Mélusine une fée , une sorcière ?

Palestine, douleur et peurs

Comme prévu, le lendemain, Lucile et moi partîmes à  pieds pour aller voir Palestine. Le château où elle vivait étant à trois jour de marche , nous discutâmes des derniers événements et des dernières nouvelles .

-Tiens, me dit Lucile, tu savais que Susane c'est mariée avec Rodolphe il y a un mois, personnellement , ça ne m'a pas étonnée, il se ressemble tellement et comme  dit le bon vieux dicton: "Qui se ressemble s'assemble". Et sinon toi côté cœur, ça se passe comment ?

-Et bah tu ne vas pas  me croire mais il y a un mois, un jeune homme n'a pas arrêter de me supplier de sortir avec lui après que je lui ai dit bonjour dans la rue. Il n'arrêtait pas de dire que j'étais la plus belle  des choses qu'il n'ai jamais vu, que j'étais Aphrodite en personne et qu'on devrait me vouer  un culte pour ma beauté...

-On devrait le recontacté ! Avec un peu de chance, il pourrait briser la malédiction!

-Je  ne suis pas désespérée à ce point.....

-Si tu le dis...

Le soir, nous faisons un feu et mangeons les provision que nous avons prisent en stock et nous dormons dans des sacs de couchages à même le sol.

Au bout de trois jours de marche et de bavardages, nous sommes arrivées chez Palestine. En arrivant, j'eus l'impression que quelque chose n'allait pas. Arrivée devant la porte, nous vîmes qu'elle était grande ouverte. Lucile me fit signe de me taire et nous entrâmes avec la plus grande discrétion.

Il n'y avait pas de trace de lutte, mais après avoir fouillé le château de fond en comble, nous n'avions vu trace ni de Palestine ni d'Arold, le lutin qui  devait  l'aider à  garder le trésors de notre père.

Lorsque nous revenons dans la pièce principale du château ( une sorte de grand salon) nous trouvons un mot sur une des tables.

Je le pris en main et lu:

Pour la retrouver vas au deuxième lieu du début de la métamorphose.

Je passas le mot à Lucile qui le lu. Puis elle resta perplexe avant un moment. Je réfléchissait, le deuxième lieu du début de la  métamorphose ? Qu'est-ce  que ça veut dire ?

-On est d'accord, commença Lucile, ça ne veut rien dire du tout " le deuxième lieu du début de la métamorphose".

-Ouais, on est d'accord.

- Qui voudrait s'en prendre  Palestine ? Cela ne peut pas être celui qui lui a envoyé le coffre, vu qu'il voulait qu'elle te donne  des informations le concernant.

-Peut être que ce qu'elle devait me dire ira crée des problèmes à quelqu'un et ce quelqu'un a décidé de s'en prendre  elle pour que je ne puisse pas prendre connaissance de ces informations.

Lucile acquiesça doucement. Je commençais à m'inquiéter pour ma sœur, et si il lui était arrivée malheur à cause de moi ? Lucile remarqua mon air inquiet et me rassura:

-Ecoute, je suis sûre qu'elle vas bien , nous allons la retrouver. Cette nuit, nous allons dormir ici et demain nous chercherons la réponse à cette drôle d'énigme , OK ?

-OK..

Nous mangeâmes dans le salon avant de nous installer pour dormir.

Je dormis très mal cette nuit, je n'arrêtais pas de penser à cette énigme. Il y avait bien une piste mais ....Non , ça na peut pas être ça....

Aujourd'hui  on est vendredi, avec Lucile , nous cherchions la réponse à cette énigme. Mais à la fois de la journée, forcée de constater qu'on avait pas avancé d'un pouce, j'exposai mon idée à Lucile.

-J'ai une idée, commençais-je.

-C'est quoi ?

-En faite, comme tu les sais, au début de ma métamorphose, j'ai  coutume d'aller dans la mer, mais, ma métamorphose commence  toujours lorsque je suis chez moi.

-Oui mais.....oh.....Donc le "deuxième lieu de la métamorphose" oui, ça se tient. Mais si tu as raison...

-Si j'ai raison, dis-je difficilement, ça veut dire que c'est Qui-tu-sais qui à enlevé Palestine il attend que je me rendes en mer pour libérer Palestine.

-Non, dit Lucile, non, tu ne peux pas y aller. Tu sais qu'il ne te rendra pas Palestine sans rine attendre de toi en retour .

-Mais , et s'il faisait de mal à Palestine ?

-Palestine est forte , nous trouverons un autre moyen de la libérer, mais avant, il faut que tu te repose.

-Pourquoi, je suis en pleine forme !

-Plus pour longtemps, il est 23h40, dit-elle en regardant sa montre, dans vingts minutes on est samedi.

Samedi! J'avais oublier ! Elle a raison, il faut  que je me repose, c'est déjà pas évident d'habitude, mais maintenant que je ne peux plus aller en mer....

-Ne t'inquiètes pas, je serai là.

-Je sais mais, ça fait 800 que je n'ai plus vécu cette période hors de la mer et puis, j'ai peur de te blesser. Si je suis pas d'eau l'eau , je suis moins lucide et je ne me contrôle plus vraiment.

-Ne t'inquiète pas, j'ai de quoi me défendre .

Pour appuyer ses propos , elle sortit une spatule du sac et me regarda d'un air qu'elle espérait menaçant mais qui réussit juste à me faire éclater de rire.

-Juste, ajoutais-je en reprenant mon sérieux, je ne veux pas que tu me vois lorsque je suis métamorphosée.

-D'accord je comprends, mais tu sais, ce n'est pas parce que je te verrai avec une queue à la place des jambes que je vais me mettre à te détester , tu sais ?

-Oui je sais .

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Au beau milieu de la nuit , je fus réveillée par les fourmillements habituels, je me leva donc et avant d'aller dans une des salle  de bain, je laissa un mot à Lucile pour lui dire où j'étais et pour lui rappeler que je ne voulais qu'elle ne vienne  me voir.

Ma métamorphose fut horrible, je n'arrivais plus rester lucide et le douleur fut telle que je finis par m'évanouir.

Lorsque je me réveilla et que je regarda mon ventre , je vis la raison  qui m'a poussée à dire à Lucile que je ne voilais pas qu'elle me vois.

Ma queue de serpent, qui d'habitude s'arrête en dessous de mon nombril, l'avait à présent recouvert. Depuis un mois, elle avançais petit à petit sur le haut de mon corps et elle mettais de plus en plus de  temps à partir.

Et si je finissais par devenir un serpent si je ne brise pas la malédiction d'ici peu ?