Chapitre 3

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La porte qui se trouve à ma droite commence à s'ouvrir doucement tout en allumant les deux alarmes qui clignotent en rouge. Je vais découvrir un autre sujet zéro, dans vingt pourcents des cas, les sujets zéro sont réussis sinon ils sont des échecs. Je fais partie de ces vingt pourcents et je me demande ce qu'est celui-ci. Alors que la porte c'est ouvert entièrement, j'aperçois ce qui semble ressembler à un homme mais ce n'est l'es pas enfin ça ne l'es plus. Il possède une peau cousue entièrement noir voir violette, sa bouche n'existe même plus et je peux voir sa cervelle. Ces yeux sont vides comme s'il ne possédait plus d'âme et les sons qu'il émane montre une grande souffrance. La créature commence à s'approcher de moi et en un rien de temps, il se retrouve devant moi.

Ce n'est pas vrai, il possède une vitesse incroyable. J'essaie de l'esquiver mais il transforme sa main en lame d'argent et me transperce avec. Je crache du sang mais réussit à retirer sa lame argentée pour reculer. Alors que le combat vient à peine de commencer, Sofia ouvre la porte et entre dans la salle marronne. La créature et moi tournons la tête pour l'observer, Sofia a avec elle sa canne pour marcher car elle boite. Sofia sait pertinemment qu'elle ne peut pas s'enfuir. J'attire l'attention de la créature mais il semble vouloir Sofia. Je me mets devant elle pour la protéger comme toujours mais mon sang coulant semble se vider tout comme mon énergie.

- Alice, je t'en prie sauve moi ! Débarrasse-moi de ce maudit monstre, je t'en prie utilise ton alter ma fille !

- A... à vos ordre mère...

J'utilise mon quatrième alter qui n'est rien d'autre que de l'améthyste, des pierres précieuses de couleur violet apparaissent à mes côtés. Les pierres foncent sur l'ennemi et le transperce de toute part. Il hurle d'agonie mais ne s'arrête pas pour autant d'essayer d'avancer. Je lève le bras en l'air puis prononce un mot : « Ophiuchus »

Le sol tremble et Sofia ainsi que la créature ne comprennent pas ce qui se passe, Sofia me tiens le bras qui est blessé, s'accroche à moi comme si elle avait peur et là, une grande bouche ouverte d'un serpent géant fait entièrement d'améthyste sort sous la créature. Dès que mon ennemi est dans sa gueule, je claque des doigts puis le serpent ferme sa bouche, le dévorant. Le serpent continue de sortir du sol puis juste avant de toucher le plafond, il balance sa tête en arrière pour venir creuser un autre trou et y disparaitre dans le sol. Laissant deux gros trous dans cette pièce qui hante mes rêves, Joket sort et se précipite vers sa mère lui demandant si elle va bien.

- Si je vais bien ? SI JE VAIS BIEN ? MAIS JE VAIS MERVEILLEUSEMENT BIEN ! Joket regarde-moi ce monstre que nous avons créé ! Non... Non... Regarde ! Tu as devant toi, l'être suprême, crée de toute pièce par MON GÉNIE ! Franchement si All For One ne t'accepte pas, je ne comprends plus ce monde ! Joket !

- Oui mère ?

- Essaye de localiser ce serpent, jette l'un de nos sujets abandonnés avec une caméra, s'il le faut et trouve-le quant à toi, ma très cher Alice... Tu vas te reposer demain va être une longue journée !

Sofia m'entraine par le bras vers ma chambre et juste avant de quitter la pièce, je vois Joket regarder le fond du trou enfin s'il y en a un. Sofia et moi allons dans ma chambre et pendant le chemin que nous parcourons Sofia me fait une confidence, elle m'avoue qu'au départ, elle voulait me marier avec son fils mais sachant sa haine envers moi, elle avait peur qu'il fasse du mal à l'enfant qu'elle attendait de ma part. Sofia vient de s'en aller, je suis de nouveau seule dans cette chambre et pour la première fois depuis longtemps, je me sens étrange. J'ai l'impression que c'est comme de la peur mais pas vraiment, est-ce de l'excitation ? Non plus mais alors qu'est-ce donc ? Je ne sais pas mais je vais dans mon lit essayant de retrouver une partie de ma vie passée.

Le lendemain Sofia est devant moi, je me lève doucement ayant mal un peu partout a cause de l'utilisation de mes alters hier mais au vu du regards qu'elle vient de me lancer, ce qu'on a fait hier n'était rien d'autre qu'un avant-gout de ce qui allait m'attendre jusqu'à ce que je rencontre mon futur mari.

Le premier jour, fut assez simple, je devais juste tuer tous ceux qu'elle m'envoyait. Entre les mutants, les personnes avec des alters et les personnes dénuées d'alters, c'était une journée assez productif en termes de meurtre. Après cette tuerie, j'ai demandé à Sofia, ou elle trouvait les « candidat », elle me dit qu'elle se servait dans des prisons qui avait beaucoup de condamné à mort. Elle me dit de toute façon, ils allaient mourir donc autant qu'ils servent à quelque chose. Je ne lui ai pas répondu et j'ai attendus la prochaine journée.

Le deuxième jour, fut complètement différente du premier, je n'ai pas combattu mais été de nouveau un sujet de test. Sofia avait demandé à son fils et un autre scientifique de faire des expériences sur la résistance de mon alter. J'ai reçu pour ça des décharges électriques, on m'a aussi plongé dans l'eau pendant minium vingt-quatre heures puis ils m'ont aussi coupé l'air pendant minium vingt-quatre heures. De toute façon, Sofia a demandé, non, ordonner qu'ils fassent toujours des expériences plus de vingt-quatre heures jamais en dessous.

Les jours ont été alterner suivant cette démarche, les jours impair été des assassinats et les jours pairs été les tests sur ma résistance. Les premiers jours sont toujours les plus durs mais cette fois ci, c'était plus compliqué. Je ne saurais dire si c'était un stress ou la durée de chaque temps que l'on imposait mais à chaque fois que je finissais un teste, je finissais exténuer à telle point que je ne pouvais plus marcher. Je m'effondrais toujours au sol, je préfère les jours impair car Sofia ne me disait rien mais Joket, une plait ce gamin.

- Alors sujet zéro ? Qu'est qu'il se passe ? Où est passé l'être suprême ?

Je suis à terre à quatre pattes, crachant de l'eau et essayant de respirer. Il me donne des coups de pieds dans le ventre, me hurlant dessus. L'autre scientifique ne dit rien et s'en va me laissant seule avec l'autre fou. Je suis allongée au sol, ruée de coup et essayant de respirer mais Joket n'arrête pas de me frapper surement pour défouler sa frustration. Je n'arrive plus à respirer et ces coups n'aide pas du tout mais le pire, c'est l'eau de mes poumons que je n'arrive pas à recracher.

- Joket ? Ou est ... JOKET ! ÉCARTE TOI IMMÉDIATEMENT !

Cette voix... C'est Sofia non ? Je ne sais pas, je pense que c'est elle. Sofia elle hurle, hurle contre Joket contre le scientifique contre moi...

Sujet ZéroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant