Une rentrée inquiétante et un étrange corbeaux

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Ginny attendait dans le wagon, avec Luna et Neville. Ils cherchaient Hermione. Le train avait démarré, sans Hermione. Ginny était morte d'inquiétude, et Luna disait que ce n'était rien de grave. Neville quant à lui était pensif. Le train arriva en gare, sans aucunes traces d'Hermione. Au dîner toujours personne. Ginny monta lentement dans les dortoirs, inquiète. Et s'il était arrivé quelque chose chez son amie moldue ? Dans la salle commune, Blaise se dirigea vers Ginny. Drago les observait discrètement du haut des escaliers du dortoir.

"-Où est Hermione ? Je ne l'ai pas vu…

-Je ne sais pas, et pour tout te dire, je suis très inquiète. Ce n'est pas son genre…

-Elle n'était pas au Terrier ? 

-Non, avec une moldue…" 

Cela faisait deux semaines qu'elle n'avait pas eu de ses nouvelles. Elle n'avait pas eut de réponse à sa lettre. C'était... étrange. Elle s'endormit sur cette pensée, le cœur chagriné. 

Le lendemain, quand Percy fit l'appel, Hermione était notée absente. Drago était assis seul au fond de la salle. Percy eut l'air déçu, comme s'il lui avait préparé des horreurs, et qu'il ne pourrait pas les exercer. 

La journée passa, puis bientôt la semaine sans Hermione. Ginny décida d'écrire à Harry.

 Harry, 

J'aimerais t'annoncer de joyeuses nouvelles mais je n'en ai pas. Je n'ai pas pu passer ton bonjour à Hermione, car...elle a disparu ! Je ne l'ai pas vu à la rentrée et cela fait une semaine qu'elle est notée absente ! Elle devait passer ses vacances chez une amie moldue...et s'il lui était arrivé quelque chose ?Je ne sais pas quoi faire, je suis très inquiète. Aide moi.

                                                                                                    Je t'aime,

                                                                                                     Ginny.

Elle envoya sa lettre et hésita à en parler à McGonagall. Il valait mieux attendre le retour de Harry.

Quand Harry reçu la lettre, il était en mission pour son travail, à l'étranger et pour encore un mois. Cette nouvelle le bouscula, mais il ne pouvait abandonner sa mission. Il devrait attendre son retour. 

Au Trois Balais, Mme Rosmerta était... étonnée. Elle était partie sans ses affaires et sans un au-revoir. Pas du tout le genre d'Hermione. Les Trois Balais l'avait cherché bien évidemment, mais aucune trace d'elle. Ils étaient allé dans toutes les boutiques pour trouver une quelconque information et en avait trouvé une, au Bureau de poste. Elle était venue, joyeuse comme à son habitude chercher son courrier et dans le souvenir du gardin, elle en avait prit deux. 

Harry répondit cependant à Ginny : 

Ginny,

J'espère en effet que rien de grave n'est arrivé. Mais j'ai un pressentiment que rien à avoir avec la moldue. Hermione est forte, elle ne se ferait pas battre par quelqu'un dépourvu de magie. Ça me semble absurde. Une dernière chose : n'en parle pas à ta mère, elle deviendrait folle. Et ça n'avancerait à rien dans les recherches. Par conséquent, n'en parle pas à McGonagall, qui doit déjà se douter de quelque chose, Hermione absente ce n'est pas rien. Ne lui en parle pas parce qu'elle en parlera sans doutes à Molly. Je compte sur toi.  

                                                                                            Je t'aime aussi,

                                                                                                          Harry.

Un matin, sans doute, Hermione se réveilla, comme à son habitude, dans le noir. Un bruit l'avait tiré de son sommeil, loin d'être profond. Une sorte de "boom". Elle se releva lentement, regarda autour d'elle et vit deux paires yeux jaunes brillés dans le noir. Hermione était tenaillé par la faim, un jour de famine en plus, et ça serait celui de trop. Elle ne pouvait pas se lever, les forces lui manquaient pour cause de manque de nourriture, et d'eau. La forme se déplaça vers elle, et plus il s'approchait, plus il ressemblait à un oiseaux. Il avait quelques choses dans la bouche, comme une miche de pain, qu'il lui tendait. Hermione le mangea aussi rapidement que possible. Cet oiseau venait de la sauver de la famine. Elle réussit à le distinguer après l'avoir remercié. C'était un oiseau se taille moyenne, mais noir. Très noir. Il revenait tous les jours avec de la nourriture, un coup du fromage, puis des fruits, des biscuits, toujours accompagné d'eau. Hermione avait maintenant meilleure mine, mais n'était pas au mieux de sa forme. Elle subissait tous les jours la torture de Goyle. Un mois c'était écoulé depuis son enlèvement. 

Un matin, le corbeau, qu'elle nomma Greg, lui rapporta non pas de la nourriture, mais une lettre qui venait de l'étranger. Elle l'a lu en murmurant : 

Cher Hermione,

Où es-tu ? Ginny m'a prévenue que tu avais disparut, que cela faisait bientôt trois semaines. Ton amie moldue a t-elle un rapport ? Que se passe-t-il ? Répond moi Hermione, nous t'avons cherché partout. Je n'ai pas prévenu Ron et Molly, il se serait inquiéter, Ron serait devenu fou…

À cette phrase, le corbeau émit un rire. Hermione arrêta sa lecture et le regarda. 

"-Tu comprends ce que je dis ? Et t'en ris ? "

L'oiseau ne répondit pas. Hermione le toisa encore avant de reprendre.

Ron serait devenu fou, aurait fait un scandale chez les moldus, et Molly se serait rongé les sangs, si tu vois ce que je veux dire. Ginny seule est déjà assez anxieuse. Je ne sais pas si tu auras cette lettre, je l'ai donner à un corbeau, que j'ai trouvé un matin à ma fenêtre, en rentrant de ma mission. Il a un air insolent je trouve, mais j'espère qu'il te trouveras, et vite. 

                                                                                               Réponds moi.

                                                                                               Harry.

Hermione regarda l'oiseau. Ces yeux étaient arrogants, en effet. Et on pouvait voir un léger sourire au dessous de son bec. Hermione n'avait ni papier, ni stylo, ni baguette pour lui répondre. Le corbeau ouvrit la bouche, et à l'intérieur, il y avait un stylo. Elle allait le prendre, quand elle entendit le cliquetis de la serrure, Goyle allait rentrer. L'oiseau disparu. Étrange encore. Goyle vit la lettre, la prit, la lut, la déchira, la jetta, et lui demanda :

"-Comment l'as-tu eu ? 

-Je me suis réveillée, elle était par terre, à mes côtés.

-Tu mens ! Endoloris !"

Hermione hurla.

"-Tu vas lui répondre. Lui dire de venir seul, ici. 

-Non ! 

-Endoloris ! 

-Je vais le faire dans ce cas là ! Mais je vais attendre ! Te voir souffrir, me redonne le sourire ! Je lui répondrai. À Pâques.

Et il partit claquant la porte. 

DRAMIONE L'impensable [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant