Daddy's Baby Boy.

Chapitre trente-trois : Messages.

*Dernier chapitre de la semaine full, merci beaucoup d'avoir été nombreux à y " participer " activement, j'ai appris grâce à ça que vous étiez nombreux à être prêts à vendre votre âme pour un gâteau au chocolat et que la moitié d'entre vous veulent épouser soit Kris, soit Kyle, voire les deux. Que les hunger games commencent.
Juste une dernière petite chose... Ça se prononce Walone, les enfants.*

« - Monsieur Walon, redressez vous, vous êtes en classe ! »

Ledit monsieur Walon, à savoir Eiden, eut tout le mal du monde à décoller sa tête de son ordinateur, comme si cette dernière pesait une tonne, et se redressa difficilement, le regard dans le vague.

Maudits amphis à moitié vides. Quelle idée aussi de se mettre dans les rangs de devant.

Voilà près d'un mois que Ouriel l'avait défini comme cible. Et chaque jour ça devenait plus pesant.

Depuis, il avait eut l'impression d'être suivi jusqu'à chez lui plusieurs fois, même à la sortie du bus, si bien qu'il restait désormais, craintif, à la bibliothèque universitaire jusqu'à ce que son Daddy vienne le chercher.

Le brun voyait bien que le rouquin n'allait pas vraiment bien, mais il ne pouvait pas faire grand-chose d'autre qu'observer. Du moins pour le moment.

Il avait soigneusement récupéré le nom de ce sale gosse sur Instagram, et avait bien l'intention de lui parler pour lui expliquer comment la vie fonctionne.

Kris(t) : Salut.

Cvm_848y : T'es qui toi ?

Kris(t) : Le petit ami du mec dont tu casses les couilles depuis un mois. Il s'agirait de t'acheter un dictionnaire et d'apprendre la définition du mot arrête, tu ne crois pas ?

Cvm_848y : Genre. Ça fait des mois que je veux sortir avec lui je vois pas le problème.

Kris(t) : Le problème c'est que tu dragues un mec déjà en couple depuis un bon moment qui n'a vraiment, mais VRAIMENT pas envie de sortir avec toi. Donc soit t'arrête de le faire chier soit je vais te foutre ta gueule comme ton cul sans aucun problème. Je vais te bouffer le foie connard, éloigne toi de mon copain immédiatement ou je te jure que te prendre un énième râteau de sa part sera le cadet de tes soucis.

Cvm_848y : T'es vraiment une belle pute toi, je vois pas ce qu'il peut te trouver.

Kris(t) : Il me trouve que je le prends pas pour un accessoire qu'on peut mater des heures avant de l'acheter. Je le reconnais comme être humain, ce que tu n'as pas l'air de faire. Prends ça comme mon seul et unique avertissement. Si tu n'arrête pas je vais te trouver, et tu vas passer un bien sale quart d'heure. Si j'entends encore parler de toi une seule fois je vais te retrouver et je te jure que tes fringues seront plus à la mode bien avant que je finisse de te cogner, sous race. Si tu veux te défouler va donc te branler devant un film porno, t'y verra ta mère avec un peu de chance.

Le brun reposa son téléphone, très calme, tout en étant particulièrement froid et fermé à la discussion. Son secrétaire osait à peine le regarder de temps en temps, pas sûr de si le brun était calme ou sur le point de commettre un meurtre.

« - Monsieur Raven...? »

Le brun le transperça du regard. Le secrétaire déglutit, pas très à l'aise. Quand il s'agissait de travail, le brun était un requin. Il ne laissait rien passer avec qui que ce soit de son entreprise et détestait être dérangé plus que tout.

« - Quoi ?

- Votre... Votre réunion avec nos collaborateurs commence dans une vingtaine de minutes... Vous devriez vous y rendre bientôt... »

Le brun le regarda un moment avec son regard glacial avant de se lever et de sortir du bureau doucement, ajustant sa cravate, emmenant toute son aura noire et menaçante avec lui.

Il s'était rarement autant mit en colère pour des mots sur un écran. Mais il ne pouvait supporter tout ce qui faisait du mal à son Baby. Son précieux petit être.

Il n'avait qu'une hâte : Rentrer chez lui et serrer son petit rouquin dans ses bras.