Ivresse et Camomille

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Ô toi, hôte de mes pensées
Qui déguise mes folles soirées
Dans la nuit et dans la journée,
Ne veux plus vraiment me quitter.

Toi qui répand tant de fumée,
Qui des cendres, a laissées tomber
Dans mes songes, tu es invitée.
D'une main, je suis déshabillée.

Il ne me reste qu'à espérer
Qu'à mes draps, s'ajoute ta beauté
Pour enfin te voir me contempler
Que tes lèvres à ma peau soient collées,
Le temps d'un souffle, d'une infinité.

Et qu'au début de la matinée,
À l'heure où les astres sont couchés
Je ne puisse me réveiller

Alcool, musique & cicatricesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant