Chapitre 1.

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DE NOS JOURS.

-Votre grâce puis je vous posez une question ?
S'enquit Vinyl l'homme de main du Duc mais aussi son chauffeur personnel, en tournant la tête vers lui, délaissant la route du regard au grand dam du Duc.

-Si c'est une question stupide donc vous seule avez le secret je vous prie pour une fois de faire preuve d'intelligence en la bouclant.

-Mais si je pense qu'elle n'est pas stupide puis je la poser ?

Demanda Vinyl sans se soucier le moins du monde des aires sombre du bel homme.

-La route, regardez la route.

Un voile noir telle le sombre manteau qui recouvre les nuits d'hivers recouvrit la vision du Duc. Il plissa les yeux pour foudroyer d'un regard noir son homme de main.

Le regard qui l'avait rendu célèbre dans l'armée. Celui  que même les gros durs des quartiers malfamé avec qui il avait fait son service militaire s'empressaient de fuir. 

Celui qu'il avait lancé Hegel, son frère maléfique, avant de lui éclater la tronche sur le macadam défoncé de leur Lycée, en le surprenant entrain de copuler avec sa copine d'antan. Entre lui et son aîné les relations n'avaient jamais été au beau fixe. Ils s'aimaient avec autant de passion que les soviétiques chérissaient les américains.

Entre eux c'étaient la guerre froide.
Mais Vynil était immunisé contre ce regard et surtout contre sa mauvaise humeur perpétuelle.  Parfois il venait à regretter qu'il le connaisse aussi bien.

Car malgré tout, un lien particulier et unique les unissait. L'un de ses fils invisibles qui entrelacent deux destins diamétralement opposé pour ne plus jamais les séparé. Combien de fois l'avait-il sauvé d'une mort certaine.

Après avoir été radié de l'armé Vynil pour une faute dont il avait toujours nié être le responsable, ce dernier avait plongé dans une dépression profonde et abyssale.

Abandonné par sa femme qui c'était aussitôt remarié il avait plongé pieds et poings liés dans l'alcool et les drogues douces . Mais  le pire avait été lorsqu'il avait perdu la garde de ces deux filles. A ce moment  il avait touché le fond. Plus d'une fois,  il l'avait retrouvé à moitié mort. Veines tranchées, cocktail de drogues et de médicaments, corde autour du coup, coma éthylique...

-Vous dites toujours cela quand vous voulez que je vous fiche la paix.

-Si vous le savez pourquoi donc  ne me laissez-vous pas profiter que diable des  douces vertus du silence.

La patience du Duc s'effilochait plus vite qu'un morceau de ficelle laissé au bon soin des rats.

-Pour revenir à ma question, j'aimerais savoir si cette semaine c'est vous qui avez la garde de votre fils.

-En principe oui. Mais je n'ai pas le temps de m'en occuper. Répondit-il brièvement, d'un ton caustique qui n'invitait pas à poursuivre la discussion.

-Je permets de vous rappeler que c'est la troisième fois consécutive que vous...

-Assez, je n'ai aucunement besoin d'un rappel, je te demande-moi si tu pars à tes réunions des alcooliques anonymes ?

-Pas que je sache, mais vous le pouvez, j'en serai très heureux et la semaine dernière j...

-C'est bon on a compris...

Le coupa le Duc en se saisissant de sa mallette...

-Sorts mes valises et retourne chez toi. Tu es libre pour la journée.  Par ailleurs si mon frère te pose des questions demeure vague, sous aucun prétexte je ne veux qu'il découvre où je suis.

Pour l'Amour d'un Duc.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant