-partie 12-

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Je l'aidai à trouver un appart pas très loin et trop cher, ce qui fut relativement rapide, notre journée du dimanche consisté à nettoyer son nouvel appartement et a déménager. J'étais tellement occupé que je n'avais pas réalisé que quelques heures plus tard je serai à nouveau seul, pas très longtemps certes, mais nous ne dormirions plus ensemble. Je m'en rendis réellement compte en fin d'après-midi, une fois installé dans son canapé à siroter un café. Ce qui ne lui échappa pas.

- hey, qu'est ce qui ne va pas ?

- Je me disais juste que...je vais devoir reprendre ma routine seul.

- Ne t'en fais pas, je serais juste à trois rues de chez toi, et si tu t'ennuis tu pourras toujours venir me retrouver.

- Oui, tu as raison.

Étant donné que je ne voulais pas jouer mon dépressif, je me levai prêt à partir.

- Tu veux rester ce soir ?

Je me rapprochai de lui, le pris dans mes bras et respirai l'odeur de ses cheveux.

- non, en plus j'ai plein de truc à faire, demain je reprend les cours, je ferai mieux d'y aller. Je t'aime.

- On ce voit demain ? Tu reprends le travail ?

- Non, je reprend mardi, il me laisse le lundi en repos.

- Alors je viendrais chez toi c'est bon ?

- Bien sur, tu as la clé ! Allez, à demain amour.

- À demain.

Je repartais donc chez moi, en faisant un croché pour m'acheter à manger. À peine la porte ouverte, je fus envahis d'un sentiment de solitude dont je n'étais plus très habitué. Je souffle un bon coup, m'installe pour manger devant la télé. Puis une douche. En sortant je m'aperçois qu'il m'a laissé un tee-shirt à lui. C'est un amour, il commence à bien me connaître. Je l'enfile, prépare mes cours pour le lendemain. Comme la fatigue se fait ressentir, je vais aller me coucher, je prend mon portable et envoie un message à Lévi.

«📩 à amour : merci pou le tee-shirt ! Bonne nuit je t'aime.

Il me répond dans la minute

"📩de Amour : de rien, je t'aime, bonne nuit à demain. »

j'éteins mon portable et le met à charger. Je ne tarde pas à m'endormir, mais la nuit fut de courte durée. Quelques heures plus tard, effrayé par un cauchemars je me réveille en sursaut, un bruit étrange retentis dans toute la maison. Merde, c'est la sonnette, je regarde l'heure 1h10, putain,qu'est ce que s'est encore ? Je me lève me dirigeant vers l'entrée en demandant avant d'ouvrir :

- qui s'est ?

- Grisha, ouvre moi fils

pff, fait chier, qu'est ce qu'il me veut ?

- tiens, tu te rappelle en plein milieu de la nuit que tu as un fils ?

- Le trajet à été long, tu compte me laisser dehors ?

- Oui, moi aussi je vais bien, entre je t'en pris. Je suppose que tu dors ici ? Je n'ai que le canapé à te prêter, bouge pas je t'emmène ce qu'il faut.

Je lui emmena des draps et une couette.

- voilà, pour la salle de bain tu sais ou elle se trouve. Sur ce je te dis bonne nuit  à demain , j'ai cours.

Sur ce je repartis me coucher avec une belle migraine, fichu vieux. Le lendemain, quand mon réveil sonna, ma tête me faisait toujours mal, j'avais passé la nuit à me demander comment mon père, qui ne m'a pas donné signe de vie depuis une éternité, débarque chez moi en plein milieu de la nuit. Du coup j'ai peu dormi. Je me lève et vais me doucher. Je sortai, prêt à déjeuner. Mon père été levé et en train de ce préparer un truc à boire.

le frère de ma copineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant