ᴢ ᴏ ᴍ ʙ ɪ ᴇ | ᴄ ʜ ᴇ ɴ ᴊ ɪ

ғ ᴏ ᴜ ʀ

Quand le jour avait pointé le bout de son nez, Jisung accompagna son aîné jusqu'à son appartement situé en centre-ville. Il n'avait pas manqué de récupérer le numéro de téléphone du noiraud et de lui faire promettre de l'appeller en cas de besoin. Le brun était maintenant en direction de son propre appartement qu'il pût rejoindre grâce au premier métro.

Arrivé chez lui, le brun posa ses affaires, se prépara un café et s'installa dans le sofa, sa boisson chaude à la main.

Tout en portant le breuvage à ses lèvres, Jisung ne cessait de penser au noiraud. Allait-il bien ? Avait-il mangé depuis ? Il espérait sérieusement que Chenle allait garder contact avec lui et qu'il ne fera pas faire de vagues.

Le brun se mit à envisager ce qu'il aurait pu se passer si il n'avait pas remarqué, cette silhouette sur la barrière du pont, qui n'était éclairé que par un vieux lampadaire.

Il secoua la tête comme pour faire dégager ces pensées négatives de sa conscience et décida d'envoyer un message au noiraud.

Tu es resté au chaud ?
8:46AM

Par chance, Chenle lui répondit assez rapidement, ce qui le rassura un peu.

Oui, je me suis allongé en rentrant.
8:48AM

Tant mieux, tu devrais dormir.
8:48AM

J'allais y aller.
8:49AM

D'accord, à plus tard.
8:50AM

À plus tard.
8:50AM

Le brun posa son téléphone sur la table basse qui lui faisait face et alla à la cuisine nettoyer la tasse de café qui était à présent vide.

Jisung n'allait pas suivre le conseil de son aîné, mais ce dernier n'en saurait rien. À la place, il sorti son ordinateur portable et commença à rédiger un mail.

"Salut toi. Ça va bien là-bas ?

Aujourd'hui, j'ai empêché quelqu'un de te rejoindre. Désolé, tu aurai pu avoir un peu de compagnie, mais je suis sûr que tu n'es pas seul là où tu es.

Il a voulu t'imiter. Je l'en ai empêché, au dernier moment.

J'aurai espéré avoir été capable de faire de même pour toi.

J'ai l'impression qu'il te ressemble un peu, ce garçon. Vos yeux sont similaires. Ils leur manquent quelque chose, maintenant que je suis capable de m'en rendre compte.

Ça fait déjà 2 ans, n'est-ce pas ?

Tu me manques, petit frère"

Jisung cliqua sur le bouton "Envoyer" et le message partit. Ramenant ses jambes contre lui sur la petite chaise de sa cuisine, le brun contemplait son message, la tête sur les genoux. Ses yeux devenaient légèrement plus humides.

Pendant ce temps, sur la table basse du salon, le téléphone du jeune homme vibra. Il venait de recevoir un message. Ce dernier venait du noiraud.

Merci Jisung.
9:01AM