Participation aux concours

Concours de Hellwiiz (C30)

Participation au concours de Hellwiiz consistant à dessiner un de nos OC et à le présenter un peu.

Contexte historique :

En 2059, la remontée en puissance du néo-nazisme en Allemagne et la prise de pouvoir d'Arvi Kiirda en Estonie, qui se révèlera être un dictateur, achèveront une Union Européenne déjà emplie de dissensions. Il faudra quelques années avant que la Chine, la France, la Russie, l'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Japon et la Corée décident dans un commun accord de former l'Union Intercontinentale afin de lutter ensemble contre L'Allemagne et l'Estonie, ayant décidé de s'allier et ayant été rejoints par d'autres pays comme les États-Unis. Ainsi, En 2064, la troisième guerre mondiale éclatera. 

Carrière militaire :

C'est un an avant cette guerre, en 2063, qu'Anthropède II, préférant se faire appeler par son nom de famille, Martin, a fini sa formation TELD, tireurs d'élite longue distance, et qu'il a rejoint les rangs du nouvellement reformé 2ème régiment de chasseurs parachutistes. Pendant quatre ans, il a participé à plusieurs opérations plus ou moins importantes, jusqu'à l'Opération Anaconda, collaboration entre tous les pays de l'UI visant à mettre fin à la guerre.

Cette mission dangereuse et difficile a causé plusieurs milliers de morts dans les deux camps et un bon nombre de prisonniers parmis les combattants de l'UI, dont Martin. Dans un dernier espoir de pouvoir renverser la situation, les prisonniers furent soumis a toutes les atrocités imaginables afin de leur soutirer des informations. Inconscient du fait que le traité de paix d'Avril 2068 allait marquer la libération des captifs détenus par les pays vaincus, Martin et les militaires captifs avec lui, des membres de son régiment avec qui il s'était toujours bien entendu grâce à son naturel chaleureux et bienveillant, ont organisé une évasion durant laquelle Martin fut atteint par une grenade incendiaire qui le brûla au second et au troisième degré sur la partie droite de son corps mais qui fut tout de même un succès. Heureusement pour lui, il fut rapidement ramené dans un hôpital et il survécu.

Décorations :

Il a obtenu la Médaille des évadés pour l'évasion de prison qu'il a organisée avec ses frères d'arme ainsi que la Médaille des blessés de guerre, mais aussi la Croix de guerre 2064-2068, pour sa participation à la troisième guerre mondiale, la Croix du combattant et la Croix de la Valeur militaire.

Après 2068 :

Il lui fallut un moment pour se rétablir, et être capable de marcher et de se servir de son bras droit à nouveau. Il put heureusement compter sur le soutient de ses anciens compagnons d'armes et d'une amie de sa mère, Lylia, qu'il connaissait depuis tout petit qui le soutinrent pendant sa convalescence. Une fois remis de ses blessures physiques, Lylia, professeur au Centre d'Études Diplomatiques et Stratégiques (CEDS), lui proposa de participer à l'un de ses cours en tant qu'intervenant. L'expérience l'intéressa beaucoup et il décida d'en faire son métier : parler de son expérience et de ce qu'il savait à des gens que ça intéressait. Il finit par devenir professeur d'université, malgré son Syndrôme de Stress Post-Traumatique (SSPT) et ses cicatrices, et restera tout sa vie en contact avec ceux de son régiment ayant survécu, avec lesquels il entretient une relation très forte, se soutenant dans les moments difficiles. 

Anthropède II MARTIN :

Bienveillant et chaleureux, il est toujours patient et compréhensif envers les gens et cherchent toujours à aider ceux qui le lui demandent. Pourtant, s'il est très ouvert, il n'est pas rare de voir son regard se perdre dans des souvenirs et ses yeux briller de mélancolie parfois, lorsqu'il est seul dans son coin. Il n'est pas rare de le voir avec de sombres cernes, l'air un peu effrayé et sursautant au moindre bruit, et parfois même de ne plus le voir dans les couloir de la faculté, vaincu par ses démons et ses souffrances pour la journée. Il n'aime pas en parler, parler de ses peurs et de ses démons, de ses souvenirs et de ses cauchemars, de ses doutes et de ses sursauts. Alors il garde tout pour lui, et parfois, quand il est seul dans son appartement, il craque. Heureusement, malgré le fait qu'il taise ses craintes, son entourage les entend et le soutient, que ce soit Lylia, qui le considère comme un membre de sa famille, ou ses camarades qui le soutiennent comme il les soutient.

Le dessin :

La partie gauche représente Martin alors qu'il était emprisonné. Il y a bien moins d'espace dans la partie gauche que dans la partie droite pour souligner l'enfermement physique. Il n'est qu'une silhouette pour souligner à la fois ses tourments : l'homme a disparu et il ne reste que les blessures (sang sur la silhouette) et le désespoir (la couleur noire et la position recroquevillée) et le fait qu'au fond, ça pourrait être n'importe quel soldat de la guerre. Le sang peut donc à la fois représenter les blessures subies par le soldat recroquevillé, mais aussi le sang des victimes qui ont été tuées, et dont le soldat se souviendra toute sa vie.  Enfin, on remarque que l'Arthropode semble sortir de cette silhouette prostrée. Cet Arthropode est en fait une représentation symbolique du SSPT de Martin, qui est une des conséquences de sa captivité et des morts qu'il a causées. Ainsi, il provient justement de ce personnage détruit qu'il était avant de se reprendre et d'aider à organiser l'évasion.

Si il y a plus d'espace sur la partie droite, c'est pour montrer qu'il n'a plus les restrictions physiques de sa détention. Pourtant, on remarque que l'Arthropode occupe bien plus d'espace, occultant l'impression de liberté qu'aurait pu apporter l'accroissement de l'espace disponible pour le personnage. Ainsi est marquée l'importance que la maladie prends dans la vie de Martin, semblant l'oppresser et l'enfermer dans ses souvenirs. Enfin, on a là un Martin qui a craqué, retiré sa cravate, symbole du fait qu'il n'est plus encré dans le monde réel et dans son métier de professeur, mais dans son passé qui revient le torturer. Pourtant, il la garde à la main, signe qu'il essaie toujours de s'accrocher. Enfin, l'Arthropode fait face à Martin, il l'écrase, et Martin ne peut pas le regarder, ne peut pas supporter de le voir : il a les yeux fermés, et il pleure, parce que c'est trop pour lui, parce qu'il est dépassé.

Enfin, plus globalement, la silhouette est à gauche pour deux raisons : premièrement, on lit de gauche à droite, alors le passé est placé en premier, à gauche, et le présent en second, à droite, dans un ordre purement chronologique. Secondement, c'est pour qu'on puisse voir ses brûlures, que ce soit sur son visage ou sur sa main.
De plus, le fond et le sol sans détails, simples aplats de gris, servent à la fois à mettre l'accent sur les parties plus détaillées comme les personnages et à souligner la solitude du personnage : tout est vide autour de lui et il est seul dans une pièce sombre, seul avec ses tourments.