Tu t'éloignes en pensant à tout ce que tu n'as pas dit ...
Tu ne lui as pas dit que tu l'aimais.
Tu ne lui as pas dit qu'il y avait des étoiles dans ses yeux quand tu l'as rencontré. Il était jeune. Toi aussi. Il était si calme, et tous les sourires de remerciement.
Tu ne lui as pas dit que ses étoiles sont toujours là, même à travers la qualité de sa caméra, ou même quand ses yeux sont fixés -en photos- il irradie toujours la lumière des étoiles.Tu ne lui as pas dit que tu aimais que ses mains touchent tes joues parce que ces choses que tu ne dis pas, trop timide, sont là dans les petites gouttes. Il a regardé les larmes sur ses mains mais il rit, s'éloigne.
et tu ne lui dis pas qu'il était facile de l'aimer au début - les autres jugent toujours comment on s'aime, trop, pas assez.
Tu ne lui as toujours pas dit que sa voix était comme du miel. Pendant que ta voix était coincée dans ta gorge et que tu pouvais sentir montait le sang dans tes joues, concurrence avec la climatisation de la pièce.
Tu ne lui dis pas combien de fois tu t'es endormi au son de sa voix comme il pourrait jamais comprendre.
Tu ne peux pas penser à d'autres, tard dans la nuit lorsque tes os sont tendres sous une peau fragile, quand toute ta langue a le goût du café, de l'amertume, de tes paupières lourdes d'épuisement, et que tu comptes les centimes pour prendre un billet pour le voir.
Les yeux fermés, et respire la lumière -sa lumière- de plus près. Se sentir plus proche, juste assez, avant qu'il glisse entre tes doigts.
Tu te demandes ce qu'il pense que tu penses, s'il imagine ton cerveau silencieux, un bruit blanc, un silence plein de mots. Peut-être qu'il est en autopilote lui aussi, trop habitué aux joues rougit et bégaiement. Ça vient peut-être de lui et pas de toi.
Tu ne lui as pas dit qu'il avait trop chaud, quand tu as coupé ta parole pour dire que tu avais froid et lui, sans mots, a tiré -ta manche- ton corps vers le sien. Tu ne lui as pas dit qu'il faisait trop chaud. peut-être que tu l'imaginais, mais son cœur battait trop vite pour être normal. Un effet secondaire? Peut-être. De la foule qui le regard partout tout le tempsTu ne lui as pas dit que tu te sentais seul quand il s'est décroché de toi. Ses mains sont sur les tiens quand tu lui donnes le petit sac cadeau. Tu ne sais pas quand tu vas le revoir alors un cadeau semble logique, quelques choses qu'il posera quelque part dans son studio.
Tu ne lui as pas dit qu'il semblait plus loin quand il était juste à côté de toi. Qu'il était un peu plus distant que la dernière fois peut-être, mais tu ne veux pas faire face à la possibilité d'un manque d'étoiles - donc tu n'as pas cherché plus. Tu ne lui parlera pas de la mèche qui tombe comme un rideau sur vous lorsque vos yeux se rencontrent, seulement un instant. Mais tu dois te reculer et lui aussi. Donc vous les faites tous les deux, même si tu as l'impression d'être déchiré en deux.Tu ne lui as pas dit quand tu as fermé les yeux, tu pouvais le sentir encore autour de ton cou et son parfum un peu trop fort.
Tu ne lui as pas dit que tes mains étaient froides, la nuit quand tu lui écrits. Ton nez rose comme tes jointures, tes lèvres rouges trois nuances plus foncées car tu les mords quand tu retiens tes larmes et qu'il doit penser qu'elles ressemblent toujours à ça. Tu ne lui as pas dit, bien sûr. Même quand il a demandait pourquoi tes mains étaient froides.Tu ne lui as pas dit que ses cheveux n'étaient pas dans ses yeux, il portait un vieux sweat-shirt gris et que tu portais ce t-shirt noir qui est beaucoup trop grand pour toi, celui que tu aimes porter juste car il tire sur les manches et sourit. Au lieu de cela, tu as mis tes doigts sur la peau au-dessus de ses sourcils, repoussant les mèches de cheveux qui ne sont vraiment pas le problème.
Tu ne lui as pas dit que tu as détourné le regard si rapidement que tu t'es senti étourdi, juste au cas où ses yeux regardaient les tiens.
Tu ne lui as pas dit désolé. Peut-être qu'il est confus. Peut-être qu'il ne veut pas de ses étoiles sur ta peau.
Tu te dis alors qu'il devrait te le dire. Peut-être qu'il le veut aussi. Peut-être que tout ce qui te retient, le retient aussi.
Tu te dis qu'il peut parfois, sentir l'anxiété s'installer dans ta poitrine quand le poids des regards dans ton dos est trop lourd. Tu ne penses pas qu'il pense, enfaite, il est occupé à gribouiller le coin d'un papier glacé.
et tu ne lui dis pas que tu as retenu ton souffle quand il t'a tiré vers lui par la manche - toujours - mais il ne sourit pas. il y a une ligne entre ses sourcils, il se penche devant toi et prend le papier du bout des doigts. Quand il est proche, tu sens le lin et les roses. Comme ta lessive.Tu n'as pas dit que tu voulais mettre le bout de ton doigt entre ses sourcils et lisser la ride là-bas, adoucir l'inquiétude directement par sa peau. Que ce soit lui, qui ferme lentement les yeux et qu'il bégayait.
Non tu ne l'as pas fait, tu ne l'as pas touché et aucun de vous n'as dit quoi que ce soit pendant que le flash s'est déclenché. Il a attiré ton attention pour une raison, ta main tirant toujours sur le tissu de son haut, le broyant entre tes doigts. Comme s'il ne savait pas pourquoi tu le faisais.Et c'est fini.
Il a tendu un papier avec le numéro dû stand pour récupérer les photos et le papier avec son autographe, un de plus à rajouter sur ton mur. Tu le posteras sur Instagram quand tu seras dans une zone plus calme.
Tu souris à un de ces abonnés que tu connais de twitter.
Tu te retournes pour lui faire coucou mais elle est déjà dans ses bras, à ta place.
Tu t'éloignes en pensant à tout ce que tu n'as pas dit ...
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FanfictionOS / xReader / courte fanfictions sur le youtube francophone Toute ressemblance avec des personnes existantes n'est absolument pas fortuite. Le chapitre sera supprimée si il dérange les gens concernés.