L'Ordre du Phénix (en pause)

Petit déjeuner au Terrier

Une semaine plus tard, le soleil commençant tout juste à se lever, Albus Dumbledore venait de transplaner devant les limites du Terrier. Il devait en effet parler à Arthur Weasley avant qu'il ne parte au ministère. Le vieil homme s'avança donc d'un bon pas vers le portillon avant de s'arrêter pour observer un gnome, que le *pop* caractéristique avait réveillé, et qui essayait maintenant de lui jeter des sortes de grosses fleurs oranges à la figure. Il lui jeta un regard diverti, ce qui énerva encore plus le gnome qui commença à le traiter de noms tous plus original les uns que les autres, que lui même aurait eu du mal à imaginer. C'est en pensant qu'il n'y avait qu'ici que l'on pouvait assister à se genre d'événement inattendu que le sorcier repris sa route. Il pris le temps d'observer la maison: se n'était que la deuxième fois qu'il s'y rendait de sa vie, mais il avait déjà l'agréable impression qu'elle lui était familière et qu'il y serait accueillit quelle que soit l'heure, le temps ou la situation du moment (et cela n'était finalement pas qu'une impression). La bonne humeur et la légèreté ne semblait avoir jamais quittées la bâtisse, même en ses temps sombres. Aussi biscornue et atypique soit elle, l'ambiance chaleureuse et enfantine qu'il en émanait n'avait d'égale que l'ambiance « poudlaresque » comme il aimait l'appeler.
Une fois arrivé devant la porte de derrière, il sortit de ses légères pensées et frappa quelques coups à la porte.

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A peine Molly avait-elle descendu la dernière marche de l'escalier en colimaçon qu'elle entendit des coups secs frapper à la porte. Pas encore assez réveillé pour penser au danger potentiel qui pourrait se trouver derrière le panneau de bois, c'est en marmonnant un « mais qui peut bien rendre visite aux gens par une heure pareeeeeeeeeille? (il devait être 6h du matin) » en étouffant un bâillement, qu'elle alla ouvrir la porte à un Dumbledore qui était, lui, tout à fait réveillé et revêtu d'une cape de voyage. Elle se sentit un peu ridicule, elle qui était encore en robe de chambre et avait aux pieds ses vielles pantoufles roses.

- Bonjour Molly, la salua-t-il avec un grand sourire jovial . Navré de venir vous déranger à une heure si matinal.

- Albus! Dit elle, une main sur le cœur, parfaitement éveillée à présent, en essayant tant bien que mal de cacher sa surprise. Ne vous inquiétez pas, c'est toujours un plaisir! Fit-elle en s'écartant pour le laisser entrer.
Elle changea soudain d'expression, comme si elle venait de se souvenir de quelque chose, avant de demander d'air inquiet:

- Vous avez des nouvelles de Bill?

- Non, Molly, répondit il sincèrement, faisant sursauter Mrs Weasley dont il voyait le visage se décomposer, mais le départ de la mission était à 23h, l'heure de retour minimum est 7h30, sauf si problème majeur qui les ferait rentrer plus tôt. Si ils ne sont pas encore rentrés, c'est que tout va bien. Il posa une main rassurante sur son épaule: Vous n'avez donc pas à vous inquiéter. Elle hocha la tête, l'air toujours angoissé.

- Et donc, qu'es ce qui vous amène de si bon matin? Reprit-elle en essayant de reprendre un air normal.

- Il y a du nouveau au ministère et j'aimerais en toucher deux mots à Arthur avant qu'il ne parte travailler. S'expliqua le vieil homme, en s'asseyant à la table de la petite cuisine étriquée du Terrier, après que Molly l'y ai invité, tandis qu' elle agitait sa baguette pour préparer du thé, tout en envoyant un patronus à son mari pour qu'il descende rapidement.

Celui ci apparut au bout de deux minutes, tout habillé et les lunettes un peu de travers, descendant chaque marches avec précaution pour ne pas réveillé les enfants. Malheureusement pour lui, il oublia de sauter la dernière marche qui grinça en émettant un bruit d'une sonorité assez surprenante, se qui lui valut un regard plus noir que les tréfonds du lac de la part de sa femme. Il s'avança vers Dumbledore, quoique un peu surpris de le retrouver attablé chez lui alors que lui même venait de se lever.