Bitter Love (Vodkmixem)

Chapitre 15

Pdv Maxime:

Je relève doucement la tête et me rend compte que je suis dans les bras de Valentin. Je me dégage et l'observe longuement. Il est vraiment mignon quand il dort, on dirait un ange. Mais j'imagine que tout le monde a l'air innocent quand il dort. Moi même, j'ai sûrement l'air inoffensif quand je dors. Je secoue la tête, ce n'est pas le moment de penser à ça. Il faut que je l'éloigne et vite. Pour lui comme pour moi, c'est plus sûr. C'est la solution la plus logique. Celle que me dicte ma raison.

Alors pourquoi tout me ramène toujours à lui ? Pourquoi j'ai l'impression de mourir quand il s'éloigne ? Pourquoi mon cœur me hurle de le garder auprès de moi ? J'ai toujours été quelqu'un de logique, j'ai toujours fait passer l'évidence avant mes sentiments. Je n'avais jamais eu de mal à le faire. Mais avec lui c'est différent. Je sais que je l'aime, je ne suis pas si naïf. Mais ce n'est pas le premier et je n'ai jamais eu tant de mal à repousser les autres. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais ça me fais peur. S'il revient, je ne pourrai plus rien faire… Non, définitivement, il faut que je l'éloigne de moi. Il faut que je le protège. Quitte à en mourir de désespoir. Je ne le laisserai pas lui faire du mal.

Pdv omniscient:

Valentin papillona des yeux avant de les ouvrir sur un Maxime perdu sans ses réflexions. Il le fixa sans réellement chercher quelque chose. Il était perdu, mais sans réellement l'être. Il réfléchissait sans réellement chercher des réponses. Bref, dans sa tête, c'était le bordel.

Et du côté de Maxime ce n'était pas mieux. Comment lui en vouloir ?

Leur relation n'était qu'une succession de nœuds particulièrement serrès sur le fil de l'amour (nda: best comparaison, j'entends pas les rageux). Cela prenait du temps et de l'énergie mais parfois on arrivait à les démêler. Parfois. Et les autres fois, on passait au dessus parce qu'on avait pas vraiment le choix. On faisait avec. Sauf qu'un jour, les nœuds se mélangent et on a plus assez de fil. Alors on a deux solutions: s'évertuer à défaire les nœuds ou abandonner et se débarrasser du fil. J'imagine que c'est une question de motivation. Mais parfois, on a pas vraiment le choix d'abandonner. Parce que l'autre a abandonné et que cela ne sert plus à rien, parce que ces nœuds se glissent autour de notre cou et nous étouffent, parce que le fil s'est usé ou juste parce que les nœuds sont trop serrés. Je vous laisse situer Valentin et Maxime…

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Mon inspi est pas au top du top alors j'ai du mal à vous sortir des chapitres, désolée. J'espère tout de même que ça vous aura plus !
Double ciao 👋🏻👋🏻