Toi toi mon toit

Chapitre 24 (l'Ultime, le Magnifique)

"Bonjour Madame, où puis-je trouver Katsuki Bakugo?"

"Il est dans la chambre 103."

"Très bien, merci."

"Au plaisir."

Mashirao se rua vers la chambre 103 où il trouva Bakugo, le visage tourné vers le fenêtre. Lorsque celui-ci entendit Mashirao entrer, il tourna la tête et lui adressa un sourire.
Mashirao remarqua des bouquets de fleurs déposés à son chevet, preuve que ses camarades étaient déjà venus avant lui.
Mashirao et Bakugo n'avaient toujours pas échangé un mot, mais ils étaient heureux de se retrouver ensemble après ces longues semaines sans se voir. Bakugo ne voulait pas parler de ce qu'il s'était passé chez Koji, mais comme Froggyfunkyslut est un être omniscient, on connaît l'histoire: Koji, tombé sous le charme de Bakugo l'avait emmené de force chez lui (et Bakugo en avait perdu sa chaussure). Mais voyant la réticence de Bakugo, il l'enferma dans sa cave et le battait chaque soir jusqu'à ce qu'il accepte de répondre à ses attentes (c'est pas un violeur Koji tout de même). Koji n'en était pas à sait première fois, comme en témoignaient les cadavres retrouvés dans sa salle de bain qui avaient dû résister à ses avances jusqu'à la mort.

Mashirao prit la liberté de s'asseoir sur le lit de Bakugo, puis se mit à verser des larmes de joie. Bakugo amena sa main à son visage pour les essuyer.

"Mashirao... Tu es vraiment laid quand tu pleures" déclara doucement Bakugo.

Mashirao ria, toujours en pleurant et prit la main de Bakugo, toujours posée sur son visage. Les deux amis se regardèrent en silence, les mots n'étaient pas nécessaires pour exprimer leurs sentiments, le regard suffisait à lui-même.

Soudain, Bakugo se leva avec peine et déposa un baiser innocent et pur (pas une grosse galoche) sur les lèvres de Mashirao qui le reçut avec joie.

Il avait enfin compris ses sentiments à l'égard de Bakugo: ce n'était pas Todoroki qu'il aimait, mais Bakugo qui l'avait tant fait rire, qui l'avait soutenu et avec qui il avait vécu tant de choses.

"Mashirao... je t'aime."

Mashirao se jeta dans les bras de Bakugo et ils s'enlacèrent ainsi jusqu'à la nuit tombée. La lune, à travers la croisée, avait béni leur amour de ses rayons d'argent.