Confiance

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Après avoir rattrapé sa nuit de sommeil, Bruce de réveilla quatorze heures. Il descendit à la cave et y trouva Alfred qui travaillait sur la liste demandé la veille.

-Content de vous voir, monsieur. J'ai pris rendez-vous avec monsieur Fox à quinze heures trente, et au bout d'une dizaine d'heure de travail, j'ai pratiquement terminé la liste commandée.

-Merci Alfred, vous m'êtes d'un grand soutien.

-Comment votre épaule se porte t'elle ?

-Elle a été correctement recousue et cotérisée on dirait, le saignements s'est arrêté. Par chance la pique n'a pas traversé mes os, seulement la peau de mon aisselle.

-Un véritable miracle en somme, pourtant aussi loin que je m'en souvienne vous n'avez jamais été capable vous recoudre correctement seul.

-J'ai fait une bonne rencontre.

-Dois-je comprendre que quelqu'un d'autre est dans la confidence ?

-Non elle m'a laissé mon masque. J'étais seul Alfred, sans elle je n'aurait pas survécu. Et ça recommencera si je reste seul.

-Content de vous l'entendre dire. Je commençais à trouver ennuyeux de passer mon temps à m'occuper d'une maison vide.

-Vous seriez bien aimable de me préparer la voiture pendant que je m'habille, mettez y l'armure.

-Ce sera fait.

Plus tard à Wayne Enterprise, dans le bureau de Lucius Fox, à l'heure convenue, Bruce entre.

-Monsieur Wayne, êtes vous encore venu pour m'emprunter du matériel médico-légal à quelques dizaine de milliers de dollars pour jouer ?

-Vous êtes télépathes.

-La télépathie fait partie de mon travail, monsieur Wayne.

-J'ai quelque chose à vous dire à propos de l'usage que j'en fait justement...

Bruce posa deux lourdes valises sur le bureau.

-Ne vous fatiquez pas, je sais déjà à quoi vous passez vos nuits. À propos bravo pour la petite Klass, j'étais inquiet.

-Comment avez-vous su ?

-Voyons, Bruce c'est moi qui vous fourni. Faites moi voir ce que vous avez bidouillé.

Bruce ouvrit les mallettes dont Lucius inspecta le contenu. Il sorti l'armure en piteux état et ses gadgets.

-La combinaison doit être lourde au possible, comment faisiez-vous pour bouger là dedans ?

-J'ai troué un toit.

Lucius souffla du nez, s'amusant de cette histoire et reprit.

-Je devrais pouvoir vous fournir une armure de combat qui vous protégera largement des gangsters

-Non, je tiens à rester discret. Un homme qui porte ce genre d'armure est un homme qui a besoin de ce genre d'armure, mes ennemis ne doivent pas me prendre pour un vulgaire combattant plus armée qu'eux.

-Et les Gothamiens non plus.

-Vous avez tout compris.

-Ce qu'il reste de votre grappin ressemble à ceux utilisés par les forces spéciales.

-C'est le cas, jusqu'à ce qu'il prenne une balle par les gens que j'ai plagié. Mais c'est handicapant de devoir alterner entre grappin et treuil, il faudrait pouvoir mixer les deux si possible.

-Ça me semble tout à fait dans mes cordes. Et la cape, qu'est-ce qui clochait avec elle ?

-C'était trop... rigide l'air opposait trop de résistance.

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