Luxus x OC - La sirène de Fairy Tail

Chapitre 4 : En Route Vers L'aventure

Chapitre 4 : En route vers l'aventure

Il était tôt quand Téthys se réveilla une nouvelle fois, à la même heure que la veille, à la même heure qu'à son habitude, mais plus rien n'était pareil. Ses yeux fatigués et inquiets en disaient long sur la courte et horrible nuit qu'elle avait passée. Toutes les deux heures, sans le vouloir évidement, elle se réveillait et ne pouvait se rendormir qu'après avoir vérifié que toutes les issues de son appartement étaient encore fermées. Après s'être étirée et habillée, la violette prit le temps de boire une grande tasse de thé pour se détendre un peu en espérant avoir moins l'air d'avoir passé une horrible nuit. Elle aurait aimé ne pas le montrer, ne pas que cela se voit sur son visage, mais s'était peine perdu, d'immenses cernes avaient déjà élu domicile sous ses yeux. Elle espérait ne pas trop inquiéter ses amis, mais après tout ce n'était que des cernes, avait-elle pensé pour se rassurer.

Comme à son habitude, en sortant de chez elle, elle salua son facteur en prenant le courrier. Cette fois-ci aucune rose, aucune lettre étrange, ce qui la fit soupirer de soulagement sous le regard du facteur qui lui demanda si elle allait bien, elle lui répondit d'un simple sourire et il n'insista pas. Elle se mit en route pour sa guilde, faisant attention de ne pas être suivit, et comme la veille au soir, elle allait dans des rues, un peu aléatoirement, mais ne se perdant jamais dans la ville qu'elle connaissait par cœur. Une fois devant la guilde, le soleil commençait déjà sa ronde, la sirène était en retard, ce n'était pas si grave car quand elle était partie la veille elle avait déjà fait un ménage rapide sur le sol, il ne lui restait que les tables et les chaises, chose plutôt rapide. Elle sortit ses clés, de la guilde, de la poche de sa robe en laine légère et jaune du jour. Elle poussait avec un peu de difficulté les vieilles portes de la guilde après les avoir déverrouillées.

« Ah Téthys ! Tu arrives tard aujourd'hui non ? »

Surprise d'être apostrophé aussi tôt, la plus jeune des violettes de la guilde se retourna face à l'extérieur en souriant, ayant, évidement, reconnu la voix qui l'avait interpelée. Elle observa les trois personnes qui étaient à quelque mètre de là. Il y avait deux hommes dans la quarantaine, un aux cheveux noirs aux reflets bleus et l'autre aux cheveux roux. Il y avait aussi à leur côté un jeune garçon d'une dizaine d'année plus jeune que la violette.

« Bonjour Wakaba ! Bonjour Maître Macao, et bonjour Roméo. Que faites-vous là si tôt ?

- Ah... Il va vraiment falloir que tu arrêtes de m'appeler comme ça, fit l'homme aux cheveux noirs, en entendant cela Téthys ne répondit que par un rire léger.

- On s'était dit que si on venait plus tôt, on pourrait t'entendre chanter, vu que tu ne t'attendais pas à nous voir, mais tu viens à peine d'arriver... ajouta le pré-adolescent, visiblement déçu.

- Ah oui ! Désolé, en plus j'ai oublié ma radio chez moi ce matin ! répondit la jeune femme en haussant les épaules, entrant dans la guilde avec le petit groupe qui venait d'arriver. »

Elle s'éclipsa rapidement pour prendre son tablier qui, comme toujours, était dans la cuisine. Elle l'enfila, vérifiant un peu par réflexe sa poche. Elle sentit un bout de papier, elle n'en fut pas étonnée, se rappelant que c'était celui qu'elle avait reçu la veille. En soupirant, de fatigue et surement parce qu'elle aurait préféré ne pas s'en souvenir, elle sortit de la cuisine de la guilde, armer d'ustensile de nettoyage, prête à passer une demi-heure à une heure à nettoyer les tables et les chaises.

Elle avait d'abord servi des boissons et des collations à ses amis, avant de nettoyer le mieux et le plus vite possible la salle. Sans dance ni chant cette fois-ci, elle était complètement perdue dans ses pensées, concentrer sur un sujet qui lui faisait froncer les sourcils, expression assez rare de la part de la sirène de fairy tail pourtant si joyeuse au quotidien, les personnes déjà présentent se demandaient bien pourquoi elle affichait une mine si soucieuse.