Chapitre 40

454 58 5
                                    

Lorsque je me suis réveillée la première chose que j'ai fait c'était de sortir mes bagages. Maman est venue dans la chambre pour le petit-déjeuner. Evidemment je lui ai répondu que je n'allais pas descendre pour manger mais que j'allais descendre pour rentrer chez moi.

Mais pourquoi ? est-ce que quelqu'un t'a fait du mal ? est-ce qu'on t'a dit quelque chose demanda-t-elle

- Rien de tout cela je veux juste rentrer chez ma mère. Vous avez toujours été aimable et gentille moi. Sachez que je vous aime très fort, vos êtes ma Maman. Juste que c'est ma décision j'espère que vous allez l'accepter sans poser de questions.

D'accord ma chérie je t'aime aussi tu sais déjà que je n'aime pas trop m'en mêler. Je sais ce que tu as mais je te comprends tu peux partir chez ta mère. Les portes de cette maison qui seront toujours ouvertes. Tu es la belle-fille de cette famille même si tu as des soucis avec ton mari je sais que un jour tout ira bien. N'oublie jamais cela l'amour triomphe toujours.

- vous avez certes de l'espoir et je ne veux pas briser cet espoir.
Je serais mieux chez moi.

Ok je vais t'aider ! mais promets-moi que tu reviendras à la maison à chaque fois et si tu ne peux pas moi je viendrai te voir et voir notre bébé. Je vais d'assister sur ta grossesse saches le ok.

- d'accord au moment où j'aurai cet enfant je vous dirai mes conditions moi aussi. Mais pour l'instant je vous demande juste de ne rien dire à votre fils. Ne lui dîtes pas pour ma grossesse. Si vous voulez lui dire que je suis parti, y'a aucun problème , qu'il sache que je ne dépend plus de lui.

Oh les enfants d'aujourd'hui je ne vais jamais vous comprendre. Ok c'est votre vie et je respecte. Je vais venir avec toi et te confier à ton mère, parce que tu es notre belle fille que tu acceptes ou pas.

- mais......

Mais rien ! ne discute pas.

- D'accord ! Dis-je de façon à ne plus rien ajouter.

Elle avait décidée de m'accompagner à la maison. Je sortis quelques affaires en bas, j'allais dans le salon pour dire lui dire au-revoir,mais il était occupé au téléphone.
De toute façon il avait l'habitude de rendre un thème clivant, décourageant et trachante , j'avais trouvé cela mieux de ne pas lui parler pour le moment.
Pas plus de quelques minutes et nous étions déjà arrivé à la maison , c'était pas trop loin. On voyait Maman devant la porte , mais qu'est-ce qu'elle faisait là ?
Nous descendîmes de la voiture pour aller à sa rencontre.

- Assalamou alaykoum Maman ! Comment vas-tu ? Qu'est ce que tu fais devant la porte.

Assalamou aleykoum sœur vous allez bien. Dit la mère de Seydine à Maman

Wa aleykoum salam wa rahamtoulah je vais bien et vous ? Vous ne m'avez pas dit que vous alliez venir , j'aurai préparé quelque chose pour vous accueillir.

- Enfaîte j'aurai aimer avoir une discussion avec vous concernant les enfants.

J'aurai aimé aussi , mais je crains que ça soit possible, je suis devant la porte parce que j'attends les clé pour ouvrir la porte, ma bonne est allée le chercher, c'est mieux qu'on se revoit un autre jour.

- D'accord il n'y a aucun soucis , prochaine fois inch'Allah. Mais je pense que je serai la seule à retourner à la maison.

C'est-à-dire ?

- Ta fille a décidée de revenir pour quelques jours. Je vais demandé au chauffeur de descendre ses affaires.

Comment ça ? Mais pourquoi ma chérie.

Il y'a rien Maman je t'expliquerai plus tard. Sachez juste que ma Belle mère a vraiment pris soin de moi comme si j'étais sa propre fille , j'étais bien là-bas mais tu me manques et vu que Seydine n'est pas là-bas, j'ai trouvé mieux de te tenir compagnie juste pour quelques jours.

- Ok si tu le dis, je vous remercie ma sœur, vous allez pris soin de ma fille chérie.

C'est aussi ma fille, vous n'avez pas à me remercier, je viendrai la voir de temps en temps inch'Allah. Je vais vous laissez maintenant, et faites bien attention à sa santé. Ok au revoir !

Elle partit ,et je sentais qu'une partie de moi s'en allait, elle me rappelait Seydine. Mais mon plus grand soucis s'étais de savoir ce que Maman faisait dehors, j'avais senti de l'inquiétude dans sa voix , je l'a connaît mieux que personne.

- Maman pourquoi on rentre pas à l'intérieur.

Ma fille c'est une longue histoire , j'ignore si tu vas le supporter en l'apprenant.

- Tu m'inquiètes là vas-y raconte-moi.

D'accord on va s'asseoir près de l'arbre là-bas c'est mieux.

- Quoi ?

Allez viens !

- Okeyyyy

Ma fille j'ai de mauvaises nouvelles pour toi. Cette maison ne sera plus à nous dans trois mois. Elle sera vendu

- Maman ne pleure pas, s'il te plaît raconte moi toute l'histoire.

Ton père possède une entreprise.
Et avant de mourir ,il l'a légué à son demi frère qui est ton oncle, pour qu'il s'en occupe jusqu'à ce que tu termines tes études. Si on t'a rien dit c'est parce ton père m'avait demandé de garder le secret jusqu'à ce que tu termines tes études. Mais ton oncle est tombé malade depuis quelques mois, il avait un problème de tension , il avait besoin de repos et tout. Il m'a appelé hier, en me disant qu'il avait un associé, et que pour ses jours absents , l'entreprise a Beaucoup eu de perte. Et a demandé de l'aide à son associé. Mais ce dernier lui demande l'argent alors que l'entreprise ne marche pas et qu'il avait pas un sous à lui rembourser.  En outre pour que son argent soit remboursé son associé à pris notre maison comme garantie.

- Mais qu'est-ce tu me racontes là maman. Et tu m'as rien dit concernant tout cela. C'est la maison de mon père, il y'a tout nos souvenirs dans ces quatres murs. Où est-ce qu'on va vivre maintenant ? Où ?

Je l'ignore ma chérie. Nous trouverons une solution.

- Maman si on arrive à rembourser l'argent est ce qu'on pourra reprendre notre maison et notre entreprise.

Oui ma chérie mais il est impossible de trouver de l'argent en trois mois ou deux mois..

- Tout est possible. Si Allah nous a soumis une épreuve c'est parce qu'il y'a une raison. Et Allah sais que nous pouvons nous en sortir.

J'arrivais pas à croire que tout cela nous tombée dessus. Heureusement Mami avait mis nos affaires en sécurité. On n'avait plus rien , plus rien du tout. Nous ne pouvions pas nous imposer chez nos proches non ! Ni accepté l'aide de nos amis. Personne ne devait être au courant de cela.
On avait plus d'abris, on n'avait nul part ou allée, nous étions à la rue. Mami notre bonne était revenue, elle a toujours été avec nous, elle n'avait plus de famille , elle avait croisée ma Maman. Cette dernière l'avait accepté et donné un travail, elle ne voulait pas resté sans rien faire, elle voulait travailler pour nous, c'était une façon pour nous remercier. Même après cette perte , elle avait décidée de rester avec nous. Nous étions tout les trois à la rue, sans rien à manger. On tendait la main dans la rue pour avoir de quoi se nourrir.

  Une situation n'est jamais une continuité. Rien est éternelle 🖤

 Souffrance Et RéussiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant