Daddy's Baby Boy.

Chapitre vingt-deux : Les gestes parlent plus que les mots.

Le rouquin ouvrit la porte tout doucement, un peu tremblant. Il avait peur de la réaction du brun. Qu'est ce qui pouvait se passer ? Qu'est ce qu'il pourrait lui dire ?

La réponse lui vint très vite. En faisant seulement quelques pas à l'intérieur, il vit son Daddy assit dans le canapé, la lettre ouverte posée juste devant lui sur la table basse, l'air songeur. En entendant du bruit, il releva la tête vers le rouquin et se leva immédiatement. Il s'approcha à grands pas du rouquin, et avant même que celui-ci n'ait le temps de prononcer un mot, le Daddy glissa ses mains sur ses joues pour l'attirer à lui et l'embrasser.

Eiden ferma doucement les yeux, répondant vite au baiser, glissant ses mains sur son torse un peu timidement. Il était bien plus rassuré. Rassuré de voir que le Daddy n'avait pas mal prit qu'il ne lui parle pas.

« - Si tu savais comme je t'aime aussi, Eiden... »

Le roux senti le sang lui monter aux joues et cache son visage contre le torse du brun, sans ajouter un mot.

~

« - Tu es sûr...?

- Bien sûr que oui. Tu fais quasiment parti de la famille. Ma nièce a le droit de te rencontrer. »

Le roux rougit un peu et hocha la tête. C'était l'anniversaire de la nièce du brun. Elle allait avoir 4 ans. Le plus grand avait insisté pour que le rouquin vienne avec lui, pour qu'il puisse rencontrer toute sa famille. ( Et aussi pour ne pas être seul avec quelques personnes qu'il détestait. )

Les deux jeunes hommes, tout nouvellement en couple, se rendirent chez les grands parents du plus âgé.

Le vieux couple habitait dans une maison quasiment en campagne, juste à côté d'une forêt, avec un terrain énorme. Les grands-parents du plus âgé avaient chaleureusement accueilli le rouquin, heureux de le rencontrer.

Le jeune couple avait participé à l'installation de la décoration de la maison. Le plus jeune avait, il ne savait trop comment, éclaté un ballon dans un arbre, se faisant tomber les confettis à l'intérieur dessus en plus de faire souffrir l'un de ses tympans.

Le garçon ne pouvait presque plus rester plusieurs minutes devant le plus âgé sans qu'il ne se mette à le tripoter un peu. Le roux se laissait faire en souriant légèrement, frissonnant, un peu gêné si quelqu'un passait près d'eux.

Une heure à peine après leur arrivée, la mère du brun commençait déjà à hurler. Le couple se regarda, pas très convaincus. Ça promettait pour la suite.