Chapitre 43

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Je me suis mis devant le créancier et j'étais choquée. C'était nul autre que Monsieur Sow, le père de Seydine.

-Qu'est-ce que vous faites là ?

Pourquoi cette question vous êtes en colère ?

Est-ce que vous vous connaissez demanda mon oncle ?

Oui c'est ma belle fille oups ou Ex BF .

Je vous ferai avaler votre arrogance. Pourquoi est-ce que vous me suivez partout. Vous n'en avez pas marre ?

J'ai autre chose à faire donnez-moi l'argent.

- Avec grand plaisir ! Moi même je veux pas voir votre tête. Nous sommes les propriétaires de cette maison, malgré tout vous nous l'avez pris soi-disant pour une dette. Mais peu importe l'essentiel c'est que nous avons pu rassembler la somme que vous avez demandé. Et la voici maintenant donnez-moi les papiers que je les signes une bonne fois pour toute. Je n'ai pas envie de rester là une minute de plus donc bouger.

Du calme ! Ne soyez pas pressé. Voici les papiers vous pouvez signer.

- Tout de même, j'ai du mal à croire que vous puissiez me jouer un tour aussi cruel . Mais pourquoi ?

Je suis pas là pour un interrogatoire. Attends d'être avocate avant de me poser des questions. Et si tu veux des réponses va demander à ta mère.

- Vous allez le regretter. Et ce jour-là je me ferai le plaisir de m'asseoir devant pour regarder la scène.

Je lui adresse un regard incrédule , en tournant les talons.
Et il ajouta Bon courage à vous !
Je n'ai pas répondu à la provocation puis je m'en alla. Mon oncle rentre chez lui , moi , je suis allée à la case où nous étions pour donner la bonne nouvelle à maman et mami, elle avait vu les papiers de propriété. Nous avons décidé de nous rendre à notre domicile, la maison nous manquez. J'avais hâte de revoir ma chambre, les livres que papa m'avait offert. Bref ! Nous étions dans une petite ruelle qui se trouvait tout près de la maison. Là, je sentis l'odeur de brûlé. Plus j'avance et plus mon cœur bat. La maison avait pris feu. C'était juste incroyable, j'étais persuadée que c'était dans mon rêve ou une imagination. Les gens sortaient de leurs maisons,quelqu'un avait appelé les sapeurs pompiers mais c'était déjà trop tard la maison était en feu. Mes larmes couler sur mes joues. C'était évident mon beau-père était derrière tout ce bordel.
Écoute-moi ne panique pas disait Maman.
J'avais le souffle court comme si je courais. J'avais tellement mal que je ne pouvais le décrire. J'étais en rage comme une lionne affamée. Je comprends mieux pourquoi il m'avait dit du courage ! C'est un salopard !Je le déteste au plus profond de moi même. Cette maison appartenait à mon père, comment est-ce qu'il a pu ? Nous avons travaillé dur, trois longues mois juste pour avoir notre maison. C'était injuste ! Je me demandais pourquoi diable détruire une maison volontairement. J'étais hors de moi-même à tel point que je n'arrivais plus à me reconnaître. Mon cœur bat si fort que j'en ai mal à la tête. Je suis tombé à genoux , j'arrêtais pas de pleurer de hurler je murmurai : je me vengerai , il va me le payer, je vais le tuer. Maman elle n'arrêtait pas de me consoler sauf que je ne voulais rien entendre. Rien ! Absolument rien je ne voyais que le visage de ce connard. Je ne sentais que l'odeur de la vengeance. Auparavant, je n'avais jamais eu d'ennemis, mais lui il a son nom en tête de liste il est le premier à me faire sentir si mal. Son fils n'en parlons même pas. Mes amis n'arrêtaient pas de m'appeler , mais je ne voulais parler à personne même avec leur insistance. J'étais la seule à percevoir le rugissement dans ma tête qui m'assourdissait au point que je n'entendais plus ma propre voix. Il n'avait pas le droit , non il n'avait pas le droit. Je ferai en sorte que l'humiliation le frappe comme une bourrasque. Cet homme à un talent quand il s'agit de détruire la vie des gens. Je jure de les montrer que je suis assoiffée de vengeance et que La colère d'une femme est beaucoup plus dangereuse qu'un tremblement de terre.
Qu'elle soit silencieuse ne signifie pas qu'elle ne peut pas exploser comme une bombe. Nous étions de nouveau à la rue. Ma mère fait appel à mon oncle pour qu'il vient nous chercher. Il avait récemment décidé de vivre dans la région. Je ne voulais pas y aller, j'insistais pour rester près de la maison , une maison comme mon père, une maison d'amour, de souvenirs.
Ma chérie lève-toi, ton oncle est là viens on doit partir. C'est fini il n'y a plus rien à faire. Dit-elle d'un ton désespérée.

Mon oncle: Viens ma puce. Je suis sûre que ton père , là où il est, il veut que tu te relève la tête haute.

- Mon oncle vous savez j'ai travaillé tellement dur pour retourner dans cette maison. Pas parce qu'elle est magnifique non juste parce qu'elle est rempli d'amour, elle était à nous. C'était le fruit du travail dans mon père. Pourquoi ? Pourquoi moi ?

Mon oncle : Ne t'en fais pas tu vas t'en sortir je te le promets.

-on doit récupérer les jouets de Dina, oui ma petite sœur toutes ses affaires se trouve dans la maison. Et les vieux journal de mon père se trouve dans le placard. Les livres de maman sont aussi dedans. J'avais des livres qui parlent de la religion ils sont tous dedans. Mes cadeaux d'anniversaire comment je pourrais les revoirs.

Maman : S'il te plaît sèche tes larmes tu vois pas que tout est détruite. Il y a plus rien à faire. Plus rien maintenant lève-toi !
On ne peut pas détruire les souvenirs qui reste dans nos cœurs.
On ne peut pas oublier les personnes qui nous sont chères. Tu peux faire en sorte de construire d'autres souvenirs. Maintenant ça suffit..

J'entendais rien du tout. Rien de rien ! Je suis monté dans la voiture de mon oncle. Nous sommes partis avec lui avec le peu qui nous restez.
Arrivée j'étais épuisée, il était le seul dans cette maison. Moi maman et mami il nous a donné chacune une chambre. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner. Mami a fait à manger mais je ne pouvais rien avaler. Je suis alors remonté dans ma chambre pour me coucher. J'ai repensé à ce qu'il m'avait dit, le père de Seydine ce connard, je lui ai demandé pourquoi il me faisait ça il m'a répondu.
*Demande à ta mère*ça me trotte l'esprit. Plus je pensais à lui plus javais envie de me venger et de le détruire. Je devenais folle, alors j'ai pris un somnifère qui était juste près du lit pour m'endormir.

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 Souffrance Et RéussiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant