CHAPITRE 25: ESPOIR ?

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PDV CLARKE:

Je sors en trombe de ma voiture et claque fortement ma portière, je cours sous la pluis jusqu'à atteindre la bâtiment gris. Je déteste tellement les hôpitaux, je sais personne n'aime ça mais moi en particulier, depuis le décès de ma grand-mère maternelle cet endroit est un véritable cauchemar pour moi. J'étais très proche d'elle et malheureusement la maladie l'avait emportée il y a 3 ans, emportant mon sourire avec elle. La tristesse l'avait remplacée mais Wells avait su me réconforter mais ce n'est que quand j'ai rencontré Bellamy que j'ai su ce que c'était de revivre. Il ne sait pas cette histoire, il ne sait pas que son arrivée dans ma vie m'a sauvé, m'a complétement changé. J'aurais pu lui dire mainte et mainte fois mais la conne que je suis pensait que j'allais pouvoir le faire plus tard sauf que maintenant c'est peut-être trop tard alors si j'ai un conseil à vous donner, dites tout ce que vous pensez à ce que vous aimez et profitez d'eux autant que possible avant qu'il ne soit trop tard.

Je me dirige vers l'accueille et plaque mes mains sur le comptoir faisant sursauter la secrétaire.

Clarke: Je cherche Bellamy Blake.

Je sais je ne suis pas polie mais là, tout de suite j'en ai rien à faire, je veux juste être auprès de celui que j'aime. Oui, vous avez bien lu, je l'aime. Cette histoire m'a fait comprendre que je tenais à lui bien plus que je ne le pensais et que si je le perdais je ne pourrais pas m'en remettre. Je serais perdue à jamais. Ne voir son sourire éclatant, ses fossettes, ses tâches de rousseurs qui me font perdre la raison à chaque fois, son sarcasme qui m'énerve mais que j'aime tellement, ses douces boucles que mes doigts aiment tant touchés et coiffés, ses bras musclés qui me prennent dans ses bras, ses lèvres délicates que j'aime tant embrasser causera ma perte et cette fois-ci personne ne pourra me remonter.

Secrétaire: Chambre 108 au fond du couloir à droite, la salle d'attente est au fond du couloir à gauche.


Je la remercie et accours vers la salle d'attente attirant les regards des autres patients sur moi du à mon empressement. Ils n'ont pas d'autres choses à foutre que de me fixer ces cons ?!

Je rentre dans la salle d'attente et aperçois Octavia ses coudes sur ses genoux avec la tête entre ses mains. J'ai mal, tellement mal de la voir comme ça. Elle a déjà assez souffert de la perte de son père alors si elle perdait son frère personne ne pourras l'aider et elle serait bien capable de commettre un acte horrible.

Clarke: O..., dis-je en me baissant à sa hauteur.

Elle lève la tête et je peux voir la trace noir de son mascara sur ses joues, ses yeux rougis à force d'avoir pleurer, ses profondes cernes alternant entre noir et violet.

Elle se jette dans mes bras et je la serre fort, tellement fort pour qu'elle sache que je serais toujours là pour elle et qu'elle pourra toujours compter sur moi. Je ne l'abandonnerais jamais quoi qu'il se passe.

Nous restons dans cette position durant de longues minutes, nous ne parlons pas, nous avons pas besoin de parler pour communiquer ce que nous ressentons. On se comprend naturellement.

Elle se redresse.

Clarke: C...comment il va ? Dis-je doucement.

Elle souffle.

Octavia: Il est en réanimation, il va mal, dit-elle en laissant couler une nouvelle larme sur sa joue droite.

Je prends sa main droit et la lui sert doucement montrant ma compassion.

Clarke: Sa vie est engagée ?

Elle hoche la tête.

Clarke: Mon dieu...

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