Sur le chemin de la maison, Vanessa devenait une obssession, c'était hors de question que je laisse passer ça, c'était au dessus de mes forces, une minable fermière comme elle avait osée nous mépriser de cette façon et en public en plus! Je pouvais visualiser cette scène encore et encore sans limite, mais stop! Je ne devais plus y penser, je me rapprochais de la maison et j'avais d'autres choses, pire encore à affronter, mes parents!
Combien de personne bavait en voyant chez moi, une grande villa qui possédait presque tout le modernisme possible, piscine, salle de cinéma, salle de gym, bar, salle de fêtes, jacuzzi, immenses chambres, dressings, voitures de luxe, etc. Je vivais dans ce petit château avec mes très chers parents et mon petit frère Jack. Mon père était un grand produteur et entrepreneur, quant à ma mère, elle était actrice et mannequin à ses heures perdues, leurs professions étaient aussi les grands piliers de ma popularité au lycée et partout ailleurs, mais ça m'importait peu, je les haïssais plus que tout, tout deux détruisaient ma vie à petit feu. Ils s'amusaient à me tuer et me ressusciter pour me mieux m'achever la prochaine fois.
Encore toute petite je me disais que c'était une chance d'être née dans cette famille, les fêtes somptueuses, fréquenter des célébrités, une maison de rêve et obtenir absolument tout ce qu'on peut désirer, quoi demander de mieux. Je vivais un véritable conte de fée avec des parents pareil, mais tout s'estompa et je dus, brutalement, me réveiller de mon rêve. Je m'en souviens encore comme si c'était hier, de la toute première fois où je suis morte.
J'avais 8 ans et ma mère dut s'en aller pour le boulot, un nouveau film, un nouveau voyage et bien sur de jolies présents; de plus, pour une grande première, mon père n'était pas en voyage d'affaire ou sur un tournage, j'allais enfin pouvoir passer du temps avec lui. J'étais tellement contente que j'avais presque poussé ma mère hors de la maison, si je savais ce qui allait se passer plus tard, je pense que je me serais peut être retenue de le faire.
Durant les premiers jours tout était parfait, on s'amusait comme des fous, je débordais de joie et appréciais les moments de qualité que je passais avec mon père. Au coucher, il prenait toujours soin de me border avant de me laisser pour aller se coucher à son tour mais une nuit, il oublia complètement de me border. Je ne lui en avait pas tenue rigueur, je me disais qu'il devait être vraiment fatigué mais alors que je fermais mes yeux et m'apprêtais à m'envoler au pays des rêves, il ouvrit la porte de ma chambre et resta figé là en me fixant du regard. Je mettais redressée légèrement et lui avait demander ce qui n'allait pas, il me répondit simplement:
- Recouche toi ma puce, c'est juste que j'ai oublié de te border ce soir et me suis donc dis que je devais me rattraper.
- Mais non papa ne t'inquiète pas, j'avais compris que tu étais fatigué, tu peux retourner te coucher.
Il s'avança, me caressa le visage, me fit un bisou sur le front et s'en alla.
La nuit suivante il fit la même chose mais cette fois il était plus silencieux, il ne répondait à aucune de mes questions, je ne le reconnaissais pas, il avait l'air différent. Puis il revint le troisième soir, il me regardait d'une façon étrange, comme la nuit dernière et ne disait rien, il me faisait peur mais tout de même je lui dit quelques mots:
- Papa tu me fait peur et ça m'empêche de dormir, est ce que tout va bien?
- Il n'y a pas de quoi avoir peur ma puce, me dit il en se rapprochant, allez je vais me coucher près de toi comme ça tu auras moins peur d'accord.
Sa réponse n'avait aucun sens, c'était de lui dont j'avais peur, comment se coucher près de moi m'oterais cette peur? Il se glissa sous la couette, juste derrière moi, se rapprocha et m'enlaça. Mon coeur battait à 100 à l'heure, j'étais effrayée par cette accolade inhabituelle. Au bout de quelques instants, il se mit à humer le parfum à mon cou puis passa sa main sous ma robe de chambre. Il fit monter sa main jusqu'à ma poitrine encore sans formes puis mon cou et d'un coup descendit à mes parties intimes. Je pouvais sentir l'air chaud de sa respiration à mon cou mais aussi sa main farfouiller dans mes sous vêtements. Je ne pus plus tenir et me mis à hurler:
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Nuits De Tourments
Teen FictionDes nuits de tourments, c'est comme ça que je décris chacune de mes nuits.