By my side / Taehyung BTS

11.

-Hey Unni, ça ne va pas ?

-Loa, je l'aime...

-Qu'y a-t-il de mal à ça ?

-C'est une idole, il est populaire, célèbre... Je ne suis qu'une simple infirmière avec tous mes problèmes...

Elle me prit dans ses bras et pour l'une des premières fois, ce fut elle qui me consola. Taehyung avait raison, je la sentais soulagée de pouvoir elle aussi m'aider à aller mieux.

J'avais enfin écouté mon coeur, depuis le début il me le criait, mais je ne l'admettais qu'aujourd'hui... Peut être aurais-je dû lui dire avant qu'il ne parte. Je ne croyais pas au coup de foudre et pourtant il arrive. Est ce seulement réciproque ? Je ne savais encore si je devais le considérer comme seul maître de mon coeur ou si je devais en accepter un autre aussi... Au fond de moi je ne voulais pas. Il était le seul. Il était le prince, le roi, l'empereur.

Les jours passèrent lentement après ceci. Je continuais de beaucoup parler avec Tae, enfin, dès qu'il avait le temps entre ses répétitions, les interviews et les concerts mais ça m'allait. C'était mieux que rien du tout.

Un mois entier était finalement passé, les garçons me manquaient toujours autant et l'absence de la tante de Loa devenait de plus en plus longue. Elle avait finalement décidé de parler avec sa fille. Je devais l'emmener voir sa mère à la clinique. Pendant ce temps, les garçons finissaient dans 3 jours leur tournée en Europe et ils devraient bientôt rentrer à Séoul. Il s'éloignait encore un peu plus loin.

Ils avaient posés bagages à Rome et ils visitaient la ville. Je recevais constamment des photos et j'en étais heureuse. Je leur envoyais aussi régulièrement des nouvelles de Loa et moi.

Vins le jour fatidique. J'enfilais l'ensemble de Taehyung pour me donner du courage, me dire qu'il était là à mes côtés, et emmenais ma cousine voir sa mère. Ma voiture ne fonctionnait plus vraiment bien donc nous prenions les transports en commun. Le métro puis un taxi puis nous étions enfin devant la clinique. Nous y retrouvions ma tante, dans un sale état. J'étais mal de voir Loa la découvrir ainsi, apprendre tout sur sa maladie, mais aussi sur la fatalité de celle-ci. Il ne lui restait qu'un mois à vivre, tout au plus. Loa était effondrée.

Nous y avions passé l'après midi puis nous rentrions chez nous. Loa était triste. Très triste. Dévastée.

Le lendemain je devais aller travailler. Je me rendis donc à l'hôpital, à pied et demanda à ma cadre s'il était possible de passer au plus vite les épreuves du concours de puériculture. Je lui avais expliqué la situation mais malheureusement, elle ne pouvait rien y faire. Je devais attendre encore un mois. Aujourd'hui n'avait été qu'une petite journée, j'étais aller remplacer une collègue le temps qu'elle puisse aller au rendez vous parents professeurs avec sa fille, au lycée. Il devait être 17h lorsque je sortis de l'hôpital. Loa était surement déjà rentrée alors je pris un peu de temps pour me balader dans les rues. Je pénétrais le Bois de Vincennes, avide d'air frais et de calme. Je m'y sentais paisible, en harmonie avec moi même. Certaines personnes couraient, faisaient du sport mais une, décida autrement de la tournure qu'allait prendre ma balade. Alors que je passais sous un petit pont de brique, un homme de taille moyenne me poussa contre le mur. Je le reconnus immédiatement. Le père qui m'avait déjà blessée à l'épaule. Je n'eus pas le temps de prononcer un mot qu'il continua de me taper, me taper, et encore me taper. Je n'arrivais pas à me défendre. J'en étais tout bonnement incapable. Ma tête me faisait mal, j'avais du mal à respirer. Je faisais une crise de panique. Je n'avais aucun moyen de me calmer et j'en étais paralysée. L'homme continua par des coups de pieds. Je me voyais déjà partir. Mais je continuais intérieurement à me battre. Pour Loa, pour ma tante, pour Tae. Un homme le fit fuir alors qu'il me répétait ces mots : « la prochaine fois, je viendrais et je te tuerais. ».