The Writys 2020 : Annexe

Défi du Chat

Voici les résultats pour le deuxième défi ! A partir d'ici, nous créons une nouvelle partie dès qu'un défi commencera. Et nous y mettrons donc directement la description de celui-ci ! 

Nouveau changement : le temps des défis est rallongé : vous aurez maintenant 4 jours au lieu de 2 pour que le plus de personnes puissent participer ! Nous essayerons aussi de décaler les défis pendant le week-end pour qu'il soit plus simple pour vous de trouver du temps libre...

Nous allons publier la partie pour le prochain défi dans quelques instants, et vous aurez cinq jours pour le rendre (puisque normalement, vous avez un jour de répit entre chaque défi, mais comme c'est le week-end..)

Les écrits et notes ici, le classement tout en bas ! 

Delombre :

J'avançais à patte de velours à l'ombre d'un muret. Sautant par-dessus, j'atterris avec souplesse sur l'herbe tendre d'une pelouse. Reniflant le sol, j'appris qu'un chien était passé par là récemment. Je ne devais donc pas m'attarder : ces bêtes, autant féroces que débiles, m'auraient coursé à l'instant même où elles m'auraient aperçu. Tout le monde sait bien que les chats sont les créatures les plus intelligentes de toute façon.

Je rentrais enfin chez moi par la chatière que mon esclave m'avait fabriquée. Il devait être dans le salon, comme à son habitude, se vidant de ce qui lui restait de cerveau avec cette drôle de boite qui fait de la lumière. Je me plantais devant lui, l'observant un instant avant de miauler à plusieurs reprises. Il n'allait pas tarder à craquer. Afin d'accélérer le processus, je me postai devant sa boite et entrepris de faire des allers-retours, la queue en l'air. Mon humain me fit de drôles de gestes avec ses mains. Je descendis alors du meuble pour sauter l'instant d'après sur ses genoux, lui miaulant à la figure. Je ne comprenais pas pourquoi il ne se levai pas. Cela ne prenait pas autant de temps d'habitude. En tournant mes yeux vairons vers l'écran, je pus observer un groupe de son espèce courir après une balle sphérique. Etrange de se donner tant de mal pour une proie non comestible. Mais depuis le temps, je ne me posais plus trop de question. L'Homme était un étrange animal qui s'entêtait à croire qu'il était le plus intelligent.

Je commençais à avoir très faim, alors j'envisageai la solution ultime. Toujours sur ses genoux, j'émis des sons gutturaux.

— Bon dieu Gaspard ! Ne me vomit pas dessus !

— Mâooo !

J'avais enfin toute l'attention de mon bipède qui souffla avant de finalement se lever et se diriger vers la cuisine. Je le suivis en trottinant, me léchant les babines et ronronnant. Il me servit ma nourriture royale et je pus enfin avoir l'estomac plein. Me tournant vers ma fontaine à eau, je vis deux yeux m'y observer. Je sursautai, surpris, avant de lui donner des coups de patte. Je ne voulais pas prendre le risque d'une attaque surprise alors je renversai le bol pour détruire l'ennemi. Je trempai ensuite ma patte sur le sol pour y lécher l'eau.

Au bout d'un moment, je décidai de faire un petit tour dans le bac de sable où je pouvais faire mes besoins. Mon humain le nettoyait tous les jours et je le soupçonnais d'utiliser mes crottes à des fins de trafiques.

Pris d'une soudaine fatigue suite à ma digestion, je déambulai flegmatiquement jusqu'au fauteuil avant de m'y étendre de toute ma longueur. C'est ce moment que choisit l'humain pour revenir dans le salon. Je feins de dormir pour qu'il me laisse tranquille. Soudain, quelque chose de totalement surréaliste se produisit. Il se mit à courir de partout en poussant des cris suraigus, sautant même par-dessus le canapé ! Je le regardais d'un air interloqué. Lorsque son drôle de manège prit fin, il se tourna vers moi et me lança :