Atteinte à ma stupeur

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Pars, cours à la porte de tes pertes;
Cet endroit, il faut que tu désertes.
Va, vis et sois guide sur mon chemin,
Deviens l'encre couvrant mon parchemin.

Pars, pille et partage les éloges
Auxquels incessamment tu te déroges;
Je fuis le traître à mes trousses,
Mon trajet jamais je ne rebrousse.

Surdose de substances en symbiose;
De mes larmes sablées je t'arrose,
Puis, la rosée nous métamorphose.

Dès lors, sous nos amphores empoisonnées,
Nos douces métaphores sont ornées
De tous nos mauvais maux enchevêtrés.

Rassis, je crie au rythme ravageur;
Gâchis ! Tu portes atteinte à ma stupeur.

- Suiligrev

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