Nuits De Tourments

JACK / RETOUR À L'ENFANCE

Je n'avais pas pris ma voiture aujourd'hui alors je décidai de marcher jusqu'à la maison pour prendre l'air et me vider la tête.
J'arrivai après une trentaine de minutes, je montai dans ma chambre, me changeai puis je pris mes clés de voiture.
Je repris la route pour une plage à 2h de route. Je m'arrêtai dans une épicerie pour me prendre quelques bières, des chips, et un nouveau paquet de cigarettes.
Au bout d'un moment j'arrivai et m'installai sur le bord d'une magnifique plage, cet endroit était l'un de mes jardins secret "pas si secret que ça". Cette plage était magnifique mais il y avait très peu de gens donc elle restait aussi très calme. Quand j'avais besoin d'un break je venais ici, le son des vagues, la douce brise, la vue unique et surtout le silence qu'il y avait m'engrouffrait dans un moment de paix et de calme complet.
Mais aujourd'hui c'était different, je n'arrivais pas à me vider la tête, je pensais et repensais, je ne voulais vraiment pas lui faire de mal, j'avais peut être un plan pour Vanessa mais de là à la déformer comme ça...
J'ai juste explosé et me suis déchaînée sur elle, j'étais choquée par moi même mais je ne regrette rien, je me suis libérée de mes émotions oppressantes et nocives et par la même occasion réglé le problème de la nouvelle isolante.
Je regardais les vagues assise sur le sable et fumais lorsqu'une jeune fille s'approcha et s'assied près de moi. J'avais pas fais attention à sa présence, j'avais ma musique à fond et ma capuche relevée, j'étais perdue dans mes pensées.
Elle me tapota l'épaule, je sursautai légèrement et tournai mon regard vers elle, je retirai une oreillette.

-Je vois que t'es perdue dans tes pensées...

- T'es qui toi et pourquoi tu me tutoie?

- Quelle amabilité!

- Désolé je suis juste pas de très bonne humeur

- Je t'ai vue toute seule et je pensais que tu voudrais peut être un peu de compagnie. Je m'appelle Cyrielle, Cyrielle Jones, me dit elle en me tendant la main.

Je la regardais au dessus de moi un moment, pensant " elle doit se sentir bien seule pour approcher une inconnue comme ça", alors je repondis:

- Clémence, Clémence Mackenzie Maïleur, on se serra la main et elle s assied juste à côté de moi.

- Maïleur ? Alors t'es la fille du célèbre producteur Arthur Maïleur.

- Ouais , je détournai le regard d'elle pour le retourner vers l'horizon.

- Je vois que ça te dérange de parler de tes parents, alors et si on parlait d'autres choses?"

- Ça se voit tant que ça? Elle me regarda et me souris, tellement de douceur et de gentillesse se dégageaient de son sourire. Pourquoi pas, j'ai vraiment besoin de me changer les idées "
Je tirai un bon coup sur ma cigarette

-Tu m'en passe une ?

On parlait de tout et de rien pendant des heures. C'était la première fois que je me sentis aussi bien, je rigolais, je me sentais légère bien que c'était pour un court instant.
Vers 20h on se sépara et elle rentra chez elle. Je trainai encore un peu puis je rentrai.
J'étais allongée sur mon lit lorsque mon père rentra,

- D'où tu sors ?

- Ouais bonsoir à toi aussi.

- J'ai dis d'où tu sors ?

- Ça ne te concerne en rien, qu'est ce que tu veux ?

- Bien, ton principal m'a appelé et m'a dit que t'avais été exclu.

- Bah, voilà t'es informé! Si t'as rien d'autre à dire la porte est grande ouverte.

- Tu devrais revoir ta façon de me parler Mack !