Le début (eh oui on vas pas commencer par la fin)

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  Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore était quelqu'un de brillant, d'extrêmement brillant même, pour ne pas dire l'homme le plus intelligent et réfléchi depuis des générations. Alors quand l'idée la plus évidente de toute, la plus logique, celle qui serait sans doute la plus efficace contre Lord Voldemort et ses acolytes lui vint à l'esprit, il se maudit de ne pas y avoir penser plus tôt...

Été 1970, début de la première guerre des sorciers

  Albus Dumbledore venait de transplaner dans son bureau aprés avoir quitter le premier ministre qui, malheureusement, n'avait pas l'air de comprendre la menace qu'était Lord Voldemort.
C'est particulièrement agacé qu'il traversa la pièce et s'assit derrière son bureau. Le sorcier sortit sa baguette et fit apparaître une feuille de parchemin, un encrier et une plume. Il commença à écrire une lettre a Minerva, qui n'était pas là pour les vacances, pour lui rapporter son entretien avec le ministre. Celui-ci ne s'était définitivement pas bien passer, le ministre ne voulant pas envoyer d'émissaire aux géants et aux loups-garou, alors que le vieil homme lui avait explicitement répété que l'inactivité face à de tels évènement pourrait bien avoir de graves conséquences et de la menace qu'ils représenteraient si Voldemort arrivait à les convaincre de le rejoindre, comme si le ministère n'avait pas suffisamment à faire avec les mangemorts!

  Dumbledore, concentrer sur sa lettre, n'entendit pas tout de suite les légers coups sec qui se répétait déjà depuis quelques secondes. Quand enfin il releva les yeux, il balaya la prestigieuse pièce d'un regard circulaire: illuminée par les chauds rayon de soleil d'été, la pièce était d'une beauté apaisante que Dumbledore appréciait particulièrement. Perdu dans sa contemplation, il sursauta légèrement lorsque Fumseck vint se poser délicatement sur son épaule. Il le caressa doucement pendant un moment avant que celui ci n'aille se reposer sur son perchoir qu'il venait de quitter. Le sorcier observa le phénix, qui semblait fixer quelque chose avec insistance. Il tourna la tête, et aperçu enfin le hibou grand duc qui tapait contre le carreau d'une de ses fenêtres depuis maintenant quelques minutes. Le vieil homme se leva, reconnaissant le hibou d'Alastor Maugrey, et récupéra la missive en offrant son bras a l'oiseau qui s'y posa docilement. Il fit apparaître un verre de jus de citrouille pour le hibou et lut la lettre:

Dumbledore,

    J'ai parler à quelque uns de mes aurors et votre idée et créer un groupe pour lutter contre Voldemort ne leur paraît pas être une mauvaise idée, tout comme à moi, d'ailleurs. Le ministère ne semble pas faire grand chose pour le moment, ils ne se rendent pas compte de la gravité de la situation, mais certains, comme les Londubat, par exemple, sont d'excellents combattants et ils sont dignes de confiance. Ils ont été fortement choqués par l'assassinat de cette famille de moldues et malgré leur jeune âge ( ils doivent avoir dans les 20 ans) ils ont l'air déterminées à agir. Mais je pense cependant qu'il vas falloir être prudent car j'ai repéré quelques personnes travaillant au ministère qui pourrait bien être à la solde de ce Voldemort. Cela fait à peine une semaine qu'il s'est déclaré plus ou moins ouvertement et il a déjà des sbires au sein du ministère!

Attend nouvelles directives de votre part, cordialement,

Alastor

  L'écriture était brouillonne et il y avait quelques ratures, signe que la lettre avait été rédigée à la hâte. Il était vrai qu'avec toutes ces histoires, le chef du bureau des aurors devait être débordé.
  Albus reposa la lettre, pensif. Il savait que Voldemort chercherai à avoir des alliés au ministère mais à priori, il y était parvenu plus tôt que prévu. Cela confirma les craintes du sorcier et il se hâta de répondre à Alastor: s'il avait déjà réussit à convaincre quelques personnes, alors que la lettre où Dumbledore lui expliquant son idée ne lui avait été envoyer que trois jours auparavant, c'était déjà un bon début. Il lui demanda donc de continuer à informer les gens de la menace que représentait le mage noir, pour que celui ci est le moins de chance possible de recruter d'autres partisans. Sa missive terminer, il l'accrocha à la patte du hibou qui attendait sagement sur son bureau et le ramena à la fenêtre restée ouverte.
  En observant le hibou s'éloigner, il en remarqua deux autres qui avait l'air de voler vers la tour. Quand ils furent suffisamment proches, il put reconnaître un hibou du ministère et l'autre devait appartenir à son professeur de métamorphose, reconnaissable à son plumage d'une belle couleur ambré.
Dumbledore laissa entrer les deux messagers dans la pièce et s'empressa de lire les deux lettres: celle de Minerva était en fait une réponse à sa précédente lettre, envoyée elle aussi trois jour plus tôt.

L'Ordre du Phénix (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant