2. Réveil agité

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Héléna :

Les rayons aveuglants du soleil me frappèrent en plein visage pour me sortir de mon sommeil

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Les rayons aveuglants du soleil me frappèrent en plein visage pour me sortir de mon sommeil. Je grommelai un tas d'insultes à l'égard de ce foutu astre qui ne savait pas tenir sa lumière tranquille. Je me maudissais d'avoir choisie cette chambre qui était située juste en face du soleil, alors que j'aimais l'obscurité.

Était-ce dame nature qui me punissait d'avoir une langue pendue ? Probablement.

Ma tête me faisait atrocement mal. J'avais l'impression qu'un orchestre d'amateurs jouait à l'intérieur de mon crâne. Mes membres étaient engourdis et je peinais à me relever correctement.

En essayant de me lever, je me sentis bloquée par un obstacle. Un bras. Un bras d'homme. Mes yeux remontèrent précipitamment jusque croiser un visage inconnu, enfouit entre deux oreillers.

Pendant les secondes qui suivirent , mon corps refusait  d'esquisser  le moindre mouvement. On pourrait presque croire que j'étais une statue, immobile, vidée de tout trace humaine mais à l'intérieur, la pagaille commençait à pointer le bout de son nez. Mon cœur se mit à battre plus lentement, presque comme si il était sur le point de me lâcher et ma respiration se fit haletante.

Ça va aller, fais comme la psychologue te l'a montrer. Inspire, bloque ta respiration pendant huit secondes et expire calmement.

J'essaie de reprendre une respiration contrôlée et de stopper les tremblements de mes mains. Une multitude d'images, floues,mais pourtant présentes , firent irruption dans mon esprit.

Prise d'un élan de crainte, je lui asséna une petite gifle sur la joue. L'inconnu sursauta et se réveilla d'un bond, plaçant au passage ses lunettes sur son nez.

Dites moi que je rêves ?!

- Qu'est-ce que tu fous sur mon lit, Jenkins ?

J'avais dis cette phrase avec tant d'impatience et d'hargne qu'il devait se demander pourquoi est-ce que j'étais si énervée. J'essayai tant bien que mal de cacher frémissement qui trahissaient mon angoisse. Reste impassible, c'est ce que tu sais faire le mieux.

- Bonjour à toi aussi. Tu ne te rappelle de vraiment rien, Moore? M'avait-il-demandé, avec son sourire narquois à la con.

Je secouai la tête, m'attendant au pire. Je dois  sûrement faire un cauchemar. Oui, un putain de cauchemar.

- Au lieu de fermer ta gueule, dis moi ce qui c'est passé si tu ne veux pas te retrouver à la chorale entrain de chanter en tant que castrat. Le menaçait-je, mes yeux menaçants son visage rieur.

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