Vague à l'âme

Etoiles

On n'est jamais à l'abris de rien. Aujourd'hui, on va bien, mais qui sait, peut-être que demain on sera seul sur un lit d'hôpital sans personne pour venir nous rendre visite. On prend toujours tout pour acquis, les gens en premier. Mais on a tendance a oublié que s'ils sont dans notre monde, nous ne faisons pas forcement parti du leur. Le leur peut être plus immense, un monde immense ou nous ne représentons qu'une poussière d'étoile. Un poussière d'étoile, vous me direz que ce n'est déjà pas mal. Mais il semblerait que les astéroïdes et les planètes ait plus d'importance. 

Moi, je ne suis qu'une poussière d'étoile dans beaucoup de monde. Dans aucun d'entre eux je ne représente quelque chose de plus. J'aimerai être le soleil de quelqu'un. Mais je ne suis rien d'autre que ce qu'ils veulent de moi. Un poussière d'étoile, présente quand le besoin s'y fait, et sur laquelle on souffle pour l'éloigner lorsqu'elle ne brille plus assez. Le soleil est toujours mieux considéré. Il est grand, il est lumineux. On le veut dans notre vie mais sans trop oser s'en approcher. Jamais je n'ai assez brillé pour quelqu'un. Peut-être ne serai-je qu'une poussière durant les décennies à venir et à finir. 

Peut-être que demain, quand toutes les étoiles seront entré en collision pour former un monde encore plus grand pour chacun d'entre nous, peut-être qu'alors je serai oublié. Heurté par le choc, mais pourtant, non convié à cette merveilleuse réunion d'étoiles, d'astéroïdes, de soleils et de lunes tous plus brillant les uns que les autres. Peut-être que je serai comme effacé de la surface de leur monde, délaissé dans cette pièce aux quatre murs blanc, au drap frais et doux, un endroit qui pourrait être décrit comme un paradis rempli de nuage, mais qui n'est rien d'autre qu'un hôpital. Un hôpital, refuge des oubliés, hurlant derrière les barreaux en direction de fantômes imaginaires de venir les chercher. Ils ne le savent pas encore, mais j'ai compris il y a bien longtemps que personne ne viendra jamais.