Chapitre 20

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J'ai énormément mal à la tête puis je me souviens des événements qui se sont passés, Fana est toujours avec moi mais elle semble ailleurs. Je l'appelle ce qui fait qu'elle sursaute, elle me regarde puis me souris... je me demande bien ce qu'elle a. Alors qu'elle regarde la fenêtre, on toque à la porte et Fana deviens a nouveau un oiseau et sort par le fenêtre.

- Entrée !

- Bonjour madame Shigaraki, comment vous sentez vous aujourd'hui ?

- Bien enfin je crois.

- J'ai ici, quelqu'un qui souhaiterez-vous voir depuis de début de son arrivez ici.

- Qui est-ce ?

Alors que je vois la femme s'approcher de moi avec une couverture bleue, je compris. Je pleure à chaude larme en tendant mes bras comme une enfant. Elle me sourit puis me dépose mon fils dans mes bras, je retire la couverture délicatement pour mieux le voir. Il est également le même enfant que celui que j'ai rêvé, il a de petits cheveux noirs aussi soyeux que la soie et des yeux aussi rouge que le sang. Il possède aussi le même grain de beauté que Tomura sous sa lèvre. Je lui souris et il se contente de gazouillez en bougeant ses mains dans tous les sens.

L'infermière me dit qu'il doit surement avoir faim et elle m'annonce qu'elle reviendra dans quelque heure pour savoir si tout va bien. Dès que la femme sort, Fana rentre puis nous regarde.

- Oh qu'il est mignon de plus près ! Ben quoi j'avais la vitre avant !

Je lui souris puis lui informe que je vais l'allaiter, elle me hoche la tête puis me regarde faire. Je position bien Kuro puis enlève une partie de cette chemise d'hôpital, j'ai eu besoin d'aide mais finalement Kuro tète de ma poitrine. Le petit chenapan me regarde avec ses yeux et s'amuse a me toucher la cicatrice que son père m'avait faite, il y a longtemps.

- Dite, d'où vous vient cette cicatrice ? celle entre vos seins ?

- Disons que c'est en partie ma faute.

- Comment ça ?

- Laissez tombez Fana.

- N'empêche, il semble beaucoup plus calme désormais.

- Comment ça ?

- Après que vous l'ayez mis au monde, il ne cessait de pleurer et la seule fois où il a arrêté est quand il avait son masque et maintenant... dans vos bras.

- Oh ? C'est vrai, mon grand ?

Demandais-je en le regardant. Il arrête de boire puis me regarde avec le sourire qui s'accompagne d'un petit rot. Je rie avec Fana puis elle m'aide à remettre la chemise en place, Kuro quant à lui regarde son nouvel environnement tout en jouant avec mes cheveux. Il est tellement silencieux que cela fait peur à Fana et se demande même si, il ne lui a pas arrivé quelque chose. Plusieurs médecins sont aussi passé pour vérifier si tout aller bien et ils n'ont remarquer aucune blessure ou maladie, même si Fana leurs a aussi demander pourquoi mon fils était de nature calme. Les médecins ne savent pas mais ils nous ont dit qu'il est en bonne santé.

Le doc vient aussi me voir pour savoir mon état de santé et même lui fut surpris du calme de la pièce, il dit même je cite « Tomura a de la chance, il ne pourra pas se plaindre d'un enfant qui hurle en pleine nuit. » C'est vrai que là, il marque un point. Je remercie le ciel pour m'avoir donné un enfant aussi calme que Kuro et je remercie aussi Kuro.

Il doit être au environ de dix-sept heures quand il m'emmène Kuro mais dès qu'il ne fut plus dans mes bras, il commence a pleuré même si l'infermière me dit de ne pas m'inquiète... je suis inquiète après tout c'est le fils d'un sujet de test et d'un vilain... Et mes inquiétudes se sont avérées vrai puisque un peu avant vingt heures, on me ramène mon fils. Il n'aurait pas arrêté de pleuré sans aucune raison et il aurait même réveillé d'autre enfants... Pourtant au moment ou il me le met dans mes bras, il arrête de pleuré et se calme aussitôt.

Je leur présente mes excuses puis je vois les médecins ramener un lit pour mon fils, celui-ci me regarde comme s'il voulait pleurer mais je le berce doucement, le temps que les médecins place la machine pour Kuro. Le médecin me demande Kuro plus le place sur le lit et lui mets un masque mais voyant qu'il commence a paniqué, je demande si c'est possible que Kuro puisse me voir. Je pense que s'il voit que je suis là, il pourrait peut-être arrêter de pleurer. Dès que le médecin réussit à retirer la couverture pour qu'il puisse me voir. Le lit pédiatrique lui permit de me voir et cela semble le calmer. Je lui souris et remercie le médecin qui me remercie pour l'avoir calmé, pauvre médecin je suis sûr que mon fils lui a fait voir de toute les couleurs...

Je finis mon diner et regarde une nouvelle fois mon fils qui dort à point fermé, il semble tellement apaisé.

- Je te l'avais dit qu'il n'arrête pas de pleurer quand tu n'es pas là.

- Faudrait qu'il s'habitude a ce que je ne sois plus là.

- Quoi ? Pourquoi ? Tu vas mourir ?

- Non mais sinon il ne serait pas autonome. Je veux qu'il puisse être libre...

Je me place un peu plus confortablement puis essaye de m'endormir, Fana reprends sa forme de oiseau et se place sur la chaise et s'endors debout.

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