Dark Angels - Archer

Épilogue 2 - Matthew (Parce qu'un c'est bien mais deux c'est mieux !)

16 ans plus tard

Je viens de fêter mes vingt ans. Mais ce n'est pas l'évènement le plus marquant du jour. J'ai reçu les couleurs du Club de mon père il y a quelques minutes. Je ne suis plus prospect des Dark Angels mais bien membre. Je vais pouvoir me venger des lavages de chiottes, surveillance à la con et autres saloperies qu'Ace m'a fait subir pendant mes deux ans de formation. Mon père vient me voir et me serre dans ses bras, il est fier de moi je le sais. Ma mère pleure à chaude larme. Elle n'a pas arrêté de toute la cérémonie.

Je sais qu'ils ne sont pas mes parents biologiques. Quand j'ai été en âge de le comprendre ils me l'ont dit, sans rien chercher à me cacher. Je ne les remercierais jamais assez pour tout ce qu'ils m'ont offert. Lorsque j'ai voulu retrouver ma mère biologique, ils ont tout mis en œuvre pour m'aider.

Ma génitrice, pour moi ce n'est pas une mère, faisait le trottoir depuis des années à Orlando. Je me suis approché d'elle mais à part me dire à combien elle facture sa passe, elle ne m'a rien dit d'autre. J'étais dégoûté. Je suis rentré et ma mère m'attendais. Je lui ai tout raconté, elle n'a rien dit. Elle m'a seulement serré dans ses bras, et fredonner une chanson, comme quand j'étais petit.

- Matthew !

Je sors de mes pensées quand mon petit frère m'appelle. Ce petit miracle. Il est le fruit du mélange de mes parents. Tout naturellement, ils l'ont appelé Angelo. Un petit ange tombé du ciel pour notre famille.

- Oui gamin !

-Ne m'appelle pas gamin ! J'ai dix ans maintenant ! Je suis grand !

-Alors tu es trop grand pour faire un tour de moto avec moi ?

- Hmmm... tu sais dix ans c'est grand pour des choses mais pas assez pour d'autres. Alors pour la moto ce n'est pas encore bon. On y va? 

C'est en rigolant que je prends ce petit être dans mes bras et court jusqu'à ma moto, sous les regards attendris de nos parents. Quand je passe devant un groupe de Brebis, l'une d'elle me dit que quand j'en aurais fini avec la petite terreur, c'est elle que je pourrais monter.

La vie au Club, que demander de plus ? Alcool, femmes faciles et famille. Le pied !