Arkamtale

Prologue

Elle éteignit les caméras puis se tourna vers son patient et lui sourit.

« -Et voilà, on peut parler tranquillement !

-Parfait. »

Il sourit grandement.

« -Dommage que je dois rester attaché.

-Ah... ça, je n'y peux rien... »

La jeune femme semblait se sentir presque coupable.

« -Je sais, ne vous en faite pas docteur... » il sourit encore plus.

« -C'est une nouvelle robe ? Elle vous va à merveille.

-Vous trouvez ? Merci. »

Heureuse que son vis-à-vis l'ai remarqué, elle effectua un petit tour sur elle-même.

« -Vraiment magnifique... vous êtes une pure merveille. »

La jeune femme ne pu s'empêcher de rougir un peu.

« -Mais, vous savez, je vous trouve sublime peut importe ce que vous portez.

-V... Vous êtes trop gentil...

-Non... pas du tout même. Je suis sincère.

-Merci... encore une fois. » Elle sourit.

Le squelette corromput sourit encore plus.

« -Alors, de quoi voudriez vous parlez aujourd'hui ?

-Hmm... de vous ? Je ne me lasse pas de ce sujet de conversation...

-J'allais dire la même chose de vous... surtout que... » il essaya de lui prendre la main... grimaçant.

« -Je ne suis pas un sujet aussi intéressant. » il semblait vraiment... frustré de ne pas y arriver.

S'approchant d'elle-même, elle pris doucement sa main dans la sienne.

« -Je ne suis pas d'accords... »

Il sourit, plongeant son regard dans celui de la jeune femme.

« -Merci.

-Ce n'est rien... » répondit-elle dans un murmure, comme hypnotisée par la pupille bleue glacée de son interlocuteur.

Lui serra un peu plus sa main, délicatement, sans lui faire mal.

« -J'adore votre voix... les anges ne pourraient pas en avoir de plus belle. » lui murmura-t-il à l'oreille.

« -J...Je vous aime... votre voix, je veux dire. J'aime votre voix... aussi.

-Alors... parlons... »chantonna-t-il doucement.

Il pouvait être si charmant quand il voulait. Si gentil... si drôle... si... parfait. Tout cela pour sa magnifique psychologue.

« -Dites moi ce que vous voulez savoir de moi Snow.

-T...Tout... je veux tout savoir...

-Alors je vais tout vous dire. Mais je veux une contrepartie.

-Une... contrepartie ?

-Oui, si vous savez tout de moi, je veux tout savoir de vous.

-Oh... il n'y a rien de bien intéressant à raconter sur moi...mais...si c'est ce que vous voulez... c'est d'accord.

-Plus je vous connais... plus vous me plaisez... ce qui est un miracle parce que personne ne m'a jamais autant attirer que vous.

-Nightmare...

-Oui ?

-Vous aussi... vous me plaisez... beaucoup. »

Il baissa le crâne.

« -Il ne faudrait pas Snow... mais vous n'avez pas idées comme ça me fait plaisir d'entendre ça.

-Dans ce cas, je suis heureuse. » Elle sourit un peu tristement.

« -Vous êtes psy... et moi votre patient... c'est impossible... pourtant, je n'es qu'une envie.

-Et moi aussi... alors pourquoi pas ?

-Snow... si vous êtes avec moi... vous allez tout perdre.

-Et alors ? Je m'en moque.

-Pas moi. »

Il pouvait même se montrer compatissant.

« - Nightmare... s'il-vous plaît, écoutez-moi...

-Il ne faut pas... »

Mais...

Est-ce que tout cela était sincère ? Est-ce que le prince du crime pouvait vraiment être... amoureux ? La jeune femme n'en était pas... sûre... pourtant, elle l'aimait. Elle l'aimait à en mourir.

« -Il ne faut vraiment pas...

-Vous dites ça pour ne pas me faire de peine... vous ne m'aimez pas vraiment...

-Hey. Regardez moi. Je... » sa voix se tut soudainement.

« -J'en es assez... je veux retourner dans ma cellule. » Il semblait vraiment blessé.

« -...Tout de suite. »

La jeune femme ralluma les caméras et alla chercher les gardiens pour qu'ils reconduisent Nightmare à sa cellule. Lui se laissa faire bien sagement comme toujours. Que faire de toute façon avec des menottes anti magie ? La psychologue quitta ensuite l'asile...

Partant sans se retourner, assaillit par la tristesse.

« -Hey... boss ?

-La ferme Killer. » Le voisin de cellule de Nightmare se tut.

« -Oui, la ferme, Killer... » murmura l'un des gardiens d'un ton agacé.

« -Ah ! Salut Dawn. Je t'avais pas vue.

-C'est marrant, quand c'est pas pour que me demander de t'apporter une nouvelle camisole de force, tu me vois jamais... »

Le squelette corrompue regardait le vide.

Il avait besoin du soutiens de cette psy.

Mais...

Est-ce qu'il pouvait...

« -Oh... aller, avoue que ça me va bien !

-N'importe quoi... »

Impossible de se concentrer avec les deux cons à côtés. Il valait mieux ne plus y penser.

Ce n'était qu'un jeu après tout.

Oui... juste un jeu... rien de plus...

Un jeu dont la récompense serait la liberté.