Entrainement d'écriture

Retour nostalgique (Pokémon)

Chaussures vertes pommes aux pieds, je marche dans la petit ville paisible de Rosyères. L'air est bon en cet été renaissant, une petit brise fait légèrement virevolter ma tresse. Dans quelques minutes je serai de retour à mon point de départ: Bourg-en-vol. Cette petite ville où je suis née, où j'ai acquis mon premier Pokémon et où j'ai appris tout sur ces fascinantes créatures qui peuplent notre quotidien. Je suis si excitée à l'idée de revenir.

Mon accueille est très chaleureux, tout le monde a su que je revenais. Ils ne m'ont pas lâchée d'une semelle, ils veulent tout savoir: les rencontrent que j'ai faites, ce que j'ai vécu, comment je m'en suis sortie... Un peu tout en fait. Ca fait seulement trois ou quatre ans que je suis partie et la ville a un peu changée, de nouvelles bâtisses résidentielles ont été construites et une école a été ouverte grâce au professeur Seko, ainsi qu'une bibliothèque très bien agencée. Comme ça il n'y a plus besoin d'aller acheter des livres ou d'aller étudier les Pokémons à Mérouville, qui est assez loin même en vélo. Et le nombre faible d'élèves n'est pas un problème au contraire, cela permets aux professeurs de donner l'opportunités à leurs étudiants de pouvoir s'occuper de vrais Pokémons, ce qui n'est pas le cas à Mérouville. En tout sécurité pour nos petits amis bien entendu!

Je m'éclipse de la petite fête organisée pour moi et monte dans mon ancienne chambre. Elle est remplit de souvenirs, j'ai l'impression que c'était hier que j'ai quitté le nid. Mais je n'étais pas comme maintenant, j'avais étudier très sérieusement oui, mais voir les Pokémons cohabiter dans la nature, devoir me battre quand un voulait ma peau ou m'occuper des miens, c'est tout autre chose. J'ai l'impression d'avoir grandit, j'ai même pris 10 centimètres! Ma poké-ball rose se mets à vibrer. Je l'ai fabriquée avec mon papa avant de débuter mon voyage, il s' connait! C'est son métier. Je l'ouvre et mon petit Noctali, mon premier pokémon, en sort. Je lui donne une baie et le caresse sous le menton, je sais qu'il adore ça. 

Je vais m'asseoir sur mon lit, c'est vrai que ça fait un petit peu bizarre de revenir ici. Comme si j'allais devoir tout recommencer depuis le début. Mon petit compagnon regarde toutes les affaires qu'il y a dans la grande pièce. C'est vrai que j'ai eu une chambre assez, comment dire, riche? 

Ma chambre est en forme d'hexagone. Pas un pentagone régulier bien sûr, en fait si on ne compte pas l'escalier elle est en forme de rectangle, mais j'ai toujours aimé compliqué les choses. Je ne me souvenais pas de tous ces stickers au mur, je les redécouvre aujourd'hui. A l'époque j'ai découpé dans un petit magasine les pokémons que je voulais avoir quand je serai grande, et je les ai collés au mur à côté de mon lit. Et le soir j'imaginais des petites histoires où je vivais des aventures avec eux. Quand j'y repense, je les ai sélectionnés surtout pour leur physique ou si je les ai trouvés drôles. Ce souvenir me fait sourire, j'ai même mis des pokémons uniques, légendaires, comme Hoopa ! Et si je regarde bien, je n'ai presque aucun des pokémons accrochés au papier peint indigo. 

Mais il n'y a pas que des stickers, il y a des posters, des dessins et des petites figurines en pâte à modeler ou une autre dont je ne me rappelle plus la marque. Dans la chambre il y a aussi une immense bibliothèque séparée en plusieurs parties: études des pokémons, livres d'histoires et livres écris par moi même. Mais sans grand étonnement je vois que la troisième partie ne comporte qu'un petit cahier où j'avais écris des aventures. Il y a également mon bureau en bois exactement comme je l'ai laissé: en bazar chaotique.

Noctali vient poser une patte sur ma cuisse en tenant un objet dans sa bouche. Je lui caresse la tête et prends le petit carnet qu'il m'a apporté. Je lis: "Journal d'intimes de Lilianna Canvas! Interdit d'y toucher!" Je souris, je me rappelle avoir laissé ce vieux journal avant de partir et d'en avoir racheter un nouveau à Clémenti-Ville, comme pour signer mon nouveau départ. Mais j'en ai pas vraiment fait un journal intime, il est plus comme un carnet de bord. Je mets les deux bouquins l'un à côté de l'autre. Malgré qu'il soit plus récent c'est mon carnet de bord qui est le plus abîmer, normal vu tous les endroits où je l'ai balader. Ma maladresse me perdra! Mais le faire tomber des hauts arbres de Cimetronelle ne la pas aider. Mon ancien journal a une couverture en carton pourpre, alors que l'autre est en cuir brun. L'un est cadenassé et l'autre s'ouvre grâce à un pression. Ils sont si différents, je ne me suis pas rendue compte à quel point j'ai changé. Mais ce n'est pas un mauvais changement, j'ai grandis, changer de goûts, d'horizons et de manière de faire, mais au fond je suis toujours moi.