pas ?

Tout ce qui arrive est uniquement ma faute, j'en suis parfaitement conscient.
Je ne lui demande pas son pardon, je suis assez réaliste pour savoir que c'est chose impossible.
Tout ce que je veux c'est de pouvoir lui expliquer ce qui c'est passé cette nuit là, dans quel état d'esprit je me trouvais.

Je voulais faire souffrir les sœurs Graysons parceque mon frère souffrait, je me suis ruiné la vie bêtement.
On était pourtant si bien, si heureux, mais j'ai tout gâché.

- A quoi tu penses ? Demanda Gary.

- Ana repondis-je.

- Je suis désolé mon frère, toute cette merde est arrivée à cause de moi dit-il.

Je sais qu'il s'en veut mais ce n'est aucunement sa faute, j'ai fait de la merde tout seul comme un grand.
Je suis sorti sur une sorte de surenchère malsaine je dois en assumer les conséquences.

- Ça va repondis-je , j'ai décidé de laisser tomber et lui foutre la paix.
De toute façon elle part bientôt rejoindre son mec et elle se marie dans 4 mois.
Elle a raison, il est temps que je tourne le page.

- C'est vraiment ce que tu veux ? Demande-t-il.

Si c'est ce que je veux ? Non mais ai-je le choix ?

J'hausse les épaules pour seul réponse.

Nous continuons notre travaille avant d'être interrompu par la sonnerie de téléphone de Gary.

" - Allo ? .... Quoi ?... Tu as appelé le shérif bébé ? ... J'arrive, appel le bureau du shérif et ne touchez à rien "

- Putain cria Gary avant de détaler.

Je lui cours après en essayant de comprendre ce qui se passe.

- Bordel dit moi ce qu'il y a ! Criais-je.

- C'est Ana, elle a retrouvée sa voiture défoncée et un message tagué dessus repond-il en ne cessant pas de courir.

- Merde !

Je le dépasse, récupère mes clés et me dirige vers mon pick-up.
Gary me rejoint et s'installe sur le siège passager.

Quand on arrive au ranch Grayson j'y vois beaucoup de monde.
Les ranchers semblent prêt à frapper.
Grany tourne en rond en jurant.
Ana et Naya se tiennent devant le gros 4x4 d'ana.
Gary descend le premier, je le suis de près.

- Elle est où la voiture ? Demanda Gary.

- Garée derrière repondit Ana, personne ne l'a approchés.

On dépasse le grande bâtisse qui sert de résidence principale et passons derrière, nous découvrons la voiture garée à l'autre bout.
Elle est complètement morte.

On découvre le mot adressés aux filles
" Get out bitches", dégagez d'ici salopes.

Bah merde !

- Putain c'est quoi ce bordel ? Ça sent le cramé aussi dis-je.

- La grange a brûlée repondit Naya, je pense que ça a servie de diversion.
On était occupés à éteindre le feu, quand on a voulu prendre la voiture pour aller voir le shérif on l'a découverte comme ça.

C'est du délire.

Un rancher s'approche.

- Le feu a été provoqué volontairement dit-il, le bidon d'essence n'a pas été brûlé.

- T'as appelé le shérif bébé ? Demanda Gary la mâchoire crispée.

- Oui, il ne devrait plus tarder repond-elle.

Je regarde Ana, malgres son air impassible je la connais suffisamment pour savoir qu'elle est pas mal remuée.

- Ça monte crescendo dit Grany, au départ c'était de petits choses sans réelle importance mais la ça va beaucoup trop loin.

- Je vais appeler une société de sécurité et faire installer des vidéos de surveillance, qui ce soit il le paiera cher cracha Ana.

- Je ne vois pas qui pourrait vous en vouloir dis-je, les Crown ont quittés la ville.
Hormis eux je ne vois pas qui pourrait agir de la sorte.

Nous voyons mon  frère arriver.

On va devoir régler ce problème au plus vite, avant que ça ne dégénère complètement.